Entreprises | | 06/01/2014
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Hervé Allart de Hees prend la tête du Medef de l’Est parisien

Hervé Allart de Hees prend la tête du Medef de l’Est parisien

Herve Allart de HeesLe Medef de l’Est parisien a un nouveau président. Suite à la démission fin décembre d’Antoine Hollard, patron du fabricant de fauteuils de spectacles Quinette Gallay en difficulté économique, c’est Hervé Allart de Hees, déjà au Conseil d’administration,  qui a pris la tête de la fédération patronale des départements est-parisiens du 93 et du 94.

A 55 ans, Hervé Allart de Hees, président fondateur de Delta Process, Tadeo et Acceo, a derrière lui un parcours entrepreneurial d’autodidacte. D’abord salarié dans l’industrie, il devient entrepreneur dès les années 1980. En 1993, il crée Delta Process, une société spécialisée dans l’assistance à maîtrise d’ouvrage puis développe des solutions de communication voix et images sur IP à la fin des années 1990, avant de se spécialiser dans l’accessibilité avec la création de Tadeo puis Acceo pour favoriser la communication entre entendants et malentendantes grâce à des solutions en ligne et en temps réel de transcription instantanée de la parole, visio-interprétation en langue des signes, lecture labiale… Delta Process, qui compte aujourd’hui 85 salariés, a son siège à Saint-Maur-des-Fossés.

Le nouveau président du Medef Est Parisien a choisi comme première déclaration publique de  répondre aux voeux 2014 aux Français du président de la République, François Hollande, lequel a évoqué un projet de « pacte de responsabilité » qui proposerait aux entreprises moins de charges sur le travail et moins de contraintes sur leurs activités en contrepartie de plus d’embauches et de dialogue social. “La pression fiscale et sociale représente, en moyenne 38 % du CA d’une PME de service. Un salaire brut de 2 200 € pèsera pour 3 750 € dans ses charges et ne laissera que 1 450 € au salarié, soit 2,6 moins que la valeur créée. La pression sociale et fiscale attachée au salaire pèse elle pour près de 130 % du salaire net résiduel. Alors si dans son pacte de responsabilité, le président de la République entend la mise en oeuvre des réformes de modernisation de notre économie et la réduction des déficits par la vraie diminution des dépenses publiques, alors nous disons chiche”, insiste le nouveau patron des patrons de l’Est parisien.

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