140m² de cuisine professionnelle pour accueillir les entreprises et leurs salariés dans le cadre d’animations internes : c’est le concept de l’Académie Mandar, inaugurée ce lundi 2 novembre au Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis.
Des formations et cours de cuisine dispensées par des chefs étoilés aux fêtes d’entreprises, l’Académie Mandar veut devenir l’un des nouveaux lieux cultes du tourisme d’affaires en Val-de-Marne. “C’est un bel outil, où les chefs expriment leur art, une passerelle entre la production et la distribution“, motive Shaoul Abramczyk, président de Mandar, la société familiale fondée en 1973. Parrainée par le chef Christian Etchebest, l’Académie se veut un lieu de formation et d’apprentissage où les stagiaires confectionnent un menu, coachés par un chef, en adéquation avec le thème de l’événement qui les intéresse. L’espace, qui compte également une salle de réunion, est ultra-connecté : des écrans plats permettent de retransmettre ce qui se passe sur la table du chef à toute la salle, qui peut accueillir jusqu’à 14 élèves en même temps. La wi-fi est omniprésente et le lieu est facilement modulable pour y installer musiques et éclairages festifs.
Pour la soirée d’inauguration, Mandar a réuni une dizaine de talents, tous salués par le public ou leurs confrères. C’est le cas de Stéphan Perrotte, récemment sacré meilleur confiturier du monde grâce à sa confiture de framboise, du responsable du CFA Poissonnerie du MIN Bruno Gauvain, du fromager meilleur ouvrier de France Xavier Thuret ou des équipes du bar le Tiger, spécialistes des cocktails à base de gin. Tous pourraient collaborer avec l’Académie pour la mise en place de formations. “C’est un projet qui mobilise des talents de tous horizons, et le résultat n’est pas loin de la Cité de la Gastronomie“, se réjouit Gérard Delmas, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne. Stéphane Layani, président de la Semmaris, dont le contrat d’exploitation du MIN de Rungis vient d’être prolongé jusqu’en 2050, s’est lui félicité de voir “une pépite” ouvrir en plein cœur du plus gros marché d’Europe.
C’est bien! Mais que fait-on de nos jeunes de banlieue qui auraient droit aussi à toutes ces aides, mais qui croupissent dans les halls des cités! Pourquoi ne les aide-t-on pas vraiment? Il est certain qu’ils ne sont pas, eux, taillables et corvéables à merci.
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