En pleine campagne des municipales, la question des nouveaux rythmes scolaires, si houleuse dans le département, a été mise un peu en sourdine. A moins de deux semaines du second tour, les opposants à la réforme se préparent doucement à repartir au front.
S’étaient ainsi réunis ce mercredi 19 mars, à la Maison de syndicats de Créteil, les syndicats SNUipp-FSU, SNUDI-FO et SUD Education accompagnés de plusieurs élus municipaux, pour réaffirmer leur opposition au décret du ministre de l’Education, Vincent Peillon, qui prévoit d’alléger les journées de cours à l’école élémentaire en contrepartie du travail le mercredi ou samedi matin et d’activités pédagogiques proposées par les villes après l’école. Une manière pour les syndicats de signifier qu’ils comptent bien reprendre les hostilités après la trêve de campagne.
“C’est angoissant à la fois pour les parents et les enseignants car ils doivent attendre juin et la réponse de la DASEN (Directrice Académique des Services de l’Education Nationale) pour connaitre les modalités et les conditions dans lesquelles ils travailleront à la rentrée prochaine. Ce décret désorganise totalement le temps des familles et des enseignants”, motive Marie-France Chiche, déléguée SNUDI-FO.
Jusqu’à présent, seulement une quinzaine de municipalités ont présenté à la Direction académique départementale leur projet d’organisation des rythmes sur 4,5 jours à la rentrée 2014, selon les chiffres indiqués par la préfecture, et un certain nombre d’élus de droite comme du Front de gauche ont émis des voeux en Conseil municipal pour demander le report de la réforme ou écrit des courriers en ce sens. Les villes s’inquiètent notamment des aspects organisationnels et financiers de la réforme. “Nous avons évalué le coût à 300 000 euros pour la ville, avec l’embauche de 50 à 80 animateurs… c’est inconcevable”, indique un administratif de Valenton. “Il y a confusion totale entre temps scolaires et péri-scolaires”, déplore pour sa part Martine Antoine, adjointe au maire en charge de l’éducation à Fontenay-sous-Bois.
En pleine campagne, les élus n’ont pas non plus envie de défendre un dossier qui fâche tout le monde, les deux fédérations de parents d’élèves, FCPE et PEEP, ayant pris position contre aux côtés des syndicats enseignants. Leur attitude une fois élus ou réélus changera peut-être. D’ores et déjà, bon nombre de candidats du Val de Marne confient qu’en cas de maintien du décret, ils ne se mettront pas hors la loi. D’autres espèrent un nouveau report de l’obligation d’appliquer le décret et réaffirment leur engagement à ne pas l’appliquer. L’an dernier, aucune commune du Val de Marne n’avait décidé d’appliquer la réforme, alors optionnelle, dès la rentrée 2013. Concernant la rentrée 2014, la question devra être tranchée très rapidement après les municipales. L’an dernier, les villes avaient pour mémoire du se prononcer avant la fin mars.
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réponse à ST, je n’ai jamais craché sur qui que se soit, les nombreux ministres qui ce sont succédés n’on pas brillé de part les résultats de leurs réformes ou bien énuméré moi tous les points positifs, le bilan, ou alors le mammouth se serait il transformé en gazelle.
La faute à la méthode globale ?
Laissez moi donc afficher ma surprise, vous n’avez vu que la méthode globale ? Présentez moi votre institutrice qui a réussi ce tour de force de vous apprendre à écrire de cette manière… Les seuls à n’avoir utilisé que la globale ou que la syllabique sont des extrémistes inconscients…
Tout come Clément je trouve certaines de vos propositions réellement interesssantes mais cracher comme vous le faites sur tous les ministres n’a ni queue, ni tête et gâche votre propos par une caricature excessive.
Réponse à Clément.
Il est fort possible, que j’ai pu faire quelques fautes d’orthographe, je m’en excuse mais il faut remercier la méthode globale Daniel et Valerie, il n’y a aucune noirceur dans mes propos, uniquement de l’optimisme il y’a certainement des solutions a mettre en place, Il est évident que mes remarques et constats sont des appels à mettre en avant le rôle essentiel du PROFESSEUR et donc du formateur, il y’a urgence pour organiser une grande table ronde avec tous les protagonistes et que tout s’installe dans la durée.
Les pseudos réformes.
Si l’on analyse la situation actuelle et si nous faisions le bilan
des nombreux “foirages” et tentatives de REFORMES successives des FAMEUX ministres, habit, sonia-ceïte, jospin, lang, melanchon (secretaire d’état à l’enseignement technique, il a réussit la suite du cap, bep et donc le bac pro pour après accéder au bts et après les licences pro, pour après les étudiants les plus accrocheurs, bucheurs et tenaces aller vers les écoles d’ingénieurs.) devaquet, bayrou, allegre, ferry, darcos, peillon; Pas un seul n’a réussit quoi que cela soit, de la maternelle en passant par le collège, le lycée et puis l’université, les professeurs ne communique pas entre eux, pour que le système s’améliore, pire il y’a de plus en plus d’analphabète ou d’ illettré, demandé donc à un agréger de venir enseigné en collège et à un professeur des collèges de venir enseigné en primaire!!!???, des élèves en surnombre du primaire au secondaire et peu motivé, une société qui admire les footballeurs qui se gavent comme des oies de “salaires”(benzema à l’époque à L’OL ne percevait que 450.000 euros) (ribery le converti) exorbitants 750.000 euros par mois!!! Alors que les sages femmes ne sont toujours pas satisfaites de leurs situations, elles ont été reçu que début mars par madame Touraine alors que la FFF pour la tentative de mot d’ordre de grève pour la D1(la taxation de plus d’impôts pour les clubs et les joueurs) la FFF et les représentants des joueurs ont très vite obtenu un rendez-vous, au bout de quinze jours mi janvier 2014, des professeurs MAL RÉMUNÉRÉS, DEUX MILLIONS SIX CENT MILLE EUROS PAR JOUR POUR LA GUERRE AU MALI etc…etc.., les inspecteurs d’académies qui sont très amis avec les éditeurs de manuels scolaires ainsi que les professeurs d’universités!!!??? les élèves des écoles primaires et maternelles ne seront pas meilleurs(pour de meilleurs résultats) s’ils doivent aller un peu plus à l’école, il faut moins d’élèves par classes 18 c’est le maximum que l’on puisse accepté, le matin les matières les plus “ardues” et l’après-midi les activités artistiques,culturelles et sportives et jeux pour les plus petits et ne me parler pas de chrono biologie. HUMANISER LA TERRE. c’est ce que l’on demande, je crois savoir que le budget de l’éducation nationale est au deuxième rang ou troisième rang parmi les autres budgets de la nation??? Posons nous les bonnes et réelles questions pour l’avenir de nos enfants et que cesse la crétinerie et la médiocrité de nos soit disant ministres qui se sont succédé et donc les tentatives” avortées” de nous faire avaler toutes leurs réformes si je puis dire IMBUVABLES!
A Pat.R vous évoquez l’illétrisme et l’analphabétisation grandissante… commencez-donc par relire votre commentaire.
Dans votre long discours débordant de noirceur quelques remarques pertinentes mais trop peu visible dans les nombreuses remarques sans fondement. Dommage.
Réduire les difficultés d’une éducation qui réussirait à tous par l’intérêt de notre jeunesse (au sens large) pour un sport serait donner à votre tour une importance surréaliste au foot dans notre société.
Je vous invite à lire en profondeur les objectifs (pour les moyens nous aurions effectivement des choses à modifier) de cette réforme.
Pourquoi cette réforme ne prévoit-elle pas de déléguer à l’Éducation Nationale la gestion des activités péri-scolaires afin de mieux articuler la coordination pédagogique entre activité scolaire et péri-scolaire ? Ce transfert de compétence des communes vers l’État favoriserait la possibilité que “l’Éducation” Nationale ne soit pas qu’un lieu de diffusion de savoir scolaire et de préparation au marché du travail mais bien une institution qui participe à l’éducation globale et citoyenne de nos enfants.
Les villes pourraient conserver la gestion de l’animation des centres de loisirs pendant les congés scolaires et être soulagées de cette charge budgétaire qui ne répond qu’à un besoin de “garde d’enfants” sans avoir les moyens d’une réelle coordination entre les équipes enseignantes et les équipes d’animation (sauf certaines initiatives locales).
De plus il est de plus en plus difficile pour beaucoup de parent d’entendre que les enseignants ne sont pas des éducateurs et qu’en conséquence l’Education Nationale n’a plus vocation a éduquer. Il m’est arrivé d’entendre de la part d’enseignants ou de directeurs d’établissement que l’école attend des enfants d’ores et déjà éduqué, il ne faut pas s’étonner dans ces conditions que la question de l’alliance éducative parents-enseignants soit à ce point mise à mal.
A propos des rythmes scolaires à Chevilly-Larue
Stéphanie Daumin donne son avis et celui de la liste «Chevilly-Larue, la ville qui avance» quant à la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires…
http://www.chevilly-larue-lavillequiavance.fr/?A-propos-des-rythmes-scolaires
La “réforme” (une réforme améliore les choses…) a un fond positif, cependant, la rapidité de sa mise en place, l’inégalité de traitement qu’elle met en place et la désorganisation de la journée des enfants qu’elle a crée demande à ce qu’une pause soit effectuée dans son application. Cette pause salvatrice devra permettre aux professionnels de l’éducation (et par pitié, virez nous les lobbystes du tourisme des ministères et des cercles de réflexions) ET des maires de déterminer les bases d’une révision de l’application de cette réforme.
Il faut comprendre l’enjeu, l’Ecole et l’Education se doivent d’être nationales alors que nous assistons à des applications et des traitements de la journée totalement différent entre les communes. Les élèves devraient être les principaux bénéficiaires, ils en sont les première victimes…
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