Les futures rues du pôle Pasteur de Limeil-Brévannes doivent-elles s’appeler Olympe-de-Gouges, auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, militante de l’abolition de l’esclavage, Danielle-Mitterrand et Germaine-Tillion, figures de la résistance lors de la seconde guerre mondiale et, pour Danielle Mitterrand, épouse d’un président de la République, ou plutôt Julie-Victoire Daubié, première femme acceptée à se présenter au baccalauréat, Louise du Pierry, première femme professeur à la Sorbonne et Madeleine Brès, première femme à obtenir le diplôme de docteur en médecine?
Alors que ces rues n’existent pas encore et que l’ancienne municipalité les avaient baptisées des trois premiers noms cités, la nouvelle maire UMP de la ville, Françoise Lecoufle a proposé de les changer au profit des trois noms de femmes cités ensuite “pionnières dans le domaine de leurs études.” Une décision qui a provoqué la colère d’un habitant, extérieur au Conseil municipal, provoquant une suspension de séance.
Du côté des élus d’opposition de gauche, cette décision est inadmissible et chacun a fait part de son indignation, citant les symboles de résistance incarnés par les femmes qui avaient été choisies. “Ce travail de sape idéologique nauséabonde mené conjointement par l’UMP et le FN est inquiétant pour tous les habitants de notre ville“, commente le PRG dans un communiqué tandis que le Front de Gauche dénonce un “choix intolérable et honteux.” De son côté, la maire a défendu son choix par souci de cohérence en raison de la proximité de ce quartier avec des écoles, ajoutant qu’il y a déjà des rues au nom de résistants à Limeil, citant la rue Pierre et Angèle Le Hen, et annonçant un projet de monument aux morts dédié à la guerre 14-18 au sein du cimetière.
Voir cet échange lors du Conseil municipal sur sa retransmission vidéo réalisée par la ville, au temps 1h42.
Si on se bat pour des noms de rues, c’est pour honorer le devoir de mémoire pour nos doyens et nos enfants et défendre les valeurs de la république, alors oui il y a plus urgent et pourtant à peine élue depuis 3 mois, Madame le Maire débaptise ces noms de rues ? C’est paradoxal tout de même d’autant plus qu’elle les remplace par des noms de femmes pionnières dans l’éducation que personne ne connait ! Cette décision fait que Madame le Maire oppose des femmes entre elles. Si, pour honorer des femmes pionnières dans l’éducation, on sacrifie des femmes dont les valeurs sont également des valeurs pionnières dans l’éducation, ça mérite peut-être qu’on s’indigne ! Ne pensez-vous pas qu’il est essentiel dans la formation citoyenne d’un enfant que son enseignant, ou parent, puisse lui expliquer qui était Olympe de Gouges ou encore Germaine Tillion !
Je pense que ça fait partie de leur inscription dans la vie démocratique de notre pays ! Et là, ce n’est ni une affaire de gauche, ni une affaire de droite. C’est l’affaire de la République.
En quoi serait-il inamissible de donner un autre de rue, qui ne les portent pas encore ? D autant plus que les noms proposes et les personnes les incarnant, n ont rien d anti démocratique, et ont également le droit à la postérité. PRG ne representant personne et front de gauche aux abois, trouvez autre chose pour exister… Désolé.
Si on cherche bien jamais un nom de rue n a résolu le chômage !!!
Comme limeil a un passé hospitalier on peut peut être trouver des femmes ayant marquée la ville
Sinon allons dans les arts ou donnons des noms de fleurs
Mais évitons de baptiser nos rues dans les héros des parties politiques
Lorsque le temps et les maires passent les habitants sont pris en otages en déclinant des adresses du style rue Lénine fidèle Castro ou autre!!!
Et pourquoi pas une participation des enfants des écoles à la recherche des noms qui ont marqués l histoire de la ville
Y a pas plus important sérieusement que de se battre pour des noms de rue.
Je cite quelques exemples :
lutter contre le chômage
les retraites
l’emploi des jeunes
la réussite scolaire
l’apprentissage scolaire
construire des crèches
les emplois à la personne
développer les transports en commun
développer les énergies propres
pérenniser les ressources financières des communes.
…
En même temps, moi je dis ça, mais je ne dis rien.
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