«Sitôt que les hommes sont en société, ils perdent le sentiment de leur faiblesse, l’égalité qui était en eux cesse, et l’état de guerre commence. Chaque société particulière vient à sentir sa force, ce qui produit un état de guerre de nation à nation.
Les particuliers, dans chaque société, commencent à sentir leur force ; ils cherchent à tourner en leur faveur les principaux avantages de cette société, ce qui crée entre eux un état de guerre» Montesquieu *Livre premier. Chapitre III. Des lois positives. Le café philo de Chevilly propose de réfléchir sur ces propos ce mercredi 12 novembre à l’auditorium Dispan de Floran de L’Haÿ-les-Roses.
Entrée libre.
Les cafés philo de Chevilly proposent des restitutions des échanges sur leur site Internet.
Je connais moins l’approche d’un Montesquieu que celle d’un Rousseau qui laissait entendre que l’homme aurait vécu dans un “état” pré-politique. Du coup les conflits seraient venu après coup. Mythe d’un âge d’or, nostalgie du paradis perdu ? Quoi qu’il en soit, l’homme vit de fait en société et d’une manière ou d’une autre s’organise politiquement. L’homme, animal politique, disait Aristote. La guerre ne vient pas de la politique, elle vient du cœur de l’homme : et Rousseau eut des échanges serrés avec des théologiens sur la question cruciale du mal et donc de la violence ! Les Lumières ont vite enterré le “péché originel” au profit de l’idéologie du Progrès ! Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Croit-on encore au Progrès et à la marche irréversible de l’Histoire humaine vers une société idéale dans laquelle régnera Prospérité, Sécurité, Santé, Paix etc. ? A entendre et lire Régis Debray (“Que reste-t-il de l’Occident ?”), ces grande illusions se sont fracassées !
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