Pas facile d’avoir des remplaçants pour les courtes absences dans les écoles, le quota prévu ne permet pas de remplacer au pied levé tous les professeurs absents quelques jours pour maladie ou formation. Au Kremlin-Bicêtre, les enseignants de l’école maternelle Robert Desnos, qui accueille plusieurs enfants en situation de handicap au sein de ses six classes, ont manifesté leur ras-le-bol
après plusieurs séries de journées durant lesquelles un ou deux professeurs absents n’étaient pas remplacés, les enfants se retrouvant dispatchés entre les classes.
Jeudi 10 avril au matin, alors que deux enseignants étaient absents (dont un en formation), et qu’ils devaient chacun accueillir 13 élèves de plus par classe, c’est donc par une pétition que les professeurs d’école ont accueilli les parents, soutenus dans leur démarche par les associations de parents d’élèves. Et lorsque l’Inspection de circonscription a demandé à la directrice, en principe déchargée ce jour là, de prendre une classe, les parents d’élèves ont procédé au maintien symbolique de cette dernière dans son bureau. Finalement, l’inspecteur de la circonscription est venu sur le terrain pour discuter de la situation et un remplaçant a été dépêché sur place vers 10 heures du matin. “Mais c’est à chaque absence que nous aimerions disposer de remplaçants”, demande Maxence Descas, enseignant.
Du côté de la mairie, qui a accompagné le mouvement en envoyant trois élus soutenir la mobilisation des enseignants et des parents, un courrier a également été envoyé à la Direction académique des services de l’Education nationale pour réclamer un remplacement systématique, faisant le point sur les absences non remplacées à Robert Desnos mais aussi Benoit Malon, et demandant également à ce que toutes les absences d’enseignants soient communiquées au service enfance-enseignement de la ville.
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