Plus d’agences (immobilier, télécoms, services à la personne…), moins de librairies, plus d’alimentation thématique, une forte concentration géographique… autant de mutations révélées par le cinquième recensement de l’équipement commercial dans l’agglomération parisienne effectué par la CCI Ile de France.
Avec 13 620 commerces et services, le département dispose d’un taux de 10,1 commerces pour 1000 habitants, comparable à celui des autres départements de petite couronne. Le taux de vacance reste important, qui concerne environ 2000 locaux dans le département, soit un taux de vacance de près de 12%. A noter que 42 % des locaux vacants en 2014 l’étaient déjà en 2011 et même 13,7 % depuis 2002.
Dans le détail, ces 13 620 commerces et services se composent de de 12 753 commerces et services de moins de 400 m², 673 grandes surfaces, 9 centres commerciaux, 149 hôtels et 36 cinémas. Le département compte aussi 96 marchés.
Plus d’agences, moins de librairies
En termes de secteurs d’activité, la plus forte progression concerne les agences (immobilier, banques, assurances, télécoms, services à la personne) qui augmentent de 4,4 % tandis que les magasins d’équipement de la maison et de culture et loisirs baissent respectivement de 3,4 % et 3,2 % entre 2011 et 2014. Les librairies papeteries sont particulièrement impactées. Le nombre chute de près de 10% en trois ans.
Au total, les agences représentent désormais quelques 15% de l’activité commerciale du département. Le premier segment reste néanmoins l’équipement de la personne (vêtements, accessoires, chaussures, parfumerie…) qui représente 27,2% de l’activité. L’alimentation pèse 13,6%, l’équipement de la maison 9,5% et la culture-loisirs 6%. Des chiffres assez comparables à ceux des deux autres départements de la première couronne. Voir ci-dessous.
La mode en tête
Avec 247 marques réparties sur 800 établissements, les enseignes de l’équipement de la personne sont en bonne partie regroupées dans les zones d’aménagement commercial et les grands centres commerciaux. “Il y a une vraie dynamique dans ce secteur. On voit apparaître de nouvelles formes d’implantation commerciale, des centres hyper thématisés, adossés à une grande enseigne comme à Thiais Village où des commerces liés à l’équipement de la maison et aux loisirs se développent autour d’Ikea ou des centres commerciaux gravitant autour d’un hypermarché comme La Vache noire à Arcueil”, constate Gérard Delmas, président de la CCI Val de Marne. Le groupe de distribution français Vivarte arrive en tête des surfaces de commercialisation de l’équipement de la personne avec 23 000 m2 de surface de vente. Avec 11 enseignes distinctes (La Halle, La Halle aux Chaussures, La Halle aux Enfants, Minelli, Caroll, Naf Naf, San Marina, André, Besson, Kookaï et Chevignon), il compte à lui seul près de 50 établissements. En termes d’enseigne seule, c’est la suédoise H&M qui arrive en tête des surfaces de commercialisation avec plus de 12 000 m² dans le Val de Marne.
Adieu poissonneries
Concernant l’alimentation, la segmentation évolue également au sein de l’offre de proximité. Précisément, les commerces de bouche traditionnels baissent de 1 % entre 2011 et 2014 (-7,2% rien que pour les supérettes) tandis que l’alimentation générale thématisée (commerce bio, technique, exotique, ethnique) croit spectaculairement de 32,8 % (ce secteur a été multiplié par trois entre 2002 et 2014) et les épiceries fines-traiteurs de 16,9%. Les poissonneries, elles, pourront bientôt se compter sur les doigts de la main, qui ne sont plus que 13 dans le Val de Marne en 2014. Dans le détail des enseignes alimentaires, Carrefour s’impose avec plus de 200 000 m² de surface de vente dans le Val de Marne. Le Groupe Rallye est également très présent avec plus de 150 Franprix, Casino, Monoprix ou Leader Price.
Forte concentration géographique
La carte géographique de l’implantation commerciale témoigne d’une concentration des commerces en première couronne. Saint-Maur-des-Fossés arrive en tête de l’équipement commercial avec 1 275 commerces en activités, suivie de Vincennes (910 commerces) et d’Ivry-sur-Seine (723 commerces). Les 5 % des territoires où
réside 10 % de la population val-de-marnaise accueillent à eux seuls plus de la moitié des commerces. Les 60 % du territoire où réside près de la moitié de la population val-de-marnaise ne dispose en revanche d’aucun équipement commercial. Les habitants de ces territoires ne sont toutefois pas isolés car ils n’ont en moyenne que moins d’1 km à faire pour trouver un commerce.
De prime abord, nous ne pouvons être surpris de la disparition de commerces nobles, décrit par l’internaute éprard, tout en notant au passage, qu’un commerce n’ a pas de couleur, car cela génère de l’emploi, des impôts, et par conséquent contribue à renflouer les caisses de l’état, donc le terme “commerce ethnique” me gêne,.
Pour revenir à mon propos initial, si les commerces se meurent à petit feu, je ne suis pas surpris, là ou les communistes, extrême gauche, sont présents, c’est une catastrophe, et je sais qu’a Villejuif, l’actuel maire, a écouté les doléances des entrepreneurs afin de diversifier le type de commerce en priorisant un type de commerce qu’on ne voit plus, et bien pire à Gentilly, il suffit d’y faire un tour, où le commerce de proximité est depuis des décennies un désastre, et je suis un enfant de Gentilly, rien est entamé pour insuffler une vraie dynamique, de créations de commerces diversifiées et attractifs sur cette commune, et pourtant , elle est au porte de Paris, insensé.Le Kremlin Bicêtre, il me semble géré par la gauche et l’extrême gauche,
a vu ses commerces fermées les unes après les autres, des loyers astronomiques, ces élus n’aiment pas l’entreprise, qui pourtant sont la pierre angulaire de la création de richesse et donc d’emplois!.Les griefs sont nombreuses mais trop long,salut
Tout à fait d’accord et situation identique à Villejuif! Des centre ville sans commerces et des centres commerciaux avec des parkings gigantesques. Un peu triste et cela montre qu’il y a des choses à construire
Moins de librairies… logique.
En même temps cette étude (du moins son compte rendu) est très évasif.
Car si certaines villes maintiennent ou augmentent les commerces, il faut voir la nature de ces “commerces”.
Explosion des boutiques ethniques, de la restauration rapide malsaine, et de boutiques ne faisant que de blanchir de l’argent pas vraiment propre.
Le vrai commerce de proximité disparait totalement, là où nous avions des boucheries, merceries, parfumeries, menuiserie ébénisterie, bijouteries, point press/librairie, droguerie et bazar… Le néant.
Je prends exemple d’Alfortville, où il est stipulé une faible variation ?
Alors même que tous les commerces de bouche, de proximité disparaissent. A la place nous avons des banques, des assureurs (perso je ne fais pas mes achats dans une banque ou un cabinet d’assurance), et surtout une cohorte de chichahs, kebabs, pizzerias, et boucheries hallal qui prennent le relais. Si ce sont les commerces qui maintiennent les chiffres ?
Tout à. Fait d accord avec vous moi j habite dans le centre 3agences immobilières 4banques 4coiffures
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