Les rythmes scolaires n’ont pas fini de faire râler les maires, alors que l’article 55 du projet de loi de finances 2015 prévoit de ne proroger l’aide de l’Etat que dans les communes SRU. Lors du décret sur les nouveaux rythmes, début 2013, l’aide financière de l’Etat n’avait été proposée
que pour les rentrées 2013-2014 (pour les villes qui avaient choisi de changer de rythme dès 2013) et 2014-2015, mais l’ancien ministre de l’Education, Benoit Hamon, avait annoncé en ami 2014 une prorogation du fonds pour la rentrée 2015 – 2016, dans des modalités adaptées aux besoins des territoires.
Au final, le projet de loi de finances 2015 a donc décidé de proroger, mais uniquement dans les villes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (SRU). Concrètement, le socle de base de 50€ par enfant ne sera donc pas reconduit, seule le sera la part majorée de 40 € aux communes en difficultés.
Dans le Val de Marne, la maire PCF de Chevilly-Larue, s’en alarme.”Pour Chevilly-Larue, qui ne rentre pas dans le dispositif de la DSU cible, cette annonce représente un manque à gagner de près de 80 000€ sur une dépense de plus de 500 000€. Cette perte s’ajoute à la difficulté de percevoir les aides spécifiques de la CAF (0,50€ par heure par enfant accueilli) pour les temps d’activités périscolaires (TAP), qui répond à des critères impossibles à remplir pour les communes, chiffre l’élue. Cette décision est un nouveau recul inacceptable de l’Etat dans la prise en charge du service public de l’Education nationale. Elle fait supporter aux communes la totalité du coût de la réforme sachant que celles-ci assument déjà seules depuis la rentrée scolaire les problèmes majeurs d’organisation qui découlent de la mise en oeuvre de cette réforme. Cette information intervient de surcroît dans un contexte où des baisses historiques de dotations aux collectivités ont été annoncées, avec une perte prévisible de recettes pour notre commune de 5,3 millions € entre 2014 et 2017“, poursuit Stéphanie Daumin, qui réclame une pérennisation du fonds d’amorçage pour toutes les communes.
Pour le PCF ça ne sera pas un soucis d’augmenter les impôts locaux pour les riches qui ont trop d’argent.
Votre remarque n’a pas de sens! En revanche la citation du Maire de Chevilly en a, elle! Vous devriez plutôt vous insurger sur le report de charges que constitue pour les commune cette stupide réforme injuste et dont le financement sera in fine à la solde du contribuable local et ce dans toutes les villes, quelle qu’en soit la couleur politique!
Auriez-vous dit la même chose d’un Maire UMP qui refuse de l’appliquer? Qui augmente ses Taxes pour la financer? C’est démago au possible ce que vous racontez!!
En revanche, s’il une ville relativement riche comme Chevilly s’inquiète du financement de cette réforme, on imagine ce que cela suppose pour les communes moins riches du point de vue de la fiscalité économique notamment!
C’est assez Inquiétant non?
G.
Ha oui, si ça avait été UMP ou autre, je l’aurai aussi soulevé cette remarque.
Mais après soyons réalistes, qui paient des impôts dans les communes Cocos? Ceux qui vivent en HLM?
Pour rappel, Champigny compte 39% de logements sociaux, et 46% de la population est exonérée de tout impôt ; reste à la charge des 54% restants le soin de payer tout ce qui est à la charge de tous les habitants.
Donc oui, le fait que l’Etat se désengage fera grimper les impôts locaux/fonciers de toutes les communes (on le voit bien avec le GPE, ou la taxe TSE sera augmentée au plus fort pour les villes desservies par le GPE).
Si la Mairesse s’alarme de cette baisse de subvention, elle peut aussi publier les comptes de la ville, on doit pouvoir faire des économies un peu partout.
Par exemple, sur les fleurs, certaines communes dépensent des milliers d’euros pour avoir une ville fleurie à chaque saison, donc à chaque saison, on déterre et on jette les fleurs fânées, dommage de ne pas conserver les bulbes quelque-part, car à chaque saison les fleurs refleurissent…
Certaines communes dépensent parfois près de 150 000€ annuels rien qu’en fleurs….
Puis, peut-être, elle pourrait réduire les indemnités des élus de la ville…
Des économies on doit tous en faire, même les communes.
Donc au lieu de crier qu’elles feront moins d’investissement, elles feraient mieux de mieux gérer leurs dépenses.
Oui, faut tailler partout.
Et le but de ce gouvernement est clairement qu’il n’y ait plus de social en France. On va y venir, c’est obligé, à moins d’avoir de meilleurs politiciens.
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