Le Val de Marne a vu ses dix dernières années naître plus de 200 000 bébés contre 80 000 décès. Au-delà de la taille des villes, qui conditionnent bien-sûr le nombre de naissances, avec en tête Créteil (près de 1600 naissances d’enfants dont la mère habite la ville par an), Vitry (plus de 1400) et Champigny (un peu moins de 1300)…
le ratio entre le nombre d’habitants morts dans l’année et le nombre de naissances varie beaucoup d’une commune à l’autre, indépendamment de son nombre d’habitants, et éclaire sur la dynamique de population de la ville.
Ainsi, sur les dix dernières années, il n’y a en moyenne qu’un décès pour quatre naissances à Valenton, et un taux à peine supérieur à Créteil, Limeil-Brévannes, La Queue-en-Brie, Villeneuve-Saint-Georges… tandis qu’à Santeny ou Mandres-les-Roses, il y a quasiment un décès pour une naissance.
Voir ci-dessous le détail du nombre de naissances (domiciliation de la mère) et de morts par ville sur les dix dernières années, en total sur 10 ans et en moyenne annuelle sur les dix ans. La dernière colonne donne le ration de morts/naissances sur les dix ans.
Source : Insee/Etat civil
(le téléchargement du tableau peut prendre quelques secondes)
Faut avoir l’esprit mal tourné pour interpréter le titre différemment de “Les habitants de quelle ville font le plus de bébés” !
Revenons au sujet … intéressant.
Je ne connais pas toutes les communes, mais les différences pourraient avoir bien des raisons, et notamment l’équipement de la commune pour l’accueil des enfants (distance domicile-école), le nombre de places en crèches, la présence de transports en commun (les jeunes parents n’ont souvent pas encore acheté de voiture), le prix du m² de logement (les jeunes couples cherchant plutôt le pas cher, les vieux cherchant plutôt le tranquille proche de la campagne), etc
Il faut surtout cacher la vérité, nos élus ne veulent pas l’entendre … puisque tout va bien parait-il ! c’est surtout ça l’interdiction de faire des stats par rapport à “certains” critères dérangeants.
Attention, le titre “qui fait le plus” pourrait porter à confusion et cibler certaines populations, ce qui est interdit par l’INSEE.
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