De Périgny-sur-Yerres à L’Haÿ-les-Roses, en passant par les parcs de Créteil ou par les toits de Vincennes, le nombre de ruchers ne cesse de croître dans le Val-de-Marne.
40 millions telle est l’estimation minimum du nombre d’abeilles qui volent et butinent à travers le Val-de-Marne, selon le recensement du groupement de défense sanitaire apicole du 94 et du 75 (GDSA 94-75). L’association est en charge d’un plan sanitaire d’élevage en partenariat avec le ministère de l’Agriculture. Recenser les colonies, les soigner et sensibiliser le plus grand nombre à l’importance de la présence des insectes butineurs : voilà les grands objectifs de ce plan.
Le recensement des bénévoles de l’association (non exhaustif) a permis de compter en 2014 au moins 180 ruchers, contenant plus de 800 ruches (60 à Fontenay-sous-Bois, 70 à Sucy-en-Brie, 50 à Boissy-Saint-Léger et 40 à Saint-Maur, pour les communes les plus équipées). L’association compte 350 adhérents, “tous des apiculteurs de loisir, mais des amateurs bien éclairés !” explique Jacques Bloch, secrétaire de l’association. Véritable passionné, installé à Périgny-sur-Yerres, Jacques Bloch tient à rappeler qu’être apiculteur, c’est “faire vivre un cheptel d’animaux sauvages” . Soumise aux variations climatiques notamment, une colonie compte près de 30.000 individus en hiver, jusqu’à 60.000 en été. Alors attention, une salve de piqûres peut très vite devenir mortelle…
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Capable de produire jusqu’à 20 kilos de miel par an, une colonie exige des soins très fréquents, notamment après l’arrivée des beaux jours. “On ne devient pas apiculteur parce qu’on a une ruche, en tout cas pas dans notre association” précise Jacques Bloch. Chaque nouvel adhérent qui veut avoir sa première ruche doit suivre une formation obligatoire d’un an. “Il faut rester humble face à ses animaux qui peuplent la terre depuis 80 millions d’années” explique-t-il, en reconnaissant que lors de certains entretiens, “notamment ceux où on doit aller chercher au fond de la ruche” , les piqûres sont presque systématiques.
Pendant la formation, le nouvel adhérent suit des cours, des stages, encadré par un apiculteur chevronné. Il deviendra ensuite référent pour le ministère de l’Agriculture, notamment concernant la prévention des ruchers voisins de ruches infectées par différentes maladies.
Le recensement des ruchers et apiculteurs amateurs en Val-de-Marne est difficile : plusieurs associations et syndicats se partagent toutes ces missions, et de nombreux apiculteurs ne déclarent pas posséder une ruche, malgré l’obligation légale. Une estimation minimale tend cependant à montrer que plus de 1 000 ruches sont installés dans les jardins publics et privés du Val-de-Marne. Les abeilles s’y plaisent : contrairement à ce que l’on pourrait penser, les environnements urbains et leurs pollutions diverses sont riches de nectars à récolter. Et les miels des toits de Nogent, du Port de Bonneuil, du parc de la Roseraie, … sont là pour le confirmer !
Pour avoir plus d’informations sur le groupement de défense sanitaire apicole du 94 et du 75, rendez-vous sur le site Internet de l’association.
J’ai pratiqué de l’apiculture dans le passé et dans un autre pays et je souhaiterai reprendre cette activité à mes heures libres. j’habite à Villeneuve St Georges 94190, j’ai pris contact avec des apiculteurs au parc de la plage bleu à Valenton pour y adhérer mais apparemment il n’y a plus de place. qu’elle autre adresse proche me suggérez-vous dans le département?
Merci d’avance pour votre réponse
C’est super tout ça mais ce que l’on ne dit pas c’est que chaque année il y a des pertes considérables de ruche. La cause principale c’est l’agriculture. Ils balancent des pesticides dangereux pour eux mais ça c’est leur problème mais surtout dangereux pour nous et pour les abeilles. Le système actuelle est loin d’être accueillant pour nos chères abeilles qui n’ont pas la parole. Que font ses associations pour tirer la sonnette d’alarme? Il faut manger bio pour lutter contre la connerie des pesticides et contribuer à la vie sur terre, ce qui coûte cher diront certains. Pour ce qui est de déclarer ses ruches, il faut arrêter le délire. Bientôt, il faudra déclarer ses poules et les œufs qu’elles pondent ou l’air qu’on respire!!!! Qu’ils contrôlent les agriculteurs a qui on a donné le droit de polluer nos terres, nos nappes phréatiques et nous par la même occasion. Les pesticides c’est un fléau à grande échelle. Bien plus grave que l’amiante car les dégâts collatéraux sont conséquents. L’état ferme les yeux parce que ça rapporte du pognon. Oui mais le pognon Messieurs, vous ne l’emmènerez pas avec nous en enfer! Ayez tous bonne conscience à faire croire que les abeilles vivent dans le meilleur des mondes, la réalité c’est qu’elles sont en voie de disparition!!!!
GDAS94, officine collaborationniste à la botte du gouvernement socialiste qui obligent les apiculteurs à déclarer leur rucher et leur nombre de ruche, pour engraisser l’état sous prétexte de suivi sanitaire apicole de lutte contre la varroase et le frelon asiatique. La filière apicole n’est pas rentable pour les professionnels car elle est asphyxié par les taxes. La filière devrait se développer autour d’amateur et que ces derniers puissent tirer un revenu correct de leur travail. La culpabilisation constante de pseudo gourou écologiste à la tête des syndicats apicoles empêche de nombreuses personnes de se lancer en apiculture. Dire que la pratique de l’apiculture doit se faire après 1 an de cours et avoir subi de multiples piqûres est complètement erroné. Pourquoi les syndicats dispensent ils des cours à des gens qui ne posséderont jamais de ruche ? C’est le cas au rucher école du jardin du Luxembourg. Laissez les gens posséder une ruche et découvrir l’apiculture. Ils rencontreront probablement un problème de mortalité de leur colonie la première année, ce qui n’est pas forcément le cas dans le Val de Marne ou l’environnement est très propice. Ensuite, ils prendront la décision de se former et d’apprendre que l’apiculture est un art et que cela ne s’improvise pas.
Un apiculteur du Val de Marne qui ne déclare pas son rucher. Pas vache à Lait !
Vous avez bien raison de dire que l’apiculture est un art qui ne s’improvise pas. Il y a des anciens qui partagent volontiers leur passion parce que c’est une passion avant tout!
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