Education | Val-de-Marne | 08/10/2014
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Il y aura finalement école le lundi 13 octobre matin!

Il y aura finalement école le lundi 13 octobre matin!

Lundi 13 octobreAlors que le Tribunal administratif doit examiner en procédure d’urgence ce jeudi 9 octobre deux requêtes en justice de la Peep du Val de Marne et de la Fcpe de Seine-et-Marne contre la suppression de la matinée d’école du lundi 13 octobre à des fins de concertation avec

les enseignants sur les programmes, le rectorat de Créteil vient d’annuler cette demi-journée banalisée qui avait fait râler parents, enseignants et maires des communes qui avaient chacun mis en place des organisations différentes.

Tout le monde devrait donc être content sauf peut-être les élèves qui voyaient sympathiquement arriver ce weekend prolongé d’une grasse matinée.

“Suite au recours en réferé déposé par la PEEP 94 sur la tenue de cette demi­-journée durant le temps scolaire, et compte tenu des delais très faibles d’organisation à prévoir pour les collèges, les conseils généraux et les familles, au regard du jugement susceptible d’être rendu le jeudi 9 octobre après midi, madame la rectrice vous propose des à présent de prévoir une organisation différente de ce temps spécifique de réflexion collective qui ne se tiendra pas, dans le département du Val-de-Marne, le lundi 13 octobre au matin. Par conséquent, ce jour-là, les élèves auront cours normalement, suivant l’emploi du temps habituel”, indique la directrice départementale de l’Education nationale dans un courrier adressé ce jour aux maires du Val de Marne. (voir le courrier) En Seine-et-Marne, c’est la Fcpe qui avait déposé un recours. La suppression de cette demi-journée banalisée a donc été annoncée dans ces deux départements. Elle se tiendra en revanche en Seine-Saint-Denis.

Nous sommes désolés d’avoir dû en arriver à une procédure en justice mais nous réjouissons de cette annulation, réagit Myriam Menez, présidente de la Peep 94. Beaucoup de mairies ne proposaient aucun accueil et cette situation mettait les parents en difficulté.”

La requête en justice devrait donc être considérée comme nulle et non avenue. “Si une autre date est proposée, nous referons un recours en demandant une réponse sur  le fond sur le principe de banalisation de journées d’école”, prévient Myriam Menez.

Concernant la concertation sur les nouveaux programmes, d’autres formes d’organisations devraient être trouvées en Seine-et-Marne et Val-de-Marne. “Les modalités de cette réflexion collective s’appuieront dès lors sur les instances et espaces de réflexions collectifs habituels (conseils pédagogiques, conseils de cycles) afin de garantir des échanges et des contributions riches et partagés”, précise le cabinet du rectorat dans un communiqué. Les équipes éducatives et les collectivités territoriales qui s’étaient mobilisées pour permettre d’assurer ce moment de réflexion collective le 13 octobre au matin sont très sincèrement remerciées.”

Les élus, eux, se réjouissent, à l’instar de Sylvain Berrios, député-maire UMP de Saint-Maur-des-Fossés qui a déjà publié un communiqué pour se féliciter de ce report sine die, indiquant avoir obtenu cette mesure de la ministre de l’Education nationale suite à sa mobilisation continue sur ce dossier. Le député avait interpellé la ministre à ce sujet par courrier puis à l’Assemblée nationale.

De son côté, le Conseil général du Val de Marne avait adressé hier un courrier aux chefs d’établissements des collèges pour leur demander d’ouvrir la cantine le 13, afin d’assurer la continuité du service public.

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