La Ressourcerie fait chou blanc à Nogent

comme cela avait été initialement envisagé dans le cadre d’un bail emphytéotique de 20 ans, ni rue Jean Monet pour cinq années. Les porteurs du projet l’ont mauvaise, qui avaient investi quelques 8 000 euros en études, à la demande de la ville, pour définir l’agencement des lieux. “En janvier, nous avons eu la parole du maire concernant le bail emphytéotique rue de Châteaudun, puis quelques jours après les municipales, on nous a expliqué que cela ne serait pas possible car les riverains n’étaient pas d’accord. Il nous a alors été proposé la rue Jean Monet, mais seulement pour quelques années. Nous avons à nouveau travaillé sur le projet avant d’essuyer un refus par simple courrier au milieu du mois d’août”, explique Régis Pio, qui a porté le projet financièrement avec son association de quartier socio-culturelle  fontenaysienne RIP et espère bien se faire rembourser la mise auprès de la ville à qui il a envoyé la note.

14 personnes devaient être embauchées fin 2014

“Nous avions obtenu toutes les autorisations administratives pour lancer et financer le projet“, regrette de son côté Emeline Renaudin, présidente de l’association créée à l’issue des études préalables pour démarrer l’activité. 14 personnes devaient être embauchées sur place, en plus des bénévoles, dès la rentrée 2014, et près du double dans les années suivantes. “Désormais, il faut reprendre tout le montage de l’activité en plus de chercher un local”, explique la présidente. Un site de près de 600 m2 pourrait faire l’affaire, très bien situé à proximité du RER de Val de Fontenay, des centres commerciaux et d’une salle de sport très fréquentée, mais il coûte plus de 5 000 € par mois et complique l’équation économique.

Le projet, qui s’appuie sur un partenariat avec les villes de Nogent et du Perreux, dans le cadre de la communauté d’agglo, de Fontenay, de Vincennes et de Saint-Mandé, répond toutefois à des préoccupations des communes dans le cadre de leur agenda 21. Car la Ressourcerie s’occupe non seulement de recyclage d’encombrants mais aussi sur de collecte et traitement de déchets verts, d’animation et de sensibilisation au développement durable.Pour son fonctionnement et le recrutement des emplois d’insertion, l’association bénéficie également d’autres aides financières notamment de la Direction du travail et de l’emploi (Direccte) et de l’agence de l’environnement (Ademe).

A ce stade, un nouveau modèle de fonctionnement et d’offre de services devrait prochainement être présenté aux partenaires. Un comité de pilotage s’est tenu à ce sujet ce jeudi 30 lors duquel a été suggéré le nouveau lieu à Fontenay. “Nous espérons bien commencer l’activité courant 2015″, assure de son côté Régis Pio.