Dans le domino politique des conseils de territoire, le refus du Val de Bièvre alto-séquanais de s’associer avec le Val de Bièvre val de marnais a conduit à l’hypothèse d’un rapprochement entre l’actuelle Communauté d’agglo du Val de bièvre, celle de la Seine Amont (Casa) et plusieurs villes du territoire d’Orly, y compris de l’Essonne (voir article sur le mécano politique de ces conseils en Val de Marne).
Une hypothèse qui ne réjouit pas la Casa qui ambitionnait de constituer son Conseil en descendant le long de la Seine jusqu’à Orly, sans trop pousser vers l’Est. “Le refus actuel de la droite altoséquanaise d’accepter les communes du Val-de-Bièvre qui appartiennent pourtant toutes à la Vallée Scientifique de la Bièvre, inscrit dans le SDRIF en territoire de projet, conduirait à regrouper dans un même territoire les villes de l’OIN ORSA, et celle de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre. Ce futur territoire compterait 600 000 habitants et une vingtaine de communes rendant difficile un fonctionnement coopératif“, s’inquiètent les élus de la Casa dans un communiqué.
“La CASA souhaite être une «coopérative de villes» au service des communes, à même d’être un démultiplicateur de leurs actions afin de mieux répondre aux besoins des habitants. On voudrait nous imposer l’exact opposé : une «supercommunalité» complètement déconnectée du terrain et de ses réalités, incapable d’être réactive et opérationnelle”, insiste Didier Guillaume, vice-président PCF de la communauté d’agglo.
Les élus de la Casa se sont en revanche réjouis du vote d’une résolution pour modifier l’article 12 de la Loi MAPTAM par les élus de la Mission de préfiguration du Grand Paris, afin de donner une existence juridique et une autonomie financière aux Conseils de territoire. Voir article détaillé à ce sujet.
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