Ce vendredi 11 septembre au CDBM du Perreux (Centre des bords de Marne), pas moins de trente bénévoles ont répondu à l’appel de la Croix rouge des bords de Marne pour se préparer à donner des cours de Français langue étrangère (Fle) adultes.
Une belle affluence au point que certains participants sont assis sur les tables pour écouter Marie-Thérèse Jurcovich, en charge de ce cours avec son mari Mario. L’an dernier, quarante personnes ont bénéficié de ces cours. Primo-arrivants ou présents sur le territoire depuis plusieurs années, ils sont répartis en groupe de deux à quatre. A raison de deux cours par semaine d’une heure et demie, ils se préparent au diplôme initial à la langue française (Dilf). Pour cela, ils doivent être capable de construire des phrases simples, décliner leur identité, se situer dans le temps…
Pour plusieurs bénévoles, c’est la première année. “J’ai vu l’annonce dans le journal municipal et je me suis renseignée à la journée des associations. J’aime bien apprendre des choses aux autres. Puis, pour être franche, c’est aussi pour m’occuper, maintenant que je suis à la retraite, je suis seule. Je voudrais enseigner qu’une seule fois par semaine, pour être sûre d’assurer mes engagements. Parce que je n’ai pas envie de faire les choses à moitié !” motive Evelyne, 67 ans, responsable d’une agence bancaire à la retraite.
“Quelques années avant que je sois en retraite, j’ai pensé m’engager dans une activité bénévole. J’ai donné des cours d’alphabétisation dans un centre social du secours catholique, à Paris. Puis, l’association a périclité. Humainement, c’est particulièrement intéressant, notamment dans les échanges que l’on peut construire avec ses élèves“, explique Martine, 65 ans.
Mireille, 75 ans, professeur de Français à la retraite, fait au contraire partie des habituées. “J’enseigne le Français langue étrangère depuis quinze ans. Et je n’ai jamais fait la même chose d’une année sur l’autre : tout dépend du groupe. C’est beaucoup de bonheur et je ne m’ennuie pas, même après tant d’années ! C’est valorisant de voir des personnes qui sont en attente de ce qu’on peut leur apporter. On apprend aussi des choses sur la vie dans leur pays d’origine. La langue est un vecteur d’intégration. Et leurs enfants feront sûrement des études supérieures en France.”
“C’est la bonne volonté qui compte”
“Y a-t-il une méthode ?” “Comment se déroule un cours ?” “Existe-t-il des formations pour enseigner ?” Les questions fusent. “C’est la bonne volonté qui compte, pas besoin d’être enseignant“, rassure Marie-Thérèse alors que des manuels de FLE tournent de main en main. La responsable ne donne pas d’instruction formelle sur le déroulement d’une séance. “Tous les bénévoles enseignent en fonction de leur ressenti.” Mireille, quinze ans d’enseignement du Français langue étrangère en tant que bénévole et une carrière de professeur à son actif, est déjà bien rodée: “Les premiers cours, tout va très lentement. Il faut trois ou quatre séances pour leur apprendre à se présenter.” Un seul impératif , insiste Marie-Thérèse : “Exiger qu’ils prononcent correctement. Pas de place pour l’à-peu-près !”
Parmi les élèves, beaucoup sont Tamouls, en provenance du Sri-Lanka, expliquent les habitués. “Il y a une très forte communauté tamoule au Perreux-sur-Marne, à Neuilly-sur-Marne et à Neuilly-Plaisance”, pointe Mario. D’autres viennent d’Haïti ou du Mexique notamment. Ce mardi 15 septembre, c’est au tour des élèves de venir s’inscrire. Les cours reprendront le 21 septembre.
Renseignements : http://valleedelamarne.croix-rouge.fr (tél. 01 43 24 07 44)
Deux cours par semaine : les lundi et jeudi ou les mardi et vendredi de 14h à 15h30.
Au Perreux entre les pizza et le reste faune du pont de Mulhouse les étrangers ça suffit.
Tout cela avec la complicité de nos élus!
Avec 1086 logements sociaux pour 14500 logements en résidence principale, ça va, vous n’avez “que” 7.5% de logements sociaux.
Là où Champigny est à 39%….
Je ne vous parle pas de logements SOCIAUX je vous parle d’étrangers ! A moins que les logements sociaux ne soient occupes que par des étrangers ?
A un moment de notre vie, ou de notre histoire familiale, on a tous été migrant.
Un Anglais, est aussi un étranger, un suédois aussi.
Pour moi les étrangers ce ne sont pas les européens. Et sur public sénat de droite comme de gauche ils ont tous bien reconnus que s il n y avait pas ce problème d islam l immigration serait bien différente.
Sachez que NOUS en avons assez des voiles des robes longues et de ces gens qui nous envahissent peu à peu.
Et qui de surcroît n acceptent la religion des autres sauf des avantage sociaux pour la plupart.
Bonne journée.
L’éducation nationale propose déjà ce service dans nombre d’écoles publiques de nos villes, pour un coût dérisoire.
Parfois ce service de l’EN est aussi renforcé par des villes, comme Champigny, qui organise elle aussi des cours du soir pour les adultes en Français.
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