Sécurité | Val-de-Marne | 05/02/2015
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31 villes du Val de Marne ont installé de la vidéosurveillance

31 villes du Val de Marne ont installé de la vidéosurveillance

Videosurveillance-Videorotection31 villes* du Val de Marne sur 47 ont à ce jour installé un réseau de vidéosurveillance  sur la voie publique ou à l’extérieur d’établissements publics, selon les données de la préfecture du Val de Marne, alors que les premières ont été installées en 2010 et qu’il y en avait 21 en 2011.

Les quatre dernières communes ayant décidé de s’équiper l’an passé sont L’Haÿ-les-Roses, Marolles-en-Brie, Périgny-sur-Yerres et Villeneuve-Saint-Georges. D’autres communes déjà équipées ont de leur côté poursuivi leur déploiement. En 2014, ce-sont ainsi 411 autorisations de nouvelles caméras qui ont été actées en Commission départementale, contre 350 en 2013.

Disparition de la dimension “idéologique”

Cet outil n’est plus considéré comme idéologique par les mairies mais de manière opérationnelle”, constate le préfet du Val de Marne, Thierry Leleu, favorable au dispositif qui “permet d’innocenter autant que de culpabiliser.”

Concrètement, les points les plus concernés par la vidéoprotection sont les abords des gares, des établissements scolaires, les parkings, les rues commerçantes et encore certains équipements (aqueduc, port…). Objectif : dissuader, identifier les auteurs d’un délit ou d’un crime ou au contraire innocenter d’autres personnes.

Précautions éthiques et vigilance citoyenne

Légalement, des obligations encadrent l’installation de vidéosurveillance sur la voie publique, à commencer par l’information aux passants qu’ils sont filmés, via des panneaux bien visibles et leur information sur les modalités d’accès aux images sur lesquelles ils se trouvent. Il est en outre interdit de conserver les images qui doivent être détruites au bout d’un maximum de 30 jours, et il est interdit de faire pointer les caméras vers des habitations privées. Télécharger la fiche CNIL (Commission nationale informatique et libertés) sur ce sujet. Des comités d’éthique qui se réunissent plus ou moins effectivement selon les communes veillent au respect de la conformité de mise en oeuvre de cette videoprotection. La vigilance citoyenne peut aussi s’exercer. C’est le cas à Nogent-sur-Marne où l’association Action Nogent a entrepris de réaliser un audit citoyen de la vidéosurveillance dans la ville, n’hésitant pas à saisir la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) pour obtenir tous les éléments d’information nécessaires à son analyse. “Nous avons déjà noté des points sur lesquels nous allons demander des explications“, indique Vincent Martin, président de l’association, qui a déjà publié précisément sur une carte l’intégralité des 90 caméras disposées en ville.

*Les 31 villes équipées en vidéosurveillance sur voie publique

(données de la préfecture du Val de Marne au 4 février 2015)

Ablon-Sur-Seine
Boissy-Saint-Léger
Bry-Sur-Marne
Cachan
Charenton-Le-Pont
Chennevieres-Sur-Marne
Chevilly-Larue
Choisy-Le-Roi
Le Plessis-Trevise
L’haÿ-Les-Roses
Ivry-Sur-Seine
Joinville-Le-Pont
Limeil-Brevannes
Mandres-Les-Roses
Marolles-En-Brie
Nogent-Sur-Marne
Ormesson-Sur-Marne
Le Perreux-Sur-Marne
La Queue-En-Brie
Périgny-Sur-Yerres
Rungis
Saint-Mandé
Saint-Maur-Des-Fossés
Saint-Maurice
Santeny
Sucy-En-Brie
Thiais
Villiers-Sur-Marne
Villeneuve-Le-Roi
Villeneuve-Saint-Georges
Vincennes

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