Invités à quitter l’ancienne Cité industrielle de la Jarry, à Vincennes, avant le 31 décembre 2015, le collectif d’artistes qui la peuple s’organise pour réclamer un sursis. Retour sur une histoire compliquée.
Construite dans les années 1930 par l’architecte vincennois Laroche, sur le modèle américain, la cité Jarry est un vaste hôtel industriel qui accueille des entreprises multi-activités, de la biscuiterie au laboratoire pharmaceutique. Entre la rue Jarry et la rue Defrance, ce bâtiment de 45 000 m2 sur 6 niveaux accueille d’immenses plateaux desservis par une cursive praticable en automobile. Le système de copropriété repose alors sur une SCI d’attribution. Progressivement, des entreprises cessent leurs activités, la gestion administrative du site se dégrade, et les deux principales entreprises qui restaient sur place, Trophy Radiologie et les laboratoires Opodex lèvent le camp à la fin des années 1990. La SCI se retrouve vite dans le rouge et mise en redressement judiciaire. La dette auprès d’Edf se fait telle que l’opérateur coupe le courant et le non entretien du site conduit à la publication d’un arrêté de péril en 2004. C’est à cette époque que des artistes commencent à peupler le site, sans disposer de bail ni payer de loyer, et s’organisent pour reprendre les choses en main, créant une association Jarry’ve revient, qui collecte suffisamment pour qu’Edf accepte de remettre l’électricité. L’association s’occupe de gérer les abonnements aux fluides (eaux, électricité) et de collecter l’argent après des occupants qui jouent le jeu. Sur cette cité qui n’avait pas vocation d’habitation, un mélange travail – lieu de vie se met en place.
Un rêve de collectif qui n’a pas vraiment pris
Pour les artistes qui occupent le site, la cité offre à la fois d’immenses plateaux à deux pas du centre de Vincennes et de Paris, au prix attractif de 3 € le m2 pour participer aux charges, et la proximité d’autres créatifs et artisans. Des rêves se forment. “On a pensé que l’on pourrait créer un vrai projet collectif, réhabiller le site en murs végétaux.. Mais cela ne s’est pas vraiment fait car ce n’est pas un collectif qui a investi le site au départ mais des personnes qui sont venues individuellement”, constate Franck Joyeux, photographe installé au 6e étage depuis 2007. “On a réalisé de superbes projets à plusieurs artistes mais pas constitué un collectif au niveau de l’ensemble des occupants“, note aussi Salomé Brussieux, styliste (Léon Rose Magma) arrivée en 2010. Avec la ville, les relations ne sont non plus au beau fixe et aucun projet commun n’est imaginé pour ouvrir l’espace vers la ville et créer des synergies.
Aujourd’hui, quelques 300 personnes occupent le site, pour travailler, vivre ou les deux. L’association Jarry’ve revient compte 120 adhérents et fédère quelques 150 occupants dont elle perçoit la participation aux frais des fluides. D’autres ne participent pas. Il y a même une paire de marchands de sommeil qui monnayent l’espace à des familles bulgares, sans pour autant contribuer aux charges. Un mélange de mondes qui fait malgré tout société. En termes de sécurité et propreté, l’autogestion ne fonctionne pas si mal. Et pour les artistes et artisans qui sont installés, trouver des conditions comparables dans le secteur est impossible. “Je n’aurais jamais les moyens de retrouver un atelier de 300 m2 à moins de 100 km de Paris”, indique ainsi Brice Lartigue, designer et producteur d’effets spéciaux pour le cinéma, installé depuis une dizaine d’années.
Projet de lycée sur le site
Pour la commune, pas question toutefois de laisser les choses en l’état et d’avoir un immense squat en plein coeur de ville. Dès 2004, date de l’arrêté de mise en péril, les démarches commencent pour faire évoluer la vocation du site. Il est décidé d’y installer un futur lycée commun à Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois. Des premières démarches juridiques et urbaines sont entreprises, pour proposer des indemnisations aux détenteurs d’un bail et mettre en place un projet d’équipement public donnant le droit d’exproprier. Une enquête publique se tient, suivie d’une déclaration d’utilité publique permettant d’exproprier, moyennant une indemnité de 22 millions € auprès des derniers propriétaires. Un syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu) est créé avec Fontenay pour acheter le terrain. Après différents recours en justice, le Sivu devient officiellement propriétaire du site à l’été 2015. “Nous l’avons appris en voyant un appel d’offre pour recruter un vigile sur le site“, s’agace Nicolas Perru, trésorier adjoint de Jarry’ve revient et graphiste. Depuis septembre en effet, un vigile est sur place jour et nuit. Le 22 septembre, une réunion se tient entre la ville et le collectif, à laquelle 150 personnes participent.
Une réunion difficile fin septembre
“C’est lors de cette réunion que le maire de Vincennes et président du Sivu, Laurent Lafon, nous a invité à quitter les lieux d’ici au 31 décembre 2015”, indique Franck Joyeux. “L’objectif de cette réunion était d’engager le dialogue alors que légalement, nous n’y sommes même pas tenus. Nous avons demandé à l’association de proposer une date sur laquelle tout le monde s’accorde et leur avons donné quinze jours pour qu’ils nous donnent leur réponse. Nous n’avons à ce jour reçu aucune proposition de leur part“, indique-t-on au cabinet de la mairie de Vincennes. “Nous n’avons pas vraiment eu l’impression d’un dialogue lors de cette réunion. La ville sait très bien que nous ne fédérons pas tous les occupants du site“, note de son côté Bertrand Ricard, président de Jarry’ve revient. Depuis, l’association a pris les services d’un avocat. Du côté de la mairie de Fontenay, on défend le projet de lycée, bien public commun, tout en prônant la reprise du dialogue pour “sortir par le haut”.
Les artistes demandent un sursis
“Loin de vouloir s’opposer à la construction d’un lycée qui participe de concert à la culture des générations futures, les habitants, artisans, artistes et utilisateurs de la Cité Industrielle revendiquent le droit d’être considérés à leur juste valeur et traité en tant qu’humain d’abord. Nous revendiquons qu’une enquête sociale soit faite et des solutions trouvées afin de pouvoir limiter les catastrophes sociales qu’un départ précipité engendrerait pour beaucoup, tant au niveau de l’habitat que de l’activité professionnelle exercée dans les lieux. Nous revendiquons la prise en compte des personnes oubliées ou évincées lors du rendu de jugement d’expropriation de 2011. Nous revendiquons une convention d’occupation qui porterait accord sur un départ en fonction du début des travaux”, plaide le collectif d’artistes dans un communiqué commun.
Une vingtaine d’enfants
Au sein de la cité, 19 enfants ont été recensés. “Mais la ville refuse de les scolariser ou de les accepter à la crèche sous prétexte que les parents habitent ici”, regrette Nicolas Perru. “Nous ne pouvons scolariser des foyers qui déclarent une adresse qui n’est pas une adresse d’habitation“, indique-t-on au cabinet du maire.
Le lycée est déjà inscrit au PPRI de la région
Le projet de lycée, lui, est d’ores et déjà inscrit au Projet pluriannuel d’investissement (PPRI) de la région qui n’attend que la cession de la parcelle pour initier le projet, indique-t-on à la mairie.
Attention à ne pas mélanger tout le monde :
– Ceux qui ont un bail en bonne et due forme, sont des occupants parfaitement légitimes, et payent d’ailleurs impôts, taxes et charges.
– D’autres sont venus illégalement (certes dans des conditions sociales très délicates, certains sont sans papiers ou réfugiés) et des activités malsaines se sont malheureusement développées. Nous n’y pouvions rien, comment gérer ces individus ??
SVP pas d’amalgames, JVR a toujours bien œuvré, dans le respect du voisinage. Nous avions redonné une âme à ce bâtiment.
J’ai été dans les derniers à partir. Notre rêve de construire quelque chose de différent, et à la place nous avons récolté insultes et agressions gratuites.
Bien sur , la mairie ne nous a pas aidé mais je ne leur en veux pas. Ce sont d’abords des individus, jamais inquiétés, jamais punis qui ont en premier lieux causé incivilités, puis dégradations, puis nuisances, puis activités criminelles
La vie été tellement bien ici avant que n’arrive ces individus nuisibles, sans foi ni loi. Quel gâchis, quelle perte. Je souhaite désormais tourner la page.
Ce week-end venez rencontrer les résidents, artistes, artisants et autres sur le parcking de la Jarry pour le vide-grenier de l’automne : dimanche de 8h à 15h !
Vous serez acceuillis chaleureusement avec de la Musette, des Crêpes et des Bonnes Affaires !
https://www.facebook.com/JVRLaJarry/?fref=ts
Des années qu’on aimerait se débarrasser de certains dans le bâtiment, mais voyez-vous on n’est pas en Colombie, dommage. Des parasites, des sangsues, qui s’accrochent, qui vous collent partout, qui vous lâchent pas, vous en voulez on vous les donne, y a qu’à se servir. On en a pelletées, remorquées, même pas besoin de se baisser, en plus on peut en faire du compost.
Certains nous volent notre eau, untel nous vole notre élec, dix untels nous volent notre élec, d’autres attendent que les autres paient pour eux…ah messieurs mesdames les voisins de la Jarry, si vous saviez de quelle manière on aurait aimé nous débarrasser de tous ces profiteurs de l’intérieur qui n’ont cessé de nous (nous et vous) emmerder la vie depuis des années, si vous saviez..! des marchands de sommeil on en a, des parasites opportunistes de droite comme de gauche, on en a, des faux-amis, on en a aussi, des faux-cul aussi on en a oui on en a, des grosses motos qui font vroum vroum, on en a. et on n’en a jamais voulu.
Nous tout ce qu’on a toujours voulu, c’est être tranquille, travailler, créer, partager.
Tahar Talamandar-Hine
Je continue à donner mon avis sur un point de vue global et je le répète global et général.
Tout d’abord permettez moi de dire qu un bâtiment ayant des propriétaires hors de la mairie ce dit bâtiment et propriétée privée. Ensuite des personnes y résidents de par l accord signé ou verbale de ceux ci quelqu en soit le but de l occupation des lieux ce disent habitants donc où est l appelation logique du dit mot “squat ou squatteurs”.Poursuivons je tiens à mettre en avant que le bâtiment n est en aucun cas laissé à l abandon, à titre de renseignements si les lieux et façades extérieurs sont ainsi cela ne vient pas de notre plein gré et nous désole profondément car mr le maire nous a fait la total opposition et avec fermeté de n entreprendre aucun travaux de réaménagement ni ravalement de façade, car ce bien lui appartiendra quoiqu il advienne. Ensuite sur le point de vue financier , le mr n est pas propriétaire de ce bâtiment, car il est dit qu est propriétaire un individu ayant un acte de propriété signé de tout ces détenteurs établissant après payant de la somme due que l acquéreur peut jouir de son bien.MAIS rappelons bien dans le cas présent qu il n est pas à ce stade mr le maire.Donc je me vois dans l obligation de faire un constat qui est de vous pausez
Je disais donc qui est de vous posez cette question , ou est la logique, le censé, et l état d âme dans tout ces discours dirigés à l encontre de la cité de la jarry et ses résidents? En conclusion nous auront trop à débattre la dessus , alors je m arrêtes ici en citant juste que multiples corps de métiers y sont résidents français ou pas, travaillant comme tous pour le gouvernement ou étant artisans et cela est désolant de lire parfois l humain en fesant tout simple le regard d un constat amer et médisant sans retenue. Penchons nous sur les vrais problèmes et autres .Mais enfin vous dites que la cité de la jarry ses nuisances sonores et résidents ne changera pas, ,,mais le monde lui et l humain changeront ils??? Tout n est plus qu acharnement et manque d état d âme. .Bref mon mot de fin sera ” Chaques êtres humains chaques esprits , et un homme juste ne en rendre un autre juste car l épée qui te poignarde aujourd’hui sera celle qui te réclamera demain”
A bon entendeur
Libre à chacun son répondant et répondu. …
La bonne journée à tous
juste un dinosaure ringard donc resté coincé au XIXème siècle, au mieux. tant pis pour vous et votre inculture!
Quand j’ai le malheur d’aller au MAC VAL et que je vois les œuvres débiles qui s’exposent dans ce musée qui coûte une fortune avec mes impôts, oui, je suis critique d’Art. Faire un barbouillage, un Tag, ce n’est pas de l’art. Au niveau de ce squat, qui paye des impôts locaux et une taxe foncière ? Pour votre info, ma culture artistique je la fais au Louvre, à Versailles, au musée d’Orsay, au musée de l’homme… etc… N’est pas artiste qui veut…. surtout dans la cour des miracles !
L’art est surtout subjectif. Ce que vous trouverez beau, d’autres le considérerons comme laid, et inversement.
Si pour vous, ce qui doit être qualifié d’art est l’héritage du classicisme, alors vous rangez des Picasso et Dali avec les street-artistes contemporains !
En quoi votre pensée devrait-elle être la pensée commune ? Qui êtes-vous pour vouloir imposer votre vision du monde à l’ensemble de la société ? Vous semblez être donc un adepte de la dictature et de la pensée unique, heureusement que le monde n’est pas comme vous, sinon nous en serions encore au Moyen-Age féodal !
Le monde change, adaptez-vous ou disparaissez avec l’ancien modèle de pensée…
Pour quelqu’un qui traite les communistes de dinosaure, vous avez franchement l’air d’un moderne… ou pas.
ah, Vikingcon, vous êtes critique d’art??? vous avez une légitimité quelconque pour juger de qui est un vrai artiste ou non? Un minimum de culture (mais on ne va pas trop demander à un beauf droitard ) vous apprendrait que pas mal d(artistes aujourd’hui célèbres, ont vécu “en marge de la société” à laquelles ils ont beaucoup plus apporté que les bons bourgeois pantouflards ou les esclaves volontaires et fiers de l’être. Demêm qu’unminimum d’information vous permettrait de savoir 1/ que tout le monde paye des impôts, ne serait-ce que la TVA/ Que bon nombre d’artistes côtisent à la maison des artistes, et qu’au demeurant il y a aussi à la Jarry des artisans…
Bonjour,
Après avoir lu l’ensemble des commentaires, les résidents de la cité industrielle, et avec un peu de bon sens auraient pu préparer leurs demandes de délais depuis bien longtemps.
Aujourd’hui, ils n’ont pas d’argent pour régler leur côte part à la société, mais, on néanmoins les moyens de prendre un avocat!!!!!
Leur acquis de logements gratuits sont en danger !!!
Depuis que l’ensemble de ces personnes résident dans cette cité, aucun respect n’a été observé, que ce soit sur le plan humain, sonore et ordures ménagères et cela depuis de nombreuses années !!!
Nous sommes aujourd’hui arrivé à un point de rupture, il faut en permanence solliciter la police nationale, pour des nuisances sonores très importantes, et des blocages de routes par les tout derniers locataires,qui se permettent de faire des soirées avec des Harlley Davidson en plein milieu de la rue de la jarry sans se soucier de personne !
Comment voulez-vous que l’on rentre aujourd’hui dans un dialogue, et que l’on puisse penser qu’il y aura du changement ?…. Il y a même des personnes qui se sont permis de faire une ouverture sur l’extérieur avec la pose d’une fenêtre et qui ont déclaré qu’ils avaient l’autorisation de la mairie avec un numéro de permis de construire !!! Pour adhérer à un projet, il faut y participer, et pour y partiiciper il y a des règles que ces personnes ne respectent pas, et ne respecteront jamais, ils seront toujours dans la limite de la loi et toujours à profiter du système.
Il n’y a pas de “point de rupture”, c’est juste une coïncidence d’agenda.
Le travail des juges et des avocats arrivent à leur terme, c’est tout.
Maintenant, si vous voulez vraiment voir le monde en noir et blanc, d’un côté ceux qui respectent la loi, de l’autre ceux qui sont hors-la-loi, grand bien vous fasse, mais sachez que le monde est un petit peu plus complexe que cela.
@Freuslon Hervé
Bonjour,
il est important d’apporter quelques précisions quant à la cité. Tout d’abord, il n’y avait nullement besoin, avant que la mairie devienne propriétaire, d’exiger un délai. Ce n’est que maintenant qu’elle l’est que cela nous devient nécessaire. Ceci afin de ne pas se retrouver dehors en pleine hiver, et c’est bien normal pour quiconque y songeant et ayant ne serait ce qu’une once d’humanité en lui.
Ensuite, sachez que ces résidents ne vivent pas gratuitement au sein de ces lieux, et que la dépense en eau, électricité et gardiennage, est colossale, surtout en hiver , et relève d’un véritable défi chaque mois pour s’en acquitter auprès des fournisseurs. Sur 10 ans, 2 ou 3 retards seulement sont à retenir, ce qui est fort peu tout de même.
Evidemment le système de participations aux frais mensuels permettant de s’en acquitter, et étant le système adopté au sein de la cité, n’est pas comparable aux tarifs de location exorbitants pratiqués par des rentiers (qui nullement ne se lèvent tôt pour bosser durs, n’ayant qu’à exploiter leurs prochains pour se faire). Mais pour autant nous vivons constamment sans garantie du lendemain. C’est le second prix à payer. Sachez aussi que toute personne ayant pris résidence en ce lieu aura eu à investir à ses frais, tant en énergie que financièrement, pour en faire soit son lieu de travail, soit son lieu de vie, voire les deux. tout en sachant que ces efforts seront réduits à néant un jour ou l’autre, et en pleine connaissance de cause.
Quant aux nuisances, sujet très sensible pour les voisins proches de la cité et dont la quasi totalité de la cité a pleinement conscience, et s’en désole, sachez cher monsieur que la cité ne compte pas moins de 300 personnes venant de toutes les horizons sociales possibles et imaginables sur une surface pleine de presque 40000 m2. Les arrivés de nouveau résidents sont incontrôlables et se font de manière totalement disparates. Il est donc aisé de s’imaginer que l’espérance de pouvoir gérer cet ensemble et ses occupants, dans son intégralité, ne peut que rester vaine et utopique. Au désarroi du plus grand nombre, c’est une certitude, c’est de l’ordre de l’impossible.
De plus, il n’est pas recevable de mettre ainsi 300 personnes dans le même sac, sans distinction aucune. Cela n’a pas de valeur. Les amalgames n’ayant d’autres but que de stigmatiser la cité dans son ensemble, c’est tout de même un peu facile. On ne stigmatise pas une religion dans son ensemble pour quelques malades mentaux désireux de terroriser leur prochain. Il en va de même à l’échelle de 300 personnes vivant dans un même lieu.
Concernant les ordures ménagères, il faut préciser que tout ce qu concerne la gestion du lieu, se fait bénévolement. Personne n’est employé à cela. Chacun a sa vie. Il arrive donc qu’il y’est des soucis à ce niveau là, c’est indiscutable, même si cela s’est nettement amélioré ces derniers temps quand même.
Lorsque que vous parlez de profiter du système, que dire… Nous vivons dans un monde d’apparence dont le système financier volontairement complexe profitent aux nantis et initiés de ce système. C’est la base du système financier et fiscal, pouvoir y échapper lorsqu’on en connait les failles volontaires….. Je ne pense sincèrement pas que les résidents de la cité soient de grands profiteurs. Lorsqu’ils ne seront plus là, le monde n’aura pas changer pour autant. Alors bon, il est évidemment facile de tirer sur des soi-disants “marginaux” (si je comprends bien votre vision des choses). Les véritables profiteurs de notre monde fort peu reluisant ne vivent pas ici, croyez moi.
Pour finir, et afin de taire les propos de vikingkong, dont les relents de haine malodorants me laissent pantois (il doit être malheureux ce pauvre homme pour parler ainsi), il est nécessaire de dire que dans toute société, il y’a les contribuables, et les exonérés. Il en est de même au sein de la cité tout comme dans votre immeuble ou votre rue. Nous sommes bon nombre à les payer, car rappelons le, la cité comporte tout les niveaux sociaux. Si l’on voulait faire une comparaison, prenez le 92 et le 93 (rappelons le, département le plus riche pour l’un, et le plus pauvre pour l’autre) et vous obtiendrez une photographie représentative de la micro-société qu’est celle de la cité industrielle. La plupart travaille et participe à “l’effort national”. Il est vrai que concernant les impôts locaux, les résidents de la cité ne participent pas. Ce n’est pas leurs volontés, les lois sont faites ainsi et ne leurs permettent pas.
Je ne pense sincèrement pas que cela soit une volonté propre que de venir vivre en ce lieu à cette fin. La volonté de profit des loueurs d’habitats, en revanche oui, c’est fort possible.
Bien à vous.
Bonsoir,
Merci pour vos commentaires que j’ai lu avec attention. vous décrivez que les résidents ont des dépense d’eau, électricité et frais mensuels … Et vous me précisez que vous vivez constamment sans garantie du lendemain, mais monsieur c’est le quotidien de l’ensemble de toutes personnes travaillant pour payer son loyer, ses crédits ,si demain ces personnes venaient à ne pas régler ces sommes elles se retrouveraient également sans garantie du lendemain.
Pourquoi penser qu’il y a une différence entre vous et nous ?
Vous me dites que vous êtes 300 personnes sur 40000 m2 avec de nouveaux arrivants incontrôlables et c’est justement comme je vous le disait hier, comme il n’y a pas de règle on peu très vite déstabiliser votre organisation, ce qui produit des effets négatifs que nous subissons, mais nous ne sommes pas là pour en permanence vous demander un rappel à l’ordre !
Je ne suis pas là pour juger les 300 personnes qui sont sur place, ni pour tirer sur l’ambulance mais ce sont des faits,l’ensemble de cette cité pose problème aux riverains.
Bonne soirée.
Votre point de vue est intéressant. En effet vous êtes tout autant assujetti que nous à une expulsion si jamais vous veniez à ne plus payer votre loyer. La différence pour les résidents de la cité réside surtout dans le fait que quoi qu’il advienne, et ce malgré que les factures soient honorées, nous sommes voués à dégager. C’est bel et bien là, le second prix à payer. Aucune sécurité du lendemain, ou plutôt d’après demain. Régler 10 mois d’avance n’y changerait de toute façon… rien.
Je crois percevoir tout de même que vous n’êtes pas “totalement” réfractaire à cette cité, mais bel et bien seulement aux seules nuisances engendrées par quelques uns. De ce fait si vous le souhaitiez, je vous propose de passer boire un café un de ces 4. Ainsi vous pourriez découvrir cette cité mystifiée, pourtant véritable village expérimental à mon sens, basée tout à côté de chez vous.. De biens belles âmes y vivent et y travaillent, il suffit de les découvrir!
A votre guise…
Bon week-end.
Faux SERNI : je répond et je développe
re -Faux SERNI : je ne disais pas qu’une personne s’opposer à la construction du lycée. Au contraire, c’est très bien si ça peu remplaçait ce bâtiment laissé à l’abandon par un joli lycée afin que les jeunes aient un diplôme et un travail plus tard.
Faux VALDO : c’est un squat et je ne pense pas que les pseudo-artistes et autres Bulgares payent une taxe foncière ou des impôts locaux pour être entre ces murs contrairement à la plupart des Français.
Morgane Bellefet : Ce sont des personnes inutiles, car ils sont en marge de la société, ils ne payent pas d’impôts, ne cotisent pas pour la sécu ou la retraite avec des véritables revenus, et c’est un endroit où lest marchands de sommeil peuvent profiter de la misère humaine pour s’enrichir.
Et enfin, je ne vois en quoi mes propos étaient xénophobes, incitaient à la haine ou discriminaient. Est-ce par ce que j’ai écris “Bulgares” ou “Hippies” ?
Je n’ai pas compris cette censure. Si on peut m’éclairer sur la cause de cette censure, cela éclairerait ma lanterne. Merci.
Avec des gens comme vikingkong c’est “Retour vers le futur antérieur”
Oui, chers amis, ces gens-là existent pour de vrai, et sachez qu’à la première occasion électorale ils voteront pour des gens qui comme eux pensent que l’art affaiblit l’humain, et que d”humain il n’en faut que des utiles, pas de surnuméraire, rien qui dépasse, sinon on coupe.
vikingkong, les hélicoptères et les avions arrivent, c’est la fin, monte sur la tour, ou jette-toi de la tour, comme tu veux. À part ça, si tu savais de quoi tu parles, on pourrait t’écouter. Mais comme tu sais pas de quoi tu parles, bah on a tout simplement pas envie de t’écouter. c’est tout. Plein de gens dans ce bâtiment travaillent plus dur que toi. Encore une fois, si tu savais de quoi tu parles…
Je connais des gens qui habitent ce lieu et qui travaillent, de façon déclarée, légale, comme vous et moi (enfin, je parle pour moi surtout, je ne vous connais pas !)
Donc ce que vous faites, c’est de l’amalgame, tout simplement, voire même de la discrimination.
Quant à pleurer sur les taxes d’habitation et impôts fonciers qui échapperaient aux villes, on ne va pas se leurrer, ce sont des villes bourgeoises qui n’ont pas besoin de quelques centaines d’euros, qui, de toute façon, n’irait pas dans leurs poches vu les moyens des habitants de la Jarry ! Ils seraient condamnés, relégués à vivre à quelques 100km de Paris.
Alors oui, je condamne les marchands de sommeil qui escroquent des familles immigrées, mais pas la majorité des occupants.
Et dans vos propos, on ressent plus de la jalousie de ne pas avoir eu la chance ou l’audace de flairer ce bon filon et d’en faire autant !
@Vikingkong, je vous recommande la lecture de cette page plutôt bien faite : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32575 . Vous y lirez notamment que “Inciter à la haine contre un groupe de personnes non dénommées (telle communauté ou nationalité…) en raison de leur religion ou de leur origine ethnique ou nationale est un délit.”
Comme je l’explique souvent à d’autres personnes qui partagent le même type d’opinions que les vôtres, en ne vous publiant pas quand vous dépassez manifestement les limites de ce qui est autorisé par la loi, nous nous protégeons, mais paradoxalement nous vous protégeons aussi car : “La loi punit les actes de racisme comme l’incitation à la haine raciale. Toute personne peut signaler aux forces de l’ordre de tels propos tenus sur internet.”. Estimez-vous donc plutôt heureux que des personnes préfèrent dans ce cas se tourner vers le modérateur en lui signalant vos propos délictueux pour qu’il les supprime, plutôt que directement vers les forces de l’ordre. A bon entendeur…
J’ai bien entendu… et bien lu. Je ne vais pas rentrer dans un débat sans fin, mais je reste persuadé que mes propos n’étaient en rien raciste ou haineux. C’est vrai qu’il y a une liberté d’expression sur ce site et je vous en félicite, mais le jugement d’un signalement pour : ” xénophobie et incitation à la haine et à la discrimination en raison des origines” ne doit pas être censuré automatiquement et jugé honnêtement par le modérateur qui doit le faire de façon juste, neutre et égal pour chaque intervenant.
Ce n’est pas moi qui fais les lois, par contre je suis tenu de les appliquer.
A mort les pauvres, SDF rentrez chez vous, n’est humain que celui qui contribue au capital! Assassinons les inutiles, jetons au feu les artistes, mettons les hippies l’asile et les bulgares en prison! Et faisons un grand pot au feu de mépris et de haine au bon jus d’ignorance! Miam, bon appétit brave citoyen KingKong .
(mon commentaire s’adressait à Vikingcon, bien sûr!
commentaire typique de beauf droitard ignare. Que savez vous de la vie de ces gens dont beaucoup travaillent et payent des impôts.? Que savez -vous de l’histoire de cette Cité, exemple de patrimoine industriel qui méritait d’être réhabilité (y compris en abritant un lycée comme le préconisait Jean Nouvel?) et quand des propriétaires ont l’incurie et l’irresponsabilité d’abandonner un bâtiment, en quoi ça vous g^ne que des gens plus Malins et entreprenants que vous s’en emparent ?
Petites coquilles : Bertrand Ricard et non Picard; Salomé Brussieux styliste pour Léon Rose Magma pas Les Nanas d’Paname
[** Partie du commentaire supprimée par le modérateur suite à un signalement pour xénophobie et incitation à la haine et à la discrimination en raison des origines **]
Pourquoi ces gens ne payent pas d’impôts comme tout les Français qui se lèvent tôt pour aller travailler durement ? Ce n’est pas un immeuble d’habitations ou un hôtel, c’est un bâtiment abandonné et laissé en l’état.
Veuillez m excusez mais ça va deux minutes bin, nous travaillons tous ici et nous payons nos impots comme tout le monde donc en étant dans l ignorance la logique fait qu il suffit simplement de demander c est simple.pausez la question est ce que des squatteurs payent, des impôts ,l EDF et l eau 6la réponse est simple je ne penses pas. Aussi comment peut on être squatteur or nous avons des bail de location venant tout droit des propriétaires de ce dit bâtiment. Donc svp libre à vous mais arrêtez et appelons un chat un chat .
Vikingkong peux-tu développer sur le thème “personnes inutiles” ? Je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire par là…
Qui t’as dis que les personnes travaillant et vivant à la cité industrielle ne payent pas leurs impôts ?
Pour information : c’est tout simplement faux.
Maheureusement non, Vikingkong ne développera pas. Vikingkong, c’est le manichéisme personnifié (au sens moderne du terme, sinon il se prendra pour un dieu). Vikingkong ne sait même pas qu’une personne, quand bien même elle ne travaille pas (ce qui n’est le cas que dans son esprit), paie des impots.
D’ailleurs Vikingkong ne doit pas lire les articles en entier, juste les titres et les chapeaux… Car le lycée a ce que je vois, personne dans l’article ne s’oppose à sa construction.
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