Alors que la loi du 19 décembre 2007 du financement de la sécurité sociale permet aux centres de planification et d’éducation familiale (Cpef) de pratiquer des IVG (interruptions volontaires de grossesse) médicamenteuses, à condition de conclure une convention avec établissement de santé public ou privé, le Conseil général a voté cette possibilité au niveau du Val de Marne, lors de sa séance plénière de ce lundi 30 juin.
Cette solution de relais via les Cpef, centres de proximité où travaillent des médecins, psychologues, conseillers conjugaux… vise à réduire les difficultés que rencontrent les femmes qui souhaitent interrompre leur grossesse du fait du faible nombre d’établissements pratiquant les IVG, et répond à une préconisation du schéma régional organisationnel des soins (SROS) d’Ile de France.
D’abord Villejuif et Créteil
Concrètement, cette mise en place commencera par une expérimentation dans deux CPEF volontaires : ceux de Villejuif (22, avenue de Stalingrad) et de Créteil (4, rue Edgar-Degas). Le dispositif sera ensuite élargi en fonction de la demande et des possibilités.
La formation des équipes CPEF (médicales et paramédicales) sera assurée et prise en charge par le REHVO (réseau Entre l’Hôpital, la Ville pour l’Orthogénie) qui évaluera les pratiques et garantira les protocoles.
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