La municipalité de Vilejuif organise ce vendredi 5 décembre à 9h30 une cérémonie hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.
Les anciens combattants et les élus déposent une gerbe à 9h30 devant le monument aux morts de la mairie, place Pierre-Yves Cosnier.
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Non il n’y pas que la FNACA qui et contre le 5 décembre l’ARAC aussi
L’Association républicaine des anciens combattants (ARAC) est une association d’anciens combattants de gauche, créée en 1917 à mettre dans le meme sac que la FNACA.
C’est comique cette dernière mise au point, un peu sectaire aussi …
Il est facile de critiquer tout les faits et gestes du maire. Je crois qu’il aura beau prendre n’importe quelles décisions, même bonnes, on aura toujours droit au pavé redondant et sans intérêts d’une pseudo-opposition. Les faits sont clairs : les illuminés en accord avec l’ancienne municipalité sont toujours dans la déception et broient du noir. Quelle importance que la date soit le 5 décembre ? Depuis de nombreuses années, on célèbre l’événement le 5 décembre : Cette journée d’hommage a été instaurée par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003. On ne va pas réécrire les lois, et l’histoire. C’est vraiment chercher la petite bête, et ça, il y en a qui en sont spécialistes… sauf que l’important est souvent ailleurs.
Vous êtes de mauvaise foi. La Grolandaise ne critique pas par principe le Maire de Villejuif. Elle ne fait que constater la réalité des faits. Lorsque le Maire prend de bonnes décisions pour les habitants, cela sera dit et salué même. Par exemple, le Maire entend faire de l’emploi des jeunes un axe de son action. C’est une très bonne chose! Si les moyens et ressources locales peuvent aider à certains jeunes exclus du marché du travail et discriminés sur le marchés de l’emploi, en leur permettant de trouver un job de qualité, avec la perspective d’une carrière professionnelle à la clé, c’est une chose tout à fait louable. Et cela sera une bonne action saluée comme telle. Les gesticulations communicationnelles n’auront alors pas été vaines ne serait-ce que si un seul de ces jeunes retrouve l’espoir dans l’avenir grâce à l’obtention d’un emploi (Forum emploi). Et on sait que le réseau relationnel peut être déterminant pour compenser les risques de discrimination auxquels sont soumis certaines et certains, plus que d’autres.
Par conséquent la tentative de mettre en réseaux tous les acteurs du marché de l’emploi est salutaire.
Mais là dans le cas d’espèce qui nous occupe, en l’occurrence, il s’agit d’une décision motivée par des considérations idéologiques! Une décision qui n’apporte rien au devoir de mémoire, pourtant essentiel en ces temps d’amnésie collective et brouillage des repères (y compris historiques). Cela n’apporte rien à personne. Et je ne parle pas au nom de telle association d’anciens combattants ou telle autre, cela m’échappe complètement, voire même je m’en contrefiche totalement, non, je parle au nom du principe d’intérêt général : qu’est-il préférable? Qu’il n’y ait quasiment personne pour commémorer en catimini un évènement historique aussi douloureux que la Guerre d’Algérie au nom du respect d’un décret (qui n’est même pas une loi ayant fait l’objet d’un débat) pour le moins arbitraire et absurde? Ou bien qu’on réunisse tous ceux qui peuvent l’être (avec leurs différences et leurs oppositions) pour se retrouver sur l’hommage de ce drame humain et historique, afin de saluer la mémoire de tous ceux qui en ont été victimes (civils, militaires, avant et après le 19 mars 62! Personne ne dit qu’il ne s’est rien passé après).
Le choix du Maire ne peut et ne devrait s’apprécier qu’à l’aune de cette alternative, le reste n’est que pure littérature (chacun pourra défendre son point de vue). Qu’importe les décisions politiques prises par l’ancienne colonie libérée (ce qui compte ce sont les décisions prises en notre nom à tous ici et maintenant)! Qu’importe les oppositions de principes des uns et des autres, ce qu’on est en droit d’attendre (en tant que citoyens plus ou moins éclairés) d’un premier magistrat d’une ville aussi importante que Villejuif, c’est qu’il oeuvre à Rassembler au delà de ces oppositions de principes qui ne valent pas grand chose à côté de la nécessaire réconciliation et cohésion autour de notre Histoire commune, aussi douloureuse et controversée soit-elle. Le conflit d’idées et le débat sont à ce niveau la condition sine qua non de la cohésion.
Voilà. Mais ce n’est qu’un avis parmi d’autre.
Et en aucun cas, il ne serait s’imposer à celles et ceux qui ne sont pas d’accord. Tout ce qui est dit là c’est juste qu’il convient de le discuter sur le fond sans le rejeter d’un revers de main, c’est à dire sans caricaturer ou simplifier à l’excès ce qui est dit là car alors, cela serait céder trop vite à la facilité.
Bien à vous,
G.
Cette date ne correspond à rien juste une date décider par Chirac car ce jour la il n’avait rien à faire date non reconnue par l’ARAC et la FNACA
Ces pour cette raison que je suis pas venu pour moi la seule date ces le 19 mars
Une pensée vers ces joyeux quillards et fêtards de la FNACA qui sont les seuls à réclamer la commémoration du 19 Mars 1962, ce qui s’explique parfaitement pour les quelques misérables meneurs idéologues d’entre eux qui sont allés jusqu’à aider nos bourreaux.
– N’oubliez pas que le 19 Mars est fêté en Algérie comme une victoire sur l’Armée Française ;
– N’oubliez pas qu’à partir du 19 Mars 1962 les assassins du FLN algérien ont massacré ou fait disparaître 155 000 personnes, ce qui représente un peu plus de 6 fois le nombre de victimes de TOUTE la guerre d’Algérie ;
– N’oubliez pas cet immense bain de sang qui a coulé à partir du 19 mars 1962 car il est et sera toujours indélébile .
Grosses mailles “une victoire sur l’armée française” c’est pas faux. C’est un élément de plus pour illustrer que l’armée victorieuse est celle qui obtient la victoire et non celle qui gagne les batailles. Avec un triste “détail” : ce n’est pas le jour de l’armistice que les souffrances cessent. A notre “Prétorien”, il y a l’histoire militaire et il y a l’histoire, cette dernière est moins “univoque”/
Ohhhhh vous comprenez pas l’humour noir, ou les contrepèteries !!
Mais bordel !
Laissez lui le choix dans la date ! (et non pas l’inverse)
En effet, autant (au temps, pour l’erreur!) pour moi!
Je ne peux cautionner le caractère machiste de la contrepèterie, mais je vous m’avez eue sur ce coup!
Je m’incline de rire!
G.
Mais le choix est le sien Munegu, voyons. Personne ne l’a empêché de l’organiser cette commémoration, enfin! De quoi parlez vous?
Il n’y avait pas grand monde d’ailleurs. Le problème, c’est que ce choix (légitime, c’est le Maire qui décide) ne repose sur aucune justification historique a priori et par conséquent pour légitime qu’il soit n’en demeure pas moins contestable sur le fond puisque cette date ne correspond à aucun évènement historique marquant ce jour là (bonjour le devoir de mémoire), contrairement au 19 mars. Ce n’est là donc qu’un choix “politique”, dont j’ai rappelé les fondements idéologiques pour le moins douteux, dans le post précédent. Et j’attends que vous me parliez de la nature politique – pour ne pas dire politicienne – de ce choix plutôt que de crier aux loups dans le désert de Gobi! Là où les choses se compliquent pour le Maire, c’est qu’il dit à qui veut l’entendre (dans les nombreuses réunions publiques) que LUI, ne fait “jamais” de politique (sous entendu, contrairement à d’autres), il ne ferait selon ses dires que de la “gestion”!
Comme si la Gestion d’une Ville de 56000 habitants n’avait rien de Politique! La Grolandaise a montré (sans que vous puissiez la contredire sur le fond) que ce choix (mais il en va d’autres également) n’a pas d’autres fondements qu’idéologiques : il s’agissait de faire plaisir à la fraction la plus réactionnaire et conservatrice de son électorat tout en se démarquant de l’ancienne municipalité, ce qui lui permet d’en effacer au passage les traces symboliques restantes encore dans le paysage de la Ville! Par conséquent ce choix, loin de rassembler autour d’une commémoration commune, propice à l’entretien du devoir de mémoire, au contraire divise et brouille des cartes qui n’avaient pas besoin de l’être. Que le Sous préfet en soit, n’étonnera pas grand monde. Mais sa présence n’apporte aucune justification a posteriori à ce choix discrétionnaire et arbitraire, non dénié d’arrières pensées politiciennes. Il fallait juste les assumer comme telles. Mais on sait que le Maire de Villejuif a du mal à admettre publiquement certaines vérités qui lui font mal. C’est l’impensé de ce choix que j’ai cherché à démontrer, rien de plus. On peut être pour ou contre le nouveau Maire, mais de bonne foi, on ne peut remettre en cause, sans être ridicules, la nature profonde du choix délibéré (avec communication s’il vous plaît) de la date du 5 décembre pour commémorer la fin de la Guerre d’Algérie.
En ce domaine, comme dans d’autres, l’Union Citoyenne, dirigée par son Maire UMP, fait preuve comme bien souvent, non pas de “neutralité” (comme elle le clame faussement) mais de la partialité la plus vulgaire et grossière, car non assumée qui plus est. En un mot: et en plus, ils nous prennent pour des cons!
G.
Salut les Grolandais,
Franchement, on se croirait dans une cour de récréation : “Moi, mes morts, y sont plus mieux que les tiens ! “, “Nan, c’est pas vrai, mes morts à moi y sont plus mieux, c’est des vrais Morts pour la France, pas les tiens, Nah ! “… Vous disputez les électeurs ne vous suffit pas ? Il faut en plus vous disputez les morts ! J’espère pour eux, qu’ils n’ont pas internet au Paradis !
A +
Moi mes morts … internet au Paradis (avec une majuscule) et au milieu ” ce sont des vrais Morts (avec majuscule) “.
vraiment désolant d’user de l’électricité (à défaut d’encre) pour de telles niaiseries.
Un sous préfet qui dépose une Gerbe, c’est bien la première fois qu’on voit ça à Villejuif! Il a bien le droit, mais faut dire qu’il choisit l’une des dates les plus controversées qui soient. Dans le même esprit qu’une loi scélérate votée en février 2005(Une “loi contre l’Histoire”, ici : http://ldh-toulon.net/Claude-Liauzu-une-loi-contre-l.html.), qui trouvait à la période de la colonisation des “aspects positifs”, l’UMP décidait en 2003 qu’il fallait en finir avec ces commémorations tous azimuts et qu’il fallait remettre de l’ordre la dedans, en satisfaisant au passage les désirs de son électorat le plus extrême.
Etrange, donc, pour un Maire UMP élu en 2014 (son adhérence aux thèses extrêmes de l’UMP est mise au jour avec cette commémoration officielle) – qui de surcroît crie sur tous les toits de la ville que “lui il ne fait pas de politique” – d’organiser la commémoration d’une date (le 5/12) très controversée et pour le moins conflictuelle, sur le territoire de Villejuif! Car cette date du 5 décembre semble ne correspondre à aucun évènement particulier marquant de cette Guerre restée longtemps sans nom, sinon d’être à l’époque de son adoption, par décret, le seul jour où le Président Chirac était libre pour la commémorer! Le 5 décembre n’a donc aucune valeur historique. Elle fut choisie pour convenance personnelle et uniquement pour coller à l’agenda chargé du Président Chirac!!
voir ici:
http://www.liberation.fr/societe/2003/09/18/guerre-d-algerie-un-jour-qui-ne-fait-pas-date_445275 .
Comme une sorte de connivence politique et idéologique se serait-elle installée entre le nouvel édile et le sous représentant de l’autorité de l’Etat (neutre et impartial donc) nommé sous N. Sarkozy?
Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le choix de cette date et les controverses diverses qu’il a suscité:
http://www1.rfi.fr/actufr/articles/048/article_7735.asp
Tout cela reflète le début de Mandat du nouveau Maire UMP de Villejuif. Il avance pas à pas en dévoilant un peu plus à chaque fois, ses véritables convictions profondes, ses valeurs et surtout ses projets de “droitisation” funestes d’une ville qui gardera pendant longtemps son coeur à Gauche et dont il souhaite effacer les traces d’un passé historique qu’il juge non conforme à sa vision très personnelle de l’Histoire!
Le choix délibéré du Maire de Villejuif de faire commémorer cette date, de mépriser ostensiblement la commémoration par le monde associatif local du “17 octobre 1961” – qui a eu lieu sans représentant du Maire – (pire : le maire s’est même payé le plaisir de passer devant la commémoration sans jeter ne serait-ce qu’un seul regard sur le rassemblement des citoyens présents), la non commémoration officielle à venir du 19 Mars 1962, etc.. tout cela non seulement réaffirme ses véritables motivations et convictions politiques mais entretient sans raison profonde la division (or son rôle est de rassembler au delà des oppositions). Tout cela ne contribue pas à renforcer le devoir de mémoire mais entretient plutôt la confusion et le déni. En nous imposant une vision erronée de l’Histoire, le Maire de Villejuif brouille les mémoires, créer de la confusion et retarde par la même la nécessaire analyse d’un inconscient historique particulièrement douloureux pour l’ensemble des communautés concernées par la Guerre d’Algérie. Cette entreprise de dénégation fait que s’agissant du Conflit Algérien, le Maire de Villejuif choisit de le laisser décidément sans nom car sans date historique et symbolique pour en commémorer collectivement (et dans un esprit de réconciliation) le souvenir douloureux. Mépriser et dénier le réel n’a jamais aidé personne à se réconcilier avec lui même!
Le Maire de Villejuif vient encore une fois de rater une occasion d’être, une fois de plus, à la hauteur des fonctions qu’il occupe.
Une citoyenne bien triste.
G.
Le sous préfet de Hay les roses présent ce matin 5 décembre pour la commémoration.
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