Troisième journée de grève pour les agents municipaux de Boissy-Saint-Léger, après celle du 14 octobre et du 6 novembre. Près d’une centaine d’entre eux ont manifesté hier et se sont donnés rendez-vous à nouveau ce vendredi matin devant la mairie à 9 heures. En cause :
une modification des jours de congé dont ils disposent depuis des années mais qui résultent d’un accord de 2002, à l’époque jugé non conforme par la préfecture.
“Le Maire, non seulement refuse de renoncer à sa décision de supprimer 17,5 heures de RTT à chaque agent mais, pire encore, après avoir consulté un cabinet d’avocats et refusé toute réelle discussion avec les représentants du personnel, voudrait engager un réaménagement de notre temps de travail. En résumé, aujourd’hui, nous travaillons 37,5 heures / semaine pour 38 jours de congés annuels et 23 heures de RTT. Demain, il faudrait se résigner à travailler de 35 à 39 heures / semaine pour seulement 25 jours de congés annuels et des RTT en nombre variable. Impossible d’accepter ! Le Maire doit céder“, indique le syndicat FO qui appelle à la reconduite du mouvement avec la FSU.
De son côté, le maire, Régis Charbonnier (PS) a déjà expliqué ses positions, insistant sur le caractère réglementaire et de régularisation de sa décision. “Je risquerais tôt ou tard de me faire épingler par la Chambre régionale des comptes. Tant mieux s’ils ont bénéficié de cette disposition pendant des années. Moi j’ai pris connaissance de son caractère non réglementaire cet été et je suis obligé de réagir. J’ai proposé aux agents d’assouplir leur organisation horaire pour qu’ils puissent continuer à bénéficier de ces journées, en réduisant leur pause déjeuner par exemple.”
De son côté, le conseiller municipal d’opposition Moncef Jendoubi prévoit de poser une question écrite lors du conseil municipal de ce 7 novembre.
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