Des mines d’Ukraine au quotidien d’un salon de coiffure de maison de retraite, le festival des Ecrans documentaires revient à Arcueil du 4 au 9 novembre avec une riche moisson d’une quarantaine de films qui révèlent notre monde sous toutes ses coutures, sociales, intimes, proches, lointaines…
Quatre mollahs, partisans de la République Islamique d’Iran, qui acceptent de venir
Maux du monde
Toujours sur les questions internationales, un journaliste algérien remonte jusqu’aux révoltes oubliées du 8e au 9e siècle pour mieux comprendre des affrontements communautaires actuels du Sud algérien (Révolution Zenj de Tariq Teguia), d’autres s’immergent dans l’univers zolien des mineurs de fond ukrainiens (Vous qui gardez le cœur qui bat, de Antoine Chaudagne et Sylvain Verdet 1er film) ou encore dans la réalité d’un village du caucase géorgien (Mutso, l’arrière pays de Corrine Sullivan 1er fil). Le
Intime social
Les Ecrans documentaires plongent aussi dans l’intime social en bas de chez nous, évoquant les petites choses essentielles qui se disent dans un salon de coiffure d’une
De l’intime social à l’intime psychique, le festival s’intéresse également, avec sa thématique Expériences du seuil, à la maladie mentale en tant que telle, avec ‘Les insensés, fragments pour un passage’, de Béatrice Kordon, et ‘Les tourmentes’ de Pierre-Yves Vandeweerd.
Entretien avec Patrizio Guzman, hommage à Patrice Chéreau et Jean Eustache
Dans le cadre de sa thématique ‘My country is cinéma’, le festial revient également sur le travail de trois grands réalisateurs. Le premier ‘Filmer obstinément, rencontre avec Patrizio Guzman’ de Boris Nicot, dresse le portrait du réalisateur-documentariste chilien qui a rendu compte des dernières années du régime de Salvador Allende et de l’arrivée du dictateur Augusto Pinochet (trilogie ‘La bataille du Chili’) mais aussi d’autres mouvements comme les luttes de l’église catholique au Chili.Angel Diez rend, avec ‘La peine perdue’, hommage au cinéaste français Jean Eustache (1938-1981), auteur notamment de ‘La
Dans le cadre de sa carte blanche au Mac/Val, deux films seront proposés autour d’artistes qui ont exposé dans le musée d’art contemporain, Malachi Farrell et Ange Leccia. En écho à l’exposition “Ad Nauseam” de Tania Mouraud, le MAC/VAL a également invité le festival à s’interroger sur le processus de destruction de l’humain par l’humain avec la projection de A la folie de Wang Bing, qui plonge dans l’univers quasi carcéral d’un asile psychiatrique (projeté le dimanche 16 novembre).
Programmation jeunesse : guerre 14-18 et contes africains
Guerre 14-18 et contes africains sont les deux thématiques qui serviront de fil conducteur à
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La majorité des projections se déroulent à l’Espace Jean Vilar d’Arcueil (mais quelques unes, dans le cadre des RDV du doc ont lieu à la médiathèque de Gentilly). le Mac/Val accueillera aussi une projection après le festival, le 16 novembre.
Tarifs
Plein Tarif : 5,20 €
Tarif réduit (étudiants, retraités, chômeurs) : 4,75 €
Pass festival : 20 € / TR 15 €
Pass week-end : 13 € / TR 10 €
Légère restauration possible sur place
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