L’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) du Val de Marne connaît depuis plusieurs années un malaise social, au point qu’était examinée hier en référé par le tribunal de Melun une demande d’expertise sociale externe par le CHSCT (Comité hygiène et sécurité des conditions de travail) de l’association.
Dans le Val de Marne, l’association gère 14 établissements qui accueillent des personnes handicapées adultes et enfants.
Le début du malaise remonte à 2011, date à laquelle quatre médecins dénoncent l’association pour maltraitances sur personnel. S’en suit une enquête interne avec le CHSCT. “On a essayé de travailler en confiance mais cela n’a rien donné. Il y a eu des réunions de travail mais sans restitution“, indique Emmanuela Oliveira, secrétaire du Comité d’entreprise. “Pour pouvoir prendre en compte cette enquête, il aurait fallu des éléments factuels et circonstanciés. Or, les témoignages étaient anonymes. Il a donc été décidé de faire appel à un organisme externe pour auditer les risques psycho-sociaux, sur l’ensemble des établissements. Le problème est que la personne chargée de cet audit a eu des problèmes de santé et s’est arrêtée après avoir audité les établissements d’adultes, partie qui a bien donné lieu à restitution, indique Eric Baumié, président de l’Apajh 94. “Nous n’avons eu aucune restitution“, maintient Emmanuela Oliveira.
En juin 2014, le CHSCT s’inquiète à nouveau de la situation suite à la démission de quatre personnes en 2 mois au sein de la direction générale et à la récurrence de congés maladie. “En septembre, je suis tombée sur une collègue de la direction générale en pleurs, en raison notamment de dénigrement de son travail. Suite à cela, j’ai récupéré des témoignages effarants et alerté à nouveau le CHSCT“, reprend Emmanuela Oliveira. Le 30 septembre, le CHSCT dépose alors un droit d’alerte pour danger grave et imminent au niveau de la direction générale de l’association, procédure qui doit donner lieu à une enquête.
Le 23 octobre, le Conseil d’administration de l’association se passe dans un climat houleux. “Le droit d’alerte n’apparaissait pas dans l’ordre du jour et était minimisé par le président. J’ai rappelé aux administrateurs la peur des salariés et le directeur général a hurlé en indiquant qu’il porterait plainte contre toute personne qui aurait parlé. J’ai expliqué que c’était suite à ce type de réaction que nous avions recueilli les témoignages de manière anonyme. Ceux-ci font état de rabaissement des salariés, propos grossiers, jugement personnel sur la vie privée des salariés… et encore de certains recrutements sans procédure. Ce que nous souhaitons aujourd’hui est qu’il y ait une enquête réalisée par un organisme externe auprès de qui puissent se confier les salariés. Jamais ils n’accepteront de s’exprimer dans le cadre d’une enquête interne“, détaille Emmanuela Oliveira.
Ce jeudi, c’est au tribunal administratif qu’était exposée la situation. Suite à une demande d’expertise externe par le CHSCT, le président de l’association a en effet déposé un référé au tribunal pour ne pas procéder à cette expertise extérieure. “Au vu des éléments non fournis par le CHSCT pour justifier de cette demande, l’expertise externe me semble inadéquate, explique Eric Baumié. Nous avons décidé de mener une enquête interne. Deux élus du CHSCT ainsi que le président du CHSCT, également vice-président de l’APAJH 94, et moi-même, avons déjà constitué un groupe de travail. Nous nous sommes réunis une première fois pour échanger sur un questionnaire à proposer aux salariés. Un second rendez-vous est programmé ces jours-ci pour le finaliser. Concernant les démissions, elles ne sont pas liées à un mauvais climat du siège, et à propos de la demande d’anonymat, il est légitime de demander de corroborer des faits pour ne pas pouvoir dire n’importe quoi, poursuit le président de l’association. Concernant cette affirmation de danger grave et imminent, il y a certainement des salariés qui se sont plaints, mais je ne comprends pas que personne ne soit venu m’en parler. Ma porte est toujours ouverte, je suis un président bénévole et mon job n’est pas de virer les gens. J’aurais pu calmer les choses avant de déclencher toute cette mobilisation. De toutes façons, on ne peut accompagner des personnes en situation de handicap que si l’on va bien.”
Entre temps, le syndicat CGT, majoritaire au sein de l’Apahj 94 a publié un communiqué pour alerter sur la situation. Le syndicat a également écrit à l’ARS et au Conseil général du Val de Marne qui financent l’association. Une communication qui a achevé d’agacer l’état major de l’association.
Ce jeudi, le tribunal a décidé de renvoyer l’examen de la demande en référé du président de l’Apahj pour annuler la demande d’enquête externe, au 24 novembre, à la demande des représentants du CHSCT.
Ça continue toujours… je pleure. IME LE GUILLANT
C’est énervant de voir que ça continue… avant je travaillé dans un établissement ou les amp et AS étaient aussi infirmières, éducateur et secrétaire (on devait répondre au téléphone même en plein boulot sous peines d’avertissement car la secrétaire est seule et ne peut pas tout faire = nièce ou maîtresse du directeur ????). Si un soignant oublié de donner les médicaments (surcharge de travail, fatigue psychologique et physique. ..) il avait un avertissement, et si en plus on voulait exprimer notre mécontentement on était juste viré. On nous dit ensuite que nous sommes pas obligé de donner les médicaments (effectivement pas notifié sur la fiche de poste).
On parle de maltraitance Ok, a quand la maltraitance envers les salariés. La direction, les résidents et les familles, sa fait beaucoup pour quelques employés mais sa c’est pas grave.
Les collègues en arrêt du jour au lendemain, les collègues en dépression, les collègues qui pleurent dans les vestiaires. … arriver au travail à reculons pressé que la journée finisse…
La psychologue et les médecins qui passe 1 fois par semaine avec des beaux discours bien fait mais qui viennent jamais sur le terrain voir ce qu’on vie.
Les promotions fulgurante des secrétaires comptables qui deviennent chef de service alors qu’elles y connaissances rien en soin .
Métier non valoriser et surtout des conditions de travail qui dégoûte du Médico social. ..
Moi aussi j’ai craqué. J’ai demissionė alors que la direction à pas bouger vue qu’elle fait son boulot à merveille.
Je suis content de travailler en IME aujourd’hui ou je peux avoir une réunion “pluridisciplinaire” chaque semaine (infirmière, chef de service, psychologue, directeur, Éducateur, amp, psychomot, ergo…) on est vraiment écouté, on est relayé sur le terrain même par les chef de service. Les psychologues travaillent sur le terrain auprès des autres soignant pour une meilleure pratique.
Je travaille moi même dans une association et je suis choquée par ce malaise dans une structure a vocation sociale. Je vois ma mère dépérir d’année en année avec des problèmes physique et mental de plus en plus important, liées au stress au travail. Elle s’est fait a plusieurs reprises agressée violemment par des résidents (ainsi que ses collègues) sans que la direction ne fasse rien pour remédier rapidement a la situation. Au contraire ils multiplient les sanctions disciplinaires envers les salariés comme pour les pousser vers la sortie.. Pour moi qui suit dans une structure ou l’on prône le dialogue avant tout, je me sent dépasser.
Tout le monde souffre de cette situation, les familles devraient elles aussi se mobiliser.
C’est scandaleux, Lundi aura lieu les Trophée de L’APAJH avec pléthore d’artiste et politique pour récompenser des actions mise en places pour les personnes handicapés (ce qui est très bien). Mr Jean-Louis Garcia qui est le président de la fédération APAJH devrais aussi se pencher sur les dirigeants des différents établissements afin de constater dans quelle conditions sont traités les salariés qui accompagnent aux quotidien ces personnes et ça on en parle pas…. A quand les trophée de l’APAJH pour la BIENTRAITANCE des salariés et des conditions de travail dans les Etablissement?
Il faut être né de la dernière pluie pour croire qu’un employé peut avoir une conversation ouverte avec son supérieur. On marche sur des oeufs. Celui-ci pense à sa place avant tout, s’il a besoin de se débarasser des employés qui n’aiment pas sa façon de diriger, il aura aucun remord. Que se soit PDG, DG, D, Direction adjointe, ils sont tous pareils. Aller dire a haute voix qu’ils abusent de leurs pouvoirs, qu’ils se servent du personnels, qu’ils font des économies en embauchant pas….
En guise de reponses, ils feront tout pour nous pousser à la faute qui nous fera juste demisionnier ou licencier.
Horaires de plus en plus tôt et/ou plus en plus tard. …. personnels absent non remplacé, charge de travail exagérer, fatigabilité du personnel en danger. 2 veilleurs de nuit pour 40 résidents qui peuvent parfois se montre violent. Manque de reconnaissance du travail du personnel soignant, prime à la tête du client (les léches bottes de la direction)…. Que les médias s’empare de l’affaire et que le personnel soit soudés pour une grève générale. Les familles des résidents aussi veulent être entendu.
La politique des copains-coquins n’est pas une nouveauté à l’APAJH. Elle existe depuis de nombreuses années. Beaucoup en ont fait les frais. Tout cela ne fait que confirmer une chose, les établissements accueillant des personnes handicapées sont bien souvent de vrais nids de vipères.
1 er pb: SERANO adjoint de Baulier qui Harcéle ,à voir le personnage 30 secondes tout est dit!!!
Celui-ci est d’ailleurs connu….voir ses antécédents et son lourd passif de harceleur, et en passant d’incompétent.
2éme pb) Baumier poids mort qui couvre son copain SERANO
Et cela continue ils se recrutent entre copains…
Si les gens se plaignent de manière non anonyme, et donc qu’ils égratignent la Direction, il va de soit que leur avancement professionnel et leurs taches professionnelles seront grandement réduites.
Faudrait-être simple d’esprit pour croire qu’un directeur/chef, va nous écouter lui faire des griefs sans nous en porter préjudice ensuite.
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