Déjà conventionné avec la Faculté de Médecine de l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) pour sept disciplines (gynécologie obstétrique, ophtalmologie, ORL, pathologies professionnelles, pédiatrie, pneumologie et néonatalogie), le Centre hospitalier intercommunal de Créteil (CHIC) a
a voté à l’unanimité son association à la communauté de l’Université Paris Est (UPE) lors de son Conseil d’administration du 8 décembre. Il s’agit du premier établissement hospitalier à s’associer à cette communauté qui compte déjà comme établissements associés des instituts comme l’IGN, l’INA, l’ANSES…
Une réflexion est par ailleurs en cours concernant l’universitarisation des services de pédopsychiatrie et de chirurgie pédiatrique. Alors que le CHIC propose également une prise en charge pointue en cancérologie, représentant près de 25 % de son activité, sa complémentarité avec Henri Mondor doit permettre d’amplifier les liens recherche-formation-soins au sein de l’UPE, indiquent dans un communiqué commun l’UPE et le CHIC.
“L’adhésion du CHIC renforcera l’action du pôle Santé et société d’UPE comprenant plus de 400 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents et associant étroitement les sciences du vivant, les sciences humaines et sociales et les sciences de l’ingénieur pour répondre aux enjeux sociétaux et scientifiques. En particulier, le CHIC est moteur dans le projet d’un Institut Santé-travail Paris-Est réunissant quatre autres établissements d’UPE (UPEC, Inserm, Anses, CSTB) en partenariat avec l’Institut de veille sanitaire (InVS)”, détaille le communiqué.
La Communauté Université Paris-Est fédère les deux universités UPEC et UPEM en cours de fusions, ainsi que des écoles d’ingénieurs, d’architecture, des établissements de recherche, des agences opérationnelles et d’expertise. Hôpital universitaire, le CHIC développe une offre de soins axée sur trois principaux pôles d’expertises : le couple, la femme et l’enfant avec notamment un service d’Assistance Médicale à la procréation, les urgences (110 000 passages par an) et la cancérologie (un quart de l’activité).
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