Après une première action le 10 juin, les personnels de l’Institut Gustave Roussy, centre de soins et de recherche contre le cancer situé à Villejuif, ont organisé un barbecue devant l’hôpital pour réclamer une augmentation des salaires, ce mercredi 2 juillet, à l’appel de la CGT.
“La direction propose une prime de 250 euros aux célibataires gagnant moins de 1700€ brut, ce sont des propositions indécentes” condamne Christine Pourre, déléguée syndicale CGT à l’IGR.
Après l’action symbolique des tentes devant l’entrée de l’institut le 10 juin dernier, la CGT est cette fois passée à table en installant son barbecue, avant la tenue d’une nouvelle réunion avec la direction. “Aujourd’hui, il faut être original pour se faire entendre“,explique Flore Munck, déléguée syndicale CGT à l’IGR. “Nous avons choisi ce moment pendant la pause déjeuner, comme ça les gens peuvent passer sans empiéter sur le travail et se détendre avant d’y retourner. Les gens se relayent par deux dans les services pour pouvoir venir, ça devrait pas mal tourner. Nous attendons environ 260 personnes en tout. C’est un mouvement lancé par la CGT mais les autres syndicats soutiennent également nos actions” poursuit-elle. Autour du stand barbecue, des infirmiers et des brancardiers de l’institut, mais également des infirmières venues du CH de Chevilly-Larue, des membres de l’équipe technique du site, des représentants de l’union départementale de la CGT, ainsi que des personnels de l’entreprise Elior Elres qui sous-traite la restauration à l’institut. “Nous sommes venus en solidarité avec le mouvement pour l’augmentation des salaires” explique Guy Lecorre, délégué central CGT Elior Elres. “Nous luttons aussi avec le personnel du CH de Chevilly-Larue avec lequel nous devrions être fusionnés prochainement. Des membres de l’hôpital Paul Guiraud devraient également se joindre à nous, ils sont dans une même problématique de restriction budgétaire” explique Flore Munck. “Je suis venue en soutien au mouvement. En tant que patiente, je constate que les conditions de travail se détériorent. La première fois que je suis venue ici en novembre 1998, quatre personnes se sont occupées de moi. Une personne est venue me chercher et pour la consultation l’oncologue était entouré par deux infirmières. Aujourd’hui lorsque je viens, l’oncologue vient me chercher lui-même et il est seul pendant la consultation” renchérit Catherine, 62 ans.
Bonjour, merci d’avoir couvert l’initiative du syndicat Cgt IGR le 2/7/14
En revanche les propos que vous rapportez sont erronnés. Vous avez interprété mon intervention notamment sur le versement d’une prime de 250€ pour les salaires inférieurs à 1700€ Brut
En fait la direction avait proposer de verser “une indemnité sociale de salaire ” aux salariés percevant moins de 1700€Sous conditions strictes , certifier qu’ils vivent seul ou avec une personne sans ressource, produire leur avis d’imposition et leur bail habitation
Devant les contestations des organisations syndicales le DRH a retiré ce projet pour le remplacer par un autre pas plus acceptable : augmenter le temps de travail des salairés au bas salaire : travailler 1680h au lieu 1582h en temps de travail annualisé ; en fait la direction ferait travailler les 10 jours RTT et bloquerait l’application des avenants conventionnels qui revalorisent le salaire pour ne pas dépasser 1700€.Le DRH donne d’une main et reprend de l’autre ; c’est ça qui est indécent. Les organisations syndicales ne sont pas prêtes à signer un tel accord, merci d’être plus vigilant et exhaustifs aux déclarations tenues,
Ch Pourre
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