Progressivement, les communes, même les plus irréductiblement contre la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires se mettent au pas, faisant chacune leur tour valider fissa l’organisation qui leur déplaît le moins avant que ne leur soit imposé un rythme par le préfet. A Limeil-Brévannes, la nouvelle maire UMP, Françoise Lecoufle, a décidé qu’il n’en était pas question et s’en explique.
“Il ne s’agit en aucun cas d’une prise de position idéologique”, se défend l’élue dans un communiqué, indiquant que la ville ne dispose ni des moyens, ni du personnel, ni des locaux. Et de préciser que la ville va devoir accueillir 1200 élèves supplémentaires d’ici cinq ans, représentant 42 nouvelles classes à ouvrir (et d’abord construire) suite à la création en cours de 2500 logements.
“Nous n’avons pas l’intention de bousculer l’organisation hebdomadaire de centaines de familles dans l’unique but de proposer des animations périscolaires qui ne sont que des faire-valoir ou de simples récréations supplémentaires sans aucun intérêt pour l’enfant“, poursuit l’édile.
Pour conforter son action, la ville s’apprête à lancer une pétition demandant le report de la mise en place de cette réforme, au regard de la situation particulière de Limeil, et adressera un courrier aux parents d’élèves ce jeudi pour les informer de la situation. Une délibération formalisant la position de la ville sera également présentée lors du conseil municipal du jeudi 19 juin prochain.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.