La 33 ème édition du festival de cinéma L’Oeil vers démarre ce mercredi 29 novembre pour deux semaines. A travers ses 16 films présentés dans 10 villes, cette édition explore la société algérienne actuelle dans ses impasses (préparation d’une expédition clandestine pour rejoindre l’Espagne,
désoeuvrement des jeunes d’une cité, processus électoral…), mais aussi sa culture avec notamment un documentaire sur l’émergence de la première génération de danseurs contemporains, plonge dans l’intimité de drames familiaux comme ce chauffeur de taxi qui ne sait pas s’il doit ou non révéler son infertilité à son épouse ou cette mère qui enterre son fils, doublement meurtrie par l’intuition qu’il a été tué par son autre fils, dirigeant d’un maquis islamiste. Le festival n’oublie pas le poids de l’histoire récent de la société algérienne, avec deux films dont un documentaire sur la guerre d’Algérie et une évocation des années 1990, et voyage dans toute la géographie de ce vaste pays, d’Alger à Mostaganem en passant par la traversée somptueuse des hameaux enclavés des monts Daïa.
A voir du 19 novembre au 2 décembre. Les projections sont accompagnées de rencontres et de débats, tout au long de la quinzaine.
Télécharger la présentation des films et des lieux.
Voir le programme complet sur le site du festival.
Le coup d’envoi sera donné à 20h30 ce mercredi à l’espace Jean Vilar d’Arcueil, avec la projection de Une journée ordinaire de Bahia Allouache et de Les terrasses de Merzak Allouache, suivie d’un débat en présence des équipes de réalisation. Entrée gratuite sur réservation au 01 41 24 25 55
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