Mouvement social | | 02/07/2014
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Les agents de l’hôpital Gustave Roussy refusent la prime au célibat

Les agents de l’hôpital Gustave Roussy refusent la prime au célibat

Institut Gustave Roussy barbecue (2)Après une première action le 10 juin, les personnels de l’Institut Gustave Roussy, centre de soins et de recherche contre le cancer situé à Villejuif, ont organisé un barbecue devant l’hôpital pour réclamer une augmentation des salaires, ce mercredi 2 juillet, à l’appel de la CGT.

Christine Pourre
La direction propose une prime de 250 euros aux célibataires gagnant moins de 1700€ brut, ce sont des propositions indécentes” condamne Christine Pourre, déléguée syndicale CGT à l’IGR.

Après l’action symbolique des tentes devant l’entrée de l’institut le 10 juin dernier, la CGT est cette fois passée à table en installant son barbecue, avant la tenue d’une nouvelle réunion avec la direction. “Aujourd’hui, il faut être original pour se faire entendre“,explique Flore Munck, déléguée syndicale CGT à l’IGR.

Barbecue Gustave Roussy
Nous avons choisi ce moment pendant la pause déjeuner, comme ça les gens peuvent passer sans empiéter sur le travail et se détendre avant d’y retourner. Les gens se relayent par deux dans les services pour pouvoir venir, ça devrait pas mal tourner. Nous attendons environ 260 personnes en tout. C’est un mouvement lancé par la CGT mais les autres syndicats soutiennent également nos actions” poursuit-elle. Autour du stand barbecue,  des infirmiers et des brancardiers de l’institut, mais également des infirmières venues du CH de Chevilly-Larue, des membres de l’équipe technique du site, des représentants de l’union départementale de la CGT, ainsi que des personnels de l’entreprise Elior Elres qui sous-traite la restauration à l’institut. “Nous sommes venus en solidarité avec le mouvement pour l’augmentation des salaires” explique Guy Lecorre, délégué central CGT Elior Elres. “Nous luttons aussi avec le personnel du CH de Chevilly-Larue avec lequel nous devrions être fusionnés prochainement. Des membres de l’hôpital Paul Guiraud devraient également se joindre à nous, ils sont dans une même problématique de restriction budgétaire” explique Flore Munck.
Catherine Institut Gustave Roussy
Je suis venue en soutien au mouvement. En tant que patiente, je constate que les conditions de travail se détériorent. La première fois que je suis venue ici en novembre 1998, quatre personnes se sont occupées de moi. Une personne est venue me chercher et pour la consultation l’oncologue était entouré par deux infirmières. Aujourd’hui lorsque je viens, l’oncologue vient me chercher lui-même et il est seul pendant la consultation” renchérit Catherine, 62 ans.

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