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Education | | 20/10/2014
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Rythmes scolaires : Chevilly s’inquiète de la disparition de l’aide de l’Etat, hors SRU

Rythmes scolaires : Chevilly s’inquiète de la disparition de l’aide de l’Etat, hors SRU

Temps-Rythmes-scolaires-©-pict-rider-Fotolia.comLes rythmes scolaires n’ont pas fini de faire râler les maires, alors que l’article 55 du projet de loi de finances 2015 prévoit de ne proroger l’aide de l’Etat que dans les communes SRU. Lors du décret sur les nouveaux rythmes, début 2013, l’aide financière de l’Etat n’avait été proposée

que pour les rentrées 2013-2014 (pour les villes qui avaient choisi de changer de rythme dès 2013) et 2014-2015, mais l’ancien ministre de l’Education, Benoit Hamon, avait annoncé en ami 2014 une prorogation du fonds pour la rentrée 2015 – 2016, dans des modalités adaptées aux besoins des territoires.

Au final, le projet de loi de finances 2015 a donc décidé de proroger, mais uniquement dans les villes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (SRU). Concrètement, le socle de base de 50€ par enfant ne sera donc pas reconduit, seule le sera la part majorée de 40 € aux communes en difficultés.

Stéphanie Daumin
Dans le Val de Marne, la maire PCF de Chevilly-Larue, s’en alarme.”Pour Chevilly-Larue, qui ne rentre pas dans le dispositif de la DSU cible, cette annonce représente un manque à gagner de près de 80 000€ sur une dépense de plus de 500 000€. Cette perte s’ajoute à la difficulté de percevoir les aides spécifiques de la CAF (0,50€ par heure par enfant accueilli) pour les temps d’activités périscolaires (TAP), qui répond à des critères impossibles à remplir pour les communes, chiffre l’élue. Cette décision est un nouveau recul inacceptable de l’Etat dans la prise en charge du service public de l’Education nationale. Elle fait supporter aux communes la totalité du coût de la réforme sachant que celles-ci assument déjà seules depuis la rentrée scolaire les problèmes majeurs d’organisation qui découlent de la mise en oeuvre de cette réforme. Cette information intervient de surcroît dans un contexte où des baisses historiques de dotations aux collectivités ont été annoncées, avec une perte prévisible de recettes pour notre commune de 5,3 millions € entre 2014 et 2017“, poursuit Stéphanie Daumin, qui réclame une pérennisation du fonds d’amorçage pour toutes les communes.

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