Alors que tous les élus de l’association du Grand Orly ne se positionnent pas de la même manière dans le mercato actuel des Conseils de territoire, son président, Christian Hervy, et la maire de Chevilly-Larue, Stéphanie Daumin, signent une déclaration diplomatique sur la situation, résumant les deux options possibles,
à savoir un grand territoire englobant l’Ouest du département du Nord au Sud, ou bien un territoire Nord et un territoire Sud, option qui a leur préférence mais qui nécessiterait un aménagement de la loi.
Cette déclaration des élus communistes intervient alors que les conseillers de la communauté d’agglomération de Seine Amont ont fait connaître leur réticence à la création d’un très grand Conseil de territoire Ouest val de marnais, suite au refus de Val de Bièvre 92 de s’associer avec son partenaire val de marnais.
“Il ressort que seulement deux possibilités de structuration des conseils de territoire concernant l’ouest du Val-de-Marne peuvent être envisagées pour répondre à l’obligation de seuil de 300 000 habitants, déclarent les deux élus avant de préciser : soit un conseil de territoire englobant la Communauté d’Agglomération du Val-de-Bièvre , celle de la Seine-Amont, ainsi que le périmètre de l’association du Grand Orly, une partie de ces communes coopérant déjà au sein de l’Opération d’intérêt national Orly-Rungis / Seine-Amont ; un tel territoire regrouperait entre 600 000 et 660 000 habitants et nous partageons avec les élus de la CASA l’idée qu’un tel « hyper-territoire » serait une immense machine éloignée de la démocratie de proximité à laquelle aspirent nos concitoyens ; soit un découpage entre un territoire Nord regroupant tout ou partie du Val-de-Bièvre et de la Seine-Amont et un territoire sud du Grand Orly comprenant au moins des communes appelées à conclure avec l’État un Contrat de Développement d’Intérêt Territorial (CDIT) dans la logique de la loi «Grand Paris» ; ce schéma créerait un territoire d’environ 390 000 habitants et un autre de 276 000 habitants environ, ce qui suppose par exemple que l’article 12 de la loi MAPTAM soit amendé pour moduler le seuil de 300 000 habitants et que les villes signataires du CDIT aéroportuaire négocié avec l’État dans le nord Essonne soient admises dans ce périmètre. Telle est la contribution que nous pouvons apporter à l’étape actuelle du débat territorial et métropolitain, en respectant le positionnement des uns et des autres, et en prenant en considération le travail effectué par les élus sur leurs territoires respectifs.”
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