Un seul établissement public foncier pour le Grand Paris, tel est l’un des objectifs affichés du gouvernement dans le cadre de la construction de la métropole du Grand Paris, avec une conséquence directe pour l’Epa-Orsa, en charge de l’aménagement du Grand Orly.
Une communication du Premier ministre lors d’un Conseil des ministres en juillet dernier l’a annoncé : “La fusion des établissements publics fonciers intervenant en Ile-de-France sera effective en fin d’année. L’Agence foncière et technique de la Région parisienne (ndlr l’Aftrp est un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic), créé par l’Etat en 1962 et dont la compétence territoriale couvre l’ensemble de l’Ile-de-France) sera transformée en un nouvel outil d’aménagement, qui conduira les projets sur ces sites en lien étroit avec les établissements publics et les sociétés d’économie mixte existants. Il permettra de mieux accompagner les maires qui s’engagent dans la construction de logements, au travers de mesures incitatives à adopter dès la loi de finances pour 2015.” Un de ces objectifs affichés de cette centralisation : doper la construction de logements.
L’Epa-Orsa, établissement public d’aménagement qui réunit 12 communes* du Val-de-Marne, la région Île-de-France et l’État pour porter les opérations autour du grand Orly, ne devrait pas faire exception à la règle, au grand dam des élus locaux de ce territoire qui viennent de réagir par un courrier adressé au Premier ministre, insistant sur la nécessité de préserver le caractère partenarial de la démarche de l’Epa-Orsa et rappelant les ambitions du territoire via notamment les contrats de développement territorial des Grandes Ardoines et du Grand Orly.
Des moyens plus qu’un changement de gouvernance
“De très grandes opérations d’aménagement sent prêtes a démarrer, en pleine cohérence avec les objectifs du SDRIF, et représentent déjà 3000 logements dans les 3 ans sur une perspective a plus long terme qui dépasse la dizaine de milliers. Mais bien évidemment, le recyclage de terrains industriels en proche couronne représente un coût conséquent. Sans investissements initiaux de la puissance publique, nous ne pourrons concrétiser ces ambitions urbaines partagées par tous les acteurs“, poursuivent les élus, insistant sur la priorité de mettre des moyens à disposition plutôt que de transformer la gouvernance.
“II n’y aura pas de grands projets d’aménagement à l’échelle des besoins de l’lle-de-France, sur le territoire de l’Opération d’intérêt national Orly Rungis – Seine Amont comme ailleurs, sans que les moyens nécessaires soient mobilisés, quelles qu’en soient les formes. L’Epa-Orsa ne rencontre aucun problème de gouvernance. Au contraire, celui-ci fonctionne très bien et de façon partenariale, et c’est la seule et la bonne façon d’avancer. L’Epa-Orsa et tout le territoire portent de l’ambition, des projets, mais souffrent d’un déficit de moyens. Nous n’accepterons pas que cette ambition et ces projets soient sacrifiés par une recentralisation de la gouvernance du territoire, par une mise sous tutelle de l’Epa-Orsa, par l’Aftrp ou par un autre acteur, voire sa disparition au sein de l’un d’eux. Cela ne pourrait générer que tensions, défiances et blocages. Cela ne pourrait générer qu’arrêt et rejet des projets de développement urbain sur ce territoire. Ce serait un immense gâchis et plus largement, ce serait perçu comme une véritable déclaration de guerre contre notre territoire”, concluent les élus qui réclament une entrevue avec Manuel Valls pour discuter de cet enjeu.
Le courrier a été co-signé par l’ensemble des maires des douze communes* de l’Epa-Orsa à l’exception de celui d’Alfortville, ainsi que par le président du Conseil général et des élus du Conseil régional.
* Ablon-sur-Seine, Alfortville, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Ivry-sur-Seine, Orly, Rungis, Thiais, Valenton, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges et Vitry-sur-Seine.
Je suis pour le grand Paris.
Il faut bien que des opérations d’aménagement soient dirigées par des gens sérieux car cela ramènera plus de justice pour les habitants existants des quartiers concernés et cela évitera qu’une mairie décide de tout en faisant n’importe quoi comme à Ivry par exemple.
A Ivry, la mairie communiste fait souffrir ses habitants par son projet dieu-fric en expropriant 400 familles propriétaires dans des conditions très injustes (rachat des bien à très bas prix – moins que la moitié de leur valeur réelle).
En détruisant ces 400 logements (la plupart en bon état) , la mairie d’Ivry met en danger (de précarisation) au total 700 familles (locataires, propriétaires , bailleurs) et si on est très modeste avec le calcul cela ferait AU MOINS 1500 Ivryens (sans compter les entreprises qui sont virées dans des conditions injustes et surtout leurs employés qui perdent leur travail).
La mairie d’Ivry ne s’arrête pas là…pilotée par son gourmand aménageur (la Sadev), la mairie réussit à racheter à très bas prix des biens (appartements et commerces) en dehors de la ZAC en faisant peur aux propriétaires de ces logements.
Mais qu’est ce qu’ils deviennent ces habitants précarisés par cette injustice imposée en toute légalité par la mairie communiste ?
La réponse : ils dégagent ! Car vu le prix que la Sadev leur donne ils sont obligés de sauter au moins 2-3 zones en arrière pour pouvoir continuer à avoir un toit sur leur tête.
Après la précarisation et dégagement imposé des habitants on passe à la prochaine étape : DESTRUCTION MASSIVE
Et puis l’étape suivante : BÉTONNAGE (145 hectares !!!)
Et pour finir BÉNÉFICE : 2 milliard d’euros en jeu après les réalisations !!!
Moralité : Il faut que le PCF arrête de donner des leçons de morale à l’état et aux grandes entreprises et d’abord il faut qu’il crée de la justice dans ses communes au lieu de critiquer les autres !!!
la SADEV est partout dans les magouilles.
La cour des comptes ne cessent d’emettre des rapports négatifs à son encontre, mais bon, rien ne change…
Mais oui, on peut se faire exproprier son bien, tout ça pourqu’un maire se remplisse les poches.
Et on apprendra plus tard que c’est le cabinet d’architecture ou la société X de bétonnage qui ont gagné l’appel d’offre, et que cette société appartient au Maire, ou à sa femme, etc….
Conflits d’intérêts.
Bref, on refuse de supprimer des doublons.
Une agence pour tout, c’est mieux que 15 agences.
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