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Municipales 2014 | | 06/02/2014
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Municipales Villeneuve St- Georges : porte-à-porte avec l’équipe Gaudin

Municipales Villeneuve St- Georges : porte-à-porte avec l’équipe Gaudin

Porte a porte Equipe Gaudin VSGLe plan de Villeneuve-Saint-Georges collé au mur de la permanence de Philippe Gaudin, candidat sans étiquette (soutien UMP-UDI-Modem-DLR) aux municipales, devient de plus en plus rose. Une fois visitées par l’équipe de campagne, les rues sont surlignées au marqueur. Depuis septembre, tous les soirs à partir de 18 heures, ils toquent chez les Villeneuvois, « avec l’objectif de visiter les 12 500 foyers »

explique Éric Colson, conseiller municipal et « théoricien » des rencontres de palier. « Cet été j’étais inquiet : je ne savais pas comment se sortir des pattes du FN. C’est de notre responsabilité de droite républicaine de faire baisser le Front national. Pour le déminer, rien ne vaut le porte-à-porte. » Jusqu’en décembre, il s’agissait d’encourager les habitants à s’inscrire sur les listes. « 859 Villeneuvois et 69 ressortissants européens se sont inscrits, dont une bonne moitié suite à notre démarche » évalue Éric Colson. Les habitants des pavillons ont déjà tous reçu l’équipe, c’est désormais au tour des « grands ensembles ».

Travaillant en binôme et essayant d’allier un homme à une femme, les militants  d’Agir 2014 s’immergent ce soir là dans la cité Sellier présenter leur candidat. « 78% des logements sociaux de la ville sont concentrés sur un kilomètre carré » précise Éric Colson à ses compagnons sur le chemin.

Eric Colson et Rigueur Withelyne 3

Loin des clichés sur les cités, personne ne traîne ici dans la nuit et les murs ne portent qu’un seul tag «Habiba» (ma chérie en Arabe). Mais les poubelles, trop petites, débordent, les plafonds des cages d’escalier pourrissent et les portes usées laissent entrer les courants d’air et ne ferment plus. Plus le cahier des doléances est lourd, et plus l’opposition rencontre un accueil favorable. « Ici on a encore des tuyaux en plomb, se désole une femme d’une cinquantaine d’années, et mon courrier, il est toujours mouillé. » « Le porte-à-porte permet de faire ressortir les problèmes, motive Éric Colson. Suite à notre visite, les habitants viennent parfois à la permanence nous en parler. Alors nous réfléchissons à ce que nous pourrons faire ».

C’est aussi l’occasion de faire des recrues, comme Rigueur Withelyne,  étudiante en master de droit et habitante de l’ensemble Sellier. Après que l’équipe est passée chez elle, elle est venue à la permanence pour s’engager. « Le lendemain, je faisais du porte-à-porte » s’amuse-t-elle. Elle est là aussi ce soir et sait comment parler à ses voisins. Les unes après les autres, les portes s’ouvrent dans des effluves de bons dîners familiaux.

Les plus frileux, rares, parlent derrière la porte fermée, essayant de couvrir les aboiements de leurs chiens. D’autres abordent des discussions plus longues, obligés d’appuyer sur l’interrupteur chaque minute. « Eh bien à ce Philippe Gaudin,  dîtes lui qu’il remue la merde, on vit dans un taudis, et pourtant il est conseiller municipal ! » s’énerve un habitant sorti descendre ses poubelles. « Mais non justement ! s’évertue à expliquer Jean Gimenez, il est dans l’opposition, il n’a aucun pouvoir, c’est en votant pour lui qu’il pourra changer les choses », promet le militant.

« Vous connaissez la politique de la ville ? » demande une colistière à une femme entourée de deux petits garçons en pyjama. « Non pas du tout » avoue la jeune mère. La militante détaille alors les dossiers qui fâchent comme l’école des Poètes et la passerelle (voir interview de la maire, Sylvie Altman, à ce sujet). « En tous cas vous avez bien fait de passer, parce que votre papier, si vous l’aviez laissé uniquement dans la boîte, je l’aurais jeté sans même le regarder. – Nous avons un site internet, n’hésitez pas à aller le voir » conclut la candidate, en lui laissant un tract.

Eric Colson et Rigueur Withelyne 2

A 20 heures, les deux derniers immeubles de la cité Sellier sont terminés. Cela tombe bien : « Nous arrêtons toujours à 20 heures parce que les gens regardent le journal télévisé. Et avec tout ce qu’il se passe en ce moment, c’est une bonne chose pour nous ! » plaisante Eric Colson. En rentrant à la permanence, il surlignera deux autres allées en rose.

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