Le Val de Marne compte 30,34% de logements sociaux sur un parc de 563 535 résidences principales au 1er janvier 2013 contre 30% au 1er janvier 2012 indique le rapport d’activité des services de l’Etat dans le Val de Marne 2013. Ce qui représente environ 171 000 logements sociaux dans le département.
Dans le Val de de Marne comme généralement en région parisienne, la répartition de ces logements sociaux est plus particulièrement concentrée dans certaines communes. Ainsi l’Observatoire du logement social (OLS) en Ile de France note-t-il que 16 communes d’Ile de France concentrent un quart de ses logements sociaux.
Selon le rapport d’activité de la préfecture, le taux de logements sociaux est supérieur à 40% dans huit communes du Val de Marne (Alfortville, Arcueil, Bonneuil, Chevilly-Larue, Créteil, Gentilly, Orly et Valenton). Il est inférieur à l’objectif de 25% imposé par la loi du 18 janvier 2013 dans 20 communes : Ablon-sur-Seine, Bry-sur-Marne, Charenton-le-Pont, Le Perreux-sur-Marne, Le Plessis-Trévise, Maisons-Alfort, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Nogent-sur-Marne, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Périgny-sur-Yerres, Rungis, Saint Mandé, Saint Maur-des-Fossés, Saint Maurice, Santeny, Sucy-en-Brie, Villecresnes et Vincennes.
Entre moins de 6 et 16 € du m2
Les loyers varient aussi d’un type de logement social à l’autre. Dans le Val de Marne, 47% des logements sociaux ont un loyer inférieur ou égal à 6 euros le m2, 33 % entre 6 et 7,5 €, 18% entre 7,5 et 10,5 € et 3% entre 10,5 et 16 € le m2.
Plusieurs villes se sont mises au logement social entre 2012 et 2013
Ci-dessous le détail de la répartition des logements sociaux par ville, fournies par l’OLS, au 1er janvier 2013 et au 1er janvier 2012. Attention, ces données ne comprennent pas les logements non conventionnés appartenant aux entreprises publiques locales (EPL), le chiffre total est donc inférieur de quelques points à celui de la totalité des logements sociaux décomptés SRU. Une colonne rappelle également le nombre de logements en résidence principale par ville en 2011 (données de l’Insee). Dans certaines communes, qui comptaient très peu de logements sociaux, la progression en pourcentage a été très forte entre 2012 et 2013. Ainsi en est-il par exemple d’Ormesson-sur-Marne, qui compte moins de 2% de logements sociaux, mais a progressé de 60% entre 2012 et 2013 en passant de 28 à 70 logements sociaux. Idem au Perreux-sur-Marne, qui a augmenté son parc de logements sociaux de plus de 30% entre 2012 et 2013 tout en restant en-deçà de la barre des 10%.
Télécharger les données relatives à l’ensemble de l’Ile de France en 2013, et en 2012.
Ville | Logements sociaux 2013* | Logements sociaux 2012* | Progression 2012/2013 | Progression en % | Nombre de logements en résidence principale 2011** |
Ablon-sur-Seine | 298 | 298 | 0 | 0,00% | 2285 |
Alfortville | 8 349 | 8 059 | 290 | 3,47% | 19 874 |
Arcueil | 3 928 | 3 862 | 66 | 1,68% | 8 968 |
Boissy-Saint-Léger | 2 075 | 2 054 | 21 | 1,01% | 6 008 |
Bonneuil-sur-Marne | 4 179 | 4 060 | 119 | 2,85% | 6 210 |
Bry-sur-Marne | 786 | 791 | -5 | -0,64% | 6 608 |
Cachan | 3 445 | 3 438 | 7 | 0,20% | 12 024 |
Champigny-sur-Marne | 11 812 | 11 629 | 183 | 1,55% | 29 266 |
Charenton-le-Pont | 3 752 | 3 757 | -5 | -0,13% | 13 782 |
Chennevières-sur-Marne | 1 754 | 1 761 | -7 | -0,40% | 7 152 |
Chevilly-Larue | 2 942 | 2 945 | -3 | -0,10% | 7 441 |
Choisy-le-Roi | 5 941 | 5 934 | 7 | 0,12% | 17 430 |
Créteil | 13 606 | 13 433 | 173 | 1,27% | 35 870 |
Fontenay-sous-Bois | 7 150 | 6 634 | 516 | 7,22% | 22 255 |
Fresnes | 2 768 | 2 703 | 65 | 2,35% | 10 084 |
Gentilly | 3 997 | 3 998 | 1 | -0,03% | 7 596 |
L’Haÿ-les-Roses | 3 094 | 3 082 | 12 | 0,39% | 12 472 |
Ivry-sur-Seine | 9 498 | 9 553 | -55 | -0,58% | 25 730 |
Joinville-le-Pont | 2 204 | 2 205 | 1 | -0,05% | 8 345 |
Le Kremlin-Bicêtre | 4 093 | 4 091 | 2 | 0,05% | 11 772 |
Limeil-Brévannes | 2 215 | 2 165 | 50 | 2,26% | 7 726 |
Maisons-Alfort | 6 153 | 6 152 | 1 | 0,02% | 24 745 |
Mandres-les-Roses | 102 | 102 | 0 | 0,00% | 1 577 |
Marolles-en-Brie | 195 | 195 | 0 | 0,00% | 1 736 |
Nogent-sur-Marne | 1 737 | 1 741 | 4 | -0,23% | 14 750 |
Noiseau | 252 | 206 | 46 | 18,25% | 1 807 |
Orly | 5 027 | 4 925 | 102 | 2,03% | 8 323 |
Ormesson-sur-Marne | 70 | 28 | 42 | 60,00% | 3 713 |
Périgny-sur-Yerres | 48 | 48 | 0 | 0,00% | 881 |
Le Perreux-sur-Marne | 1 086 | 736 | 350 | 32,23% | 14 574 |
Le Plessis-Trévise | 1 415 | 1 360 | 55 | 3,89% | 7 844 |
La Queue-en-Brie | 1 075 | 1 036 | 39 | 3,63% | 4 097 |
Rungis | 409 | 410 | -1 | -0,24% | 2 281 |
Saint-Mandé | 919 | 847 | 72 | 7,83% | 10 373 |
Saint-Maur-des-Fossés | 2 401 | 2 349 | 52 | 2,17% | 33 912 |
Saint-Maurice | 1 545 | 1 556 | -11 | -0,71% | 6 646 |
Santeny | 135 | 123 | 12 | 8,89% | 1 344 |
Sucy-en-Brie | 1 976 | 1 952 | 24 | 1,21% | 10 017 |
Thiais | 2 361 | 2 253 | 108 | 4,57% | 11 782 |
Valenton | 2 820 | 2 589 | 231 | 8,19% | 4 118 |
Villecresnes | 317 | 317 | 0 | 0,00% | 3 583 |
Villejuif | 8 830 | 8 354 | 476 | 5,39% | 23 161 |
Villeneuve-le-Roi | 1 712 | 1 721 | -9 | -0,53% | 7 423 |
Villeneuve-Saint-Georges | 4 188 | 4 140 | 48 | 1,15% | 12 345 |
Villiers-sur-Marne | 3 102 | 3 134 | 32 | -1,03% | 10 430 |
Vincennes | 2 205 | 2 098 | 107 | 4,85% | 24 613 |
Vitry-sur-Seine | 12 884 | 12 622 | 262 | 2,03% | 33 837 |
Total | 160 850* | 157 446* | 3404* | 2,12% | 558810** |
* Source chiffres logements sociaux : DRIEA – RPLS au 1er janvier 2013, traitements OLS, données hors logements non conventionnés des EPL (Entreprises publiques locales)Plus données sur le site de l’OLS | |||||
** Source nombre de logements en résidence principale : Insee 2011 |
Pour tout ceux, y compris sur ce forum (Val de Marnais), qui affirment encore en 2015, que logement social va forcément de pair avec défiguration du paysage, je recommande d’aller se promener du coté du Plessis-Trévise limite Chennevières, et d’y constater à quel point cette affirmation à l’emporte pièce n’a plus cours.
Je précise que les ensembles de logements sociaux qui y ont été construits datent de plus de 5 ans et qu’ils n’ont pas atteint des sommets en matière de cout.
Ce prétexte obsolète, est toujours celui invoqué par nombre de maires du département, pour justifier leur non investissement et leur négligence sur ce dossier.
C’est l’argument “choc” qu’utilisent et qu’ont utilisés tous les élus de Saint-Maur depuis 40 ans, depuis Beaumont, en passant par Plagnol et jusqu’à Berrios, pour ne pas investir dans le logement social et pour, de façon très démagogique et électoraliste conserver une part substantielle de leur électorat, lequel électorat est très soucieux de l’aspect du paysage urbain environnant sa propriété principale, car ce critère constitue une des valeurs ajoutée à son placement immobilier, ou a contrario, le déprécie sur le marché.
Les maires de Saint-Maur justifient ainsi les parts astronomiques du budget qui partent chaque année en paiement d’amendes qui leurs sont infligées par l’Etat, pour déficit en logement social sur le territoire de leur commune.
C’est aussi avec cet argument que les maires de Saint-Maur justifient leur non-participation à des projets de transport départementaux ou régionaux, vitaux et d’envergure, comme par exemple le Grand Paris, qui, à l’ère des transports souterrains, va – c’est bien évident – “défigurer” tout le paysage urbain environnant son tracé.
Et c’est donc un soulagement pour Saint-Maur de ne pas y prendre part, car “il aurait pu nuire à l’aspect pastoral de la ville”.
Cette politique pénalise les habitants des classes moyenne et classes moyennes inférieures, lesquelles restent non seulement des années, même – et c’est fréquent – des décénnies, en attente d’un logement social, mais qui en plus se voient privées d’une désserte de proximité par les réseaux de transports publics, ceux là même qui leurs sont indispensables pour se rendre sur les lieux de formation ou de travail. Le tissu économique de Saint-Maur restant à ce jour à l’état quasi embyonnaire.
Saint-Maur-des-Fossés, ville de 75 000 ames qui, chaque jour un peu plus, sinistre et enclave socio-économiquement ses habitants des classes moyennes.
Bonjour
Les chiffres pour le Perreux n’ont rien à voir avec la réalité
Il n’y a jamais eu 350 logement de construits entre 2012 et 2013.
Sur le Perreux on tourne à quelques dizaines par an.
Voilà des années qu’on reste entre 8 et 9% de logements sociaux
Voilà, il fallait le rappeler
Bonne journée à tous
Joseph
C’est bon, on a ce qui faut, merci. Le compte est bon. Les villes communistes et socialistes ne sont plus à taille humaine et on entasse les gens comme du bétail dans des bonnes grosses cités où la délinquance, l’insécurité, la saleté, la drogue règnent en maître. Les élus d’extrême-gauche nous ont construit de bons gros ghettos : merci à eux qui n’y vivent surement pas !
Plus de 30% de logements sociaux dans le Val-de-Marne quand la loi en impose 25% ? La loi est donc respectée à l’échelle du territoire départemental… La question n’est donc pas de construire encore des logements sociaux mais de regarder ceux qui vivent encore dedans et qui payent des sur-loyers ! Eux devraient en sortir pour laisser la place à ceux qui en ont besoin.
Malheureusement non, certaines villes, et certains maires, ont fait du logement social leur carte de visite.
Champigny trône à 40% de social, et souhaite passer à 50% puis 60 !
C’est énorme.
Ainsi le maire s’assure sa réélection, d’ailleurs selon les chiffres officiels de la Mairie, c’est dans les quartiers sociaux où le maire a fait presque 80% lors des municipales, et bizarrement, dans les quartiers pavillonnaires, il a fait bien moins….
Sans doute, les taxes que paient ces gens…
Ben vui, ne soyons pas bêtes, le social doit bien être financé par quelqu’un.
Mais trop de social tuera la ville, car une ville qui vit sous perfusion des aides impliquent une baisse de l’activité économique.
Pas sur quà terme cela soit favorable à la election d’un Maire, surtout communiste. Le vote FN dans certains quartiers concentrant plus de logements sociaux que la normale, est significatif…
Cest bien une gauche criant au loup, qui fabrique l’électorat frontiste…
Merci
On retrouve bien le chiffre de 6634 mais pas celui de 7150
Vu de Fontenay c’est absolument improbable
@Dornbusch, Bonjour, le tableau n’indique pas 800 logements sociaux supplémentaires mais 516. Les données viennent de l’Observatoire du logement social. Pour aller à la source, voir les données 2012 https://cdn.citoyens.com/files/2014/10/OLS_RPLS_2012_TbGraph_DeptCom.pdf
et les données 2013
https://cdn.citoyens.com/files/2014/10/Repartition-des-logements-sociaux-IDF-en-2013.pdf
Bonjour
800 logements sociaux supplémentaires à Fontenay ? Vous êtes sur de vos données ?
Il est impératif de favoriser les logements “sociaux”, tant les prix des loyers dans le privé représentent un budget conséquent pour toutes les familles (des moins nanties au classes moyennes).
Mais voir que certaines villes ne cessent d’accroitre un parc de logements sociaux, pour atteindre les 40% et plus… Est une chose, mais d’entasser les gens les uns sur les autres, puis ne pas entretenir ce patrimoine immobilier est une autre.
Mieux ne vaut-il pas une répartition équitable, HUMAINE, et favorisant la mixité sociale.
Nous remarquons que cet engouement vers les logements sociaux est du ressort de villes communistes et socialistes, sur que leurs Maires respectifs, eux habitent de jolis appartement bien éloignés de ces cages à lapin (certains quartiers ne donnent que cette triste impression), et surtout loin des conflits vécus au quotidien par les locataires.
Bien entendu, il est tout autant à condamner les villes se contentant d’à peine 10% de logements sociaux.
Il est tout à fait possible de construire des habitations en harmonie avec la ville, à tailles humaines et d’y favoriser la mixité, la diversité.
Le tout étant de savoir gérer une ville, sa ville, ce qui n’est pas le cas de tous les Maires, comme celui d’Alfortville plus prompt à faire carrière dans les hautes sphères du pouvoir, qu’à enrayer la déshumanisation d’Alfortville.
C’est le problème du “responsable mais pas coupable”.
Le maire s’en moque de défigurer la ville, où de faire construire 15 immeubles HLM qui ne rapporteront rien à la ville, les propriétaires des offices HLM sont exonérés de taxe foncière durant 15 ans.
Il voit juste un coup à jouer en vue de sa ré-élection.
Mais oui, pour certains maires, logements = construire à tout va.
Si c’est ça, supprimons les stades et les cimetières, il y a du foncier à récupérer.
Construisons au-dessus des cours de récrées, des collèges et écoles, des centres techniques municipaux.
Mettons des maisons sur pilottis sur la Marne.
Construisons des maisons sur les ponts, au-dessus des routes.
Tout cela est faisable.
Mais il faut construire en proposant des parkings pour garer sa voiture, en mettant à disposition des transports en commun (bus, RER, GPE, etc…).
Si c’est pour enfermer des quartiers, il n’y a pas d’intérêt.
On verra bien ce qu’il va arriver avec le Grand Paris.
Mais quand je vois que Joinville a rasé le parking près de la gare pour mettre un immeuble de bureau qui est vide, et qu’en face y a toujours des bureaux vides, je me demande pourquoi ils n’ont pas fait des logements, en conservant toujours un parking pour les usagers du RER.
Ha puis tiens, on peut aussi construire au-dessus des parkings, et des squares et parcs. D’ailleurs le parc du Tremblay, si on construisait au-dessus de ce dernier, on pourrait ériger une ville complète.
Certes, il faut redensifier les villes, l’étalement urban coûte cher en infrastructure, mais on peut aussi essayer de faire cela proprement.
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