Le prochain conseil municipal de Villejuif se tient ce mercredi 17 décembre à 20h30, à la salle du conseil municipal de l’Hôtel de ville.
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DECLIN DES POLICES MUNICIPALES (1848 – 1884).
L’euphorie, qui accueille l’abdication de Louis-Philippe le 24 février 1848, laisse la place à l’insurrection puis à la révolution. Le 15 mai, un coup d’Etat est tenté. Du 23 au 26 juin, des manifestations de chômeurs tournent à l’émeute (plus de 5.500 morts).
Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la République au suffrage universel le 10 décembre 1848.
Une ordonnance du 8 avril 1849 rétablit les sergents de ville, dissous après la chute de Louis-Philippe en raison de leur action contre les journaux d’opposition.
En 1851, une préfecture de police est créée à Lyon sur le modèle parisien.
Le coup d’état du 2 décembre 1851 et l’avènement du second Empire s’accompagnent d’un renforcement des pouvoirs des préfets de police. Celui de Paris prend le contrôle d’un ministère de la police générale éphémèrement recréé, qui redevient très vite une simple direction du ministère de l’intérieur.
En 1853, les banlieues de Paris et de Lyon passent sous l’autorité des préfets de police.
Le dispositif est jugé satisfaisant et, en 1855 (loi du 5 mai), toutes les villes de plus de 40 000 habitants voient la création d’une préfecture de police. Dans le même temps, les maires de ces villes sont nommés par le gouvernement et non plus élus.
Créée en 1846, la police des trains devient police spéciale des chemins de fer (décret du 22 février 1855) placée sous l’autorité du chef de la sûreté générale.
Par arrêter du préfet de police du 7 septembre 1870, les sergents de ville changent de nom ; ils deviennent des gardiens de la Paix publique. Leur uniforme est modifié, le bicorne est remplacé par le képi. En 1871, Jules Ferry met à disposition de la préfecture de police la caserne de la Cité pour en faire son siège. Cette caserne ayant été bâtie sur l’emplacement de l’ancien marché aux volailles de Paris le sobriquet de poulet est alors donné aux policiers.
LA POLICE DE LA TROISIEME REPUBLIQUE (1884).
Les travaux des parlementaires de la nouvelle république aboutissent à la loi du 6 avril 1884 qui a pour but de concilier l’idéal républicain avec la nécessité de maintenir un ordre public souvent mis à mal. Elle répartit les pouvoirs de police entre les maires et les préfets selon le nombre d’habitants (Paris n’est pas concernée par ce texte) :
40.000 hab. La police municipale est organisée par décret du président de la République, pris sur proposition du ministre de l’Intérieur conseillé par le préfet.
Cette organisation des services de sécurité publique ne subit que peu d’évolution jusqu’à la seconde guerre mondiale.
LA NAISSANCE DE LA POLICE TECHNIQUE (Alphonse Bertillon)
A côté de cette réforme structurelle, la police bénéficie des progrès de la technologie.
En 1882, la préfecture de police se dote d’un service d’anthropométrie, puis d’un service photographique. Son chef depuis 1888, Alphonse Bertillon, est nommé chef du service de l’identité judiciaire le 16 août 1893. Il introduit la méthode de signalisation anthropométrique des individus arrêtés (système copié dans le monde entier), puis se convertit à la dactyloscopie (observation des empreintes digitales) et invente la dactylotechnie (prélèvement et comparaison des empreintes).
En 1902, un criminel est pour la première fois confondu par ce procédé et la préfecture de police se dote d’un service dactyloscopique (1903).
LA PREMIERE ECOLE DE POLICE DU MONDE.
Le 30 juillet 1883, une école pratique de la police municipale ouvre ses portes au sein de la caserne de la Cité, siège de la préfecture de police. Cette école est destinée à former aux spécificités de leur métier les futurs gardiens de la paix dont beaucoup sont d’anciens militaires.
En 1914, renommée école pratique et professionnelle de la police municipale, elle permet aux gradés de police de recevoir une formation complémentaire. Un film pédagogique intitulé :Ce que doit être son attitude et ce qu’elle ne doit pas être est en particulier utilisé.
En 1922, une coopération avec le milieu universitaire prend forme avec la création de l’Institut de Criminologie de Paris.
LES BRIGADES DU TIGRE.
Les progrès technologiques et pédagogiques ne suffisent pas pour lutter efficacement contre de nouvelles formes de criminalité (attentats anarchistes, retour des bandits de grands chemins, jeunes délinquants marginaux, dits apaches, agressant les bourgeois, etc.…). Les juges d’instruction, qui diligentent alors seuls toutes les enquêtes au delà des délais de flagrance, sont débordés et contraints à déléguer enfin à la police des actes d’instruction, comme prévu dans le code de Brumaire repris dans le code d’instruction criminelle de 1808.
Le besoin d’une police judiciaire conduit le président du Conseil et ministre de l’intérieur Georges Clémenceau à créer des services chargés de ” seconder l’autorité judiciaire dans les recherches et la répression des crimes et délits de droit commun “.
Le 30 décembre 1907, naissent donc douze brigades régionales de police mobile, chacune placée sous l’autorité d’un commissaire divisionnaire assisté de trois commissaires de police et dix inspecteurs. Tous officiers de police judiciaire, ils sont rattachés à la sûreté générale du ministère de l’intérieur, érigée en service autonome depuis 1887.
L’efficacité de ces brigades mobiles fait leur gloire. Elles sont très vite surnommées les brigades du tigre, surnom politique de Clémenceau en raison de sa ténacité.
Ces brigades font immédiatement appel aux techniques de police scientifique (dactyloscopie, analyses toxicologiques, balistique, etc.).
En 1913, une treizième brigade mobile est créée à Paris.
LA FIN DES POLICES MUNICIPALES.
Plusieurs villes connaissent une étatisation de leur police municipale, sous l’autorité des préfets de département, tantôt en raison d’une administration insuffisante (Marseille en 1908, Toulon en 1918, Nice en 1920) ou pour les besoins de la gestion de l’ordre public et de la sécurité (Strasbourg, Mulhouse et Metz en 1925, région parisienne en 1935).
Par ailleurs, les créations successives de structures nouvelles imposent une réorganisation des services.
Par les décrets-lois de 1934 et 1935, la sûreté générale est réorganisée en sûreté nationale, qui comprend dorénavant l’ensemble des services de police de France, à l’exception de la préfecture de police de Paris qui conserve un statut particulier : police municipale d’une ville qui n’a pas de maire, elle est dirigée par un préfet ; ce qui s’explique par la crainte politique des révolutions qui se font souvent dans la capitale comme tend à le confirme la journée insurrectionnelle du 6 février 1934 (17 morts, 770 blessés).
La police spéciale devient service des renseignements généraux (1937, Front populaire).
Ces réformes ne suffisent pas à corriger la multiplicité des commandements, l’absence de coordination, la diversité des personnels, la disparité des statuts et des rémunérations, l’inégalités des budgets municipaux.
La seconde guerre mondiale survient en plein débat en faveur d’une police d’Etat.
L’ETAT FRANCAIS (1941).
Pour asseoir son autorité, le gouvernement du maréchal Pétain pratique une épuration massive des cadres (plus de 50% des préfets et des commissaires sont révoqués) et une réforme profonde des structures de police : la police nationale est créée et dirigée par un secrétaire général pour la police, chef d’une direction générale de la police nationale.
Par la loi du 23 avril 1941, la police nationale est instituée dans toutes les communes de plus de 10 000 habitants, et dans les communes plus petites désignées par arrêté du ministre de l’Intérieur. Paris conserve son statut particulier.
La police nationale s’organise au niveau régional, où un préfet est chargé de la police, assisté d’un intendant de police et des services régionaux de police. Chaque département comprend un district de police, dirigé par un commissaire chef de district, subdivisé en circonscriptions de police dirigées par un commissaire central ou un commissaire de police selon l’importance.
Un statut de la fonction publique policière est élaboré.
Il prévoit le recrutement par concours pour le plus grand nombre, et sur titres pour certaines fonctions. Les carrières sont gérées par le ministre de l’Intérieur pour les cadres supérieurs, le préfet pour les autres. L’avancement se fait au choix.
La formation professionnelle est organisée à l’échelon national avec l’ouverture de l’école nationale de police de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.
Tous les personnels des polices municipales sont intégrés dans la nouvelle police nationale.
VERS UNE POLICE D’ETAT (1944).
A la Libération, l’ordonnance du 16 novembre 1944 rétablit la direction générale de la sûreté nationale. Rattachée au ministère de l’intérieur, elle comprend quatre grandes directions actives : police judiciaire, sécurité publique, renseignements généraux et surveillance du territoire, ainsi que des directions administratives : personnel et administration, matériel, étrangers.
Au sein de la direction de la sécurité publique, une sous-direction des compagnies républicaines de sécurité est créée, qui sera érigée en réserve générale de la police nationale après les grands mouvements de grève de 1947.
Le principe est conservé d’une police d’Etat dans les villes de plus de 10 000 habitants.La préfecture de police de Paris, dont les personnels sont qualifiés ” d’homologues ” de ceux de la sûreté nationale, ne relève pas de cette nouvelle direction générale.
Quelques réformes interviennent ensuite :
– en 1954, les inspecteurs de police sont renommés ” officiers de police ” ;
– en 1961, le service central de coopération international est fondé dans le but de former les polices des pays de l’Afrique francophone.
LA POLICE NATIONALE (1966).
La loi du 9 juillet 1966 institue la police nationale, qui rassemble les personnels de la sûreté nationale et de la préfecture de police de Paris.
Tandis qu’une direction générale de la police nationale est créée au sein du ministère de l’intérieur, le préfet de police de Paris demeure le chef des services de police et l’intermédiaire obligé pour l’exercice de la sécurité.
Alors la Police est régalienne ?
Quelle est la plus ville Police La Municipale ou la Nationale ?
A méditer Villejuif.
Pascal R.
Il y a déjà une police municipale à Villejuif…depuis plus de vingt ans.
Mais dégraissée de ses effectifs, réduite à néant, or, il faut un nombre minimal d’agents de police et non d’asvp, pour créer une vraie police.
A celle-ci la préfecture alloue une enveloppe qui permet de se doter d’équipements à minima corrects.
La majorité des électeurs a choisit son candidat et son équipe sur un programme précis. Les promesses sont mis en applications, c’est normal. Vive la démocratie (les communistes ont toujours du mal avec ce mot). Les économies peuvent se faire facilement : exemple : regrouper les organisme municipaux de santé sur un seul lieux et le faire gérer par un investisseur privé, diminuer le nombre de fonctionnaires, augmenter les logement privé afin qu’il y est plus de rentrer d’impôt, diminuer les aides aux associations, augmenter le nombre de PV pour stationnement dans le centre-ville…etc…etc
OUI ,il a raison ce sont les électeurs qui ont choisi,les services c’est a chacun selon ses moyens,et ceux qui ont voté,pour l’équipe sortante,ou qui se sont abstenus,ils ont fait le mauvais choix.Il nous fallait le pouvoir, maintenant à nous le pognon.VAZI ….VAZI c’est bon c’est bombon…
Quand on examine votre orthographe, on se dit qu’il vous a méchamment manqué des fonctionnaires de l’éducation nationale et des impôts pour les écoles.
etc…etc…et de belles écoles privées, avec comme profs des moines en robe de bure qui n’hésiteraient pas à donner du panpan-culcul aux garnements qui nous saoulent avec leur orthographe de maternelle supérieure !
Pas vrai vikingkong ?
Les effectifs d’un commissariat ne sont pas du ressort du Maire, mais du Ministère de l’intérieur. Donc, le Maire fait dans çe cas avec une police municipale, et les agents ont des missions distinctes des uns et des autres. Finalité ? Une meilleure organisation et protection des biens et des personnes.
Comme vas t’il financé cette police
si comme le dise les élus villejuif et endettés vas t’il supprimé des services et il paraît qu’ils y trop d’employés alors
Voilà des années que l on demande du personnel avec le commissariat et que nous n avons qu une coquille vite. Ce n est pas pour autant que nous desirons une police municipale. NON NON et NON : nous exigeons d être traités comme des citoyens republicains avec une police nationale. Depuis des années la Police n intervenait pratiquement pas faute d effectifs mais dans les “beaux quartiers” de Paris il y a un policier tous les mètres. Pourquoi devrions nous payer en plus à Villejuif, ce qui accordé sur le budget de l etat à d autres. Il n en demeure pas moins que nous ne sommes pas satisfaits des “incivilités” et les mots sont pesés . Oui à une police nationale qui ne soit pas qu un batiment, non à une police sous la responsabilité du maire et payée par les imposables.
Vous êtes bien gentille en disant nous, mais vous ne représentez pas la majorité de la population à ce que je sache. La police municipale était une promesse de campagne, les gens ont voté pour, alors go. Après bien surqu’on aimerait aussi avoir la police nationale, mais comme on nous le donne pas, on fait quoi ? rien pendant ce temps là et on subit ? Comme depuis des années ? Non, on agit. Adapt or die !
Don’t adapt, don’t die, but resist.
Oui une majorité des votants vous ont élus
mais ont ils voulus une police municipale en plus vous ne tenez pas compte de ceux qui non pas voter et qui vas payer car aussi bien la vidéo surveillance et la police a un coût la ville à telle les moyens et ‘UC ne respecte pas toutes ces promesses ex l’immeuble Mareine
Voilà une bonne nouvelle et en plus, celà correspond à une promesse de campagne.
L’argument suivant lequel la police relève de l’Etat me paraît légèrement fallacieux dans la mesure où le maire, par nature a un rôle de police.
L’argument suivant lequel c’est à l’état de faire doit inviter à une comparaison avec certaines maires communistes du 93, Pantin, me semble-t-il qui avaient mis en place une police municipale…
Bref, tout villejuifois peut être content de cette nouvelle qui nous change des diatribes de la précédente municipalité qui au fond ne s’est jamais soucié de sécurité, renvoyant la balle à un Etat qui n’a jamais considéré Villejuif comme prioritaire. Donc cessons les diatribes et agissons pour la protection de tous, notamment des plus modestes qui sont les premiers à souffrir de l’insécurité!
Monsieur CARVALHO adjoint au maire est convaincant,il suit de près l’affaire,des véhicules municipaux brulés,et il possède des informations qu’ il ne peut divulguer concernant la mise en cause de l’ancienne équipe municipale.Nous attendons la suite de ses révélations qui pourrait se révéler intéressantes.
Monsieur le Maire dans ce meme conseil justifie la création d’une police municipale dont les méthodes seront plus adaptées que celles de la police nationale et en particulier la BAC qui entretien un mauvais climat sur le territoire de la ville de Villejuif.Dans le respect des missions régaliennes de l’état.
Durant ce conseil municipal le maire a même traité à deux reprises de “cow-boys” les policiers de la BAC. C’est dire si pour avoir les pleins pouvoirs de “shérif” de Villejuif avec sa future police municipale il n’hésite pas à faire ” djeun” pour dire du mal de la police nationale…
Pourquoi payer deux fois sur la sécurité, d’abord avec mes impôts sur mon salaire et aussi sur mes impôts locaux, et les police municipales ne régleront rien à voir dans les villes ou ils y en à déjà
La sécurité et une affaire de l’état se qu’ils nous faut à Villejuif c’est un véritable commissariat avec des effectifs pas une police municipales
A Villejuif, c’est le GIGN qu’il faudrait créer au moins ca calmerait les petites frappes. Mais bon une police municipale, c’est mieux que rien, c’est un bon début.
Ce n’est pas une police municipale qu’il faut, mais une police nationale !
Avec des effectifs, du matériel neuf, du bon équipement, des locaux décents.
Quand je vois comment sont dotés les anglais, allemands (policiers qui roulent en mercedes), japonais, américains, etc…
Je me dis que l’on a une police du pauvre.
Bonne nouvelle !
Je crois que oui à RUEIL MALMAISON qui est équipée comme la salle des marchés du Crédit Lyonnais la Police Municipale vient d’arréter des trafiquants et de saisir une quantité importante de stupéfiants comme quoi c’est éfficace dans ces villes ou règne l’insécurité
Voilà une bonne nouvelle,j’ai appris lors du dernier conseil municipal que des voyoux veulent debaptiser la place Georges MARCHAIS député du VAL de MARNE J’ESPERE QUE L’ORDRE REPUBLICAIN SAURA S’Y OPPOSER
Ils serons impunis
L’acceptation sans mot dire d’un transfert de plus des compétences de l’Etat sur les collectivités territoriales alors que la sécurité des biens et des personnes relève de ses missions régaliennes. Pour ce droit, le premier des droits n’ont cessé de nous répéter les ministres de l’Interieur depuis plus de 30 ans, les contribuables villejuifois devront donc payer deux fois d’une façon ou d’une autre pour financer cette police municipale. Par l’impôt sur le revenu et soit par l’augmentation des impôts locaux, à plus ou moins long terme, soit par des économies sur les services municipaux existants et donc sur la réponse aux autres besoins de la population. Voire par les deux. Pour le maire de Villejuif il est apparemment plus facile de faciliter la mise en œuvre à l’échelon local des politiques d’austérité nationales aggravées depuis 2008 que de se mobiliser avec les habitants pour obtenir le commissariat de plein exercice, avec des policiers nationaux proches de la population, auquel une ville de près de 60 000 habitants a droit.
ça fait des décennies que les précédentes mairies faisaient ‘pression’ pour avoir un commissariat de plein exercice.
Zéro résultats.
A un moment donné il faut savoir prendre le taureau par les cornes.
Et rien n’interdi en parallèle de continuer les démarches.
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