Dans un communiqué, Daniel Breuiller, conseiller général et maire EELV d’Arcueil, s’est félicité du lancement de la mission d’information et d’évaluation sur la suppression des départements votée par le Conseil général du Val de Marne et dont la première réunion s’est tenue ce lundi 3 février, tout en rappelant que son objet est aussi la réforme territoriale.
“Toute suppression d’une institution ne peut se penser qu’en lien avec l’organisation territoriale, et en garantissant la poursuite des missions de service public que la loi confère à cette institution ou qu’elle a elle-même décidé de développer. Pour les écologistes, les échelons à renforcer sont région, intercommunalités et communes. Mais la loi qui supprime les intercommunalités actuelles en petite couronne pour créer une métropole de 6,5 M d’habitants, fait des départements l’échelon intermédiaire entre communes et métropole absolument indispensable. Il est évidemment nécessaire de distinguer les institutions et leur suppression éventuelle, de la suppression des politiques conduites. La question est bien : quelle organisation territoriale pour conduire des politiques publiques efficaces, renforcer le service public, le principe de subsidiarité et l’enjeu démocratique, et permettre la construction d’une métropole appuyée sur la dynamique des territoires et capable de dépasser certains égoïsmes locaux ?” détaille l’élu.
Je ne suis pas sûr que l’échelon intermédiaire indispensable entre la métropole parisienne de 6 Mh et les communes soient les 4 départements institués par De Gaulle.
Les Agglo de la loi Chevènement sont de tailles plus humaines (vers les 200 000 habitants).
L’an dernier, en début d’année, on pensait encore rendre obligatoire leur regroupement à 300 000, et en fin d’année les députés les supprimaient carrément ! Personnellement je ne vois pas de grande différence entre des regroupements de 200, 250, ou 300 000 habitants. En revanche, ce n’est pas la même chose qu’un département.
Le département devrait devenir une circonscription d’action sociale de la Région Ile de France (ce qu’il est déjà pour la plupart des gens).
Le vrai problème est la création de réelles unités territoriales à taille humaine à l’intérieur de l’immense banlieue parisienne, et les agglos, une fois démocratisées (avec élections directe des conseillers d’agglo) me semblent la bonne dimension.
Voyez ma réflexion sur ce problème “mégapoles/banlieues” ici :
http://lipietz.net/spip.php?article2991
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