Mouvement social | | 11/06/2014
Réagir Par

Grève et camping pour les salaires à l’institut Gustave Roussy

Grève et camping pour les salaires à l’institut Gustave Roussy

mobilisation gustave roussy (20)Ce mardi 10 juin, infirmiers, agents, brancardiers et encore attachés de recherches cliniques de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif (pôle de soins et recherche contre le cancer) ont mené une grève d’une journée pour réclamer une augmentation des salaires, à l’appel de la CGT IGR.

Débutée depuis l’aube, la journée de mobilisation s’est illustrée par l’installation de tentes devant l’entrée de l’institut, comme symbole de précarité.

mobilisation gustave roussy (2)
En cause, les propositions formulées lors des dernières NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) d’une prime de 250€ aux célibataires gagnant moins de 1700€ brut ou, pour les salariés en-dessous de ce salaire, de la possibilité de restituer leur 14 RTT pour obtenir ce salaire.

mobilisation gustave roussy (11)
On nous presse, on nous fait courir partout pour prendre en charge les patients et on nous fait miroiter des primes pour ne pas que l’on aille chercher du travail ailleurs. On nous parle d’humaniser l’hôpital alors que le personnel est réduit. Au final, c’est moins d’humains pour humaniser ? Cela n’a pas de sens !” s’indigne Flore Munck, secrétaire syndicat CGT Gustave Roussy. “On est là pour demander une vraie augmentation de salaire et dire à nos tutelles que cela suffit de nous presser comme des citrons pour faire du chiffre… ce ne sont plus de patients dont nous nous occupons, mais de clients !”

A l’issue d’une Assemblée générale réunissant quelques 120 personnes vers 13h, une cinquantaine de grévistes se sont rendus au 15ème étage, celui de la direction, où se tenait le 

mobilisation gustave roussy (14)
conseil d’administration à 14h. Dans le couloir, les revendications se poursuivent : “Pour le personnel il n’y a rien ! Il nous faut des locaux : on n’a pas de complexe sportif et pour les crèches on ne sait rien… quatre tentes, une mobilisation, quelques banderoles et la sécurité qui nous suit… il n’y a que le rapport de force qui marche !” revendique au micro Laurent Florance, responsable accueil de l’hôpital.

mobilisation gustave roussy (17)
Travailler dans un centre comme celui-là pour 1080€ par mois c’est indécent… il y a un moment il faut en parler. Nous on est performant et on veut continuer à l’être, mais ce n’est pas possible dans de telles conditions” insiste encore Didier Siard, élu du comité d’entreprise et brancardier. 

 

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
2 commentaires

N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

Ajouter une photo
Ajouter une photo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous chargez l'article suivant