La forte pluie de samedi n’a pas découragé le Collectif de soutien aux Roumains d’Ivry, venu avec quelques élus et bénévoles aider les habitants du bidonville Truillot d’Ivry-sur-Seine, à opérer un vaste nettoyage du terrain, quelques jours après une intervention de dératisation.
En plus des camions des résidents, deux tracteurs mis à disposition par la ville sont venus en renfort. Sacs poubelle et gants sont distribués pour participer. Les pieds s’enfoncent dans la boue et les roues patinent mais les présents sont motivés, même si Sacha, membre du collectif de soutien qui compte une trentaine de personnes, regrette que les habitants du bidonville ne soient pas plus nombreux au rendez-vous. “Certains sont allés travailler ce matin pour faire vivre leur famille. D’autres sont restés pour nous aider à améliorer leurs conditions de vie. C’est le cinquième hiver que nous agissons.”
“C’est très bien, merci beaucoup la France, merci c’est très bien”, s’exclame un habitant qui ne comprend pas le Français mais est venu participer avec tout le monde. Anne Macedo, membre du Collectif et enseignante recevant les enfants des bidonvilles, explique se battre pour “un accompagnement social et une scolarisation durable des enfants” . Même le prêtre de la ville, Dominique, est venu apporter son soutien et a comparé la pluie à une bénédiction, “la République doit être solidaire“, plaide-t-il.
“Vous vous rendez compte ?” interpelle Fabienne Oudart, conseillère municipale Front de Gauche, “nous sommes au 21ème siècle, et ils n’ont même pas accès à l’électricité, seulement à trois points d’eau.”
“Les résidents aux alentours sont agacés de voir la situation se dégrader et la cohabitation n’est pas simple à gérer, ce malgré la solidarité des citoyens ce matin”, explique pour sa part Olivier Beaubillard, maire-adjoint à la culture. Plusieurs familles ont déjà été relogées mais il reste plusieurs centaines de personnes dans le bidonville, et les tensions avec les riverains perdurent. Avant les vacances de février, les parents du collège Politzer voisin ont bloqué l’accès de l’établissement plusieurs jours en raison d’un nuage de fumée émanant du campement, qui avait donné lieu à une évacuation officielle par l’Education nationale la semaine précédente.
Ami POUILLOT,
Ne mélangez pas,de grâce,les familles ” pauvres ” et les roms !
Certes la précarité peux nous toucher TOUS ! Les aléas de la vie ayant vite,trop vite,la possibilité de nous précipiter vers une abyme ou les plus faibles ne peuvent pas s’en sortir.
Mais ce n’est pas le cas des ROMS!
Ces populations,en ROUMANIE,sont déjà marginales et ne veulent , EN AUCUN CAS ,s’intégrer…………
Avec l’ouverture des frontiéres et l’entrée de cet état dans l’Europe ces marginaux ont afflués dans les états ou,par l’appui d’associations soit disant HUMANISTES ils peuvent profiter d’aides et pratiquer,sans trop de problémes,à leurs trafics habituels ………
La FRANCE est,à ce niveau,le pays béni des dieux !
Moults associations,un laxisme judiciaire,des désordres municipaux,et,surtout,un état prolixe ……….
Comment quitter cet EDEN !
Quand aux ” beaux ” bidonvilles ,propres et bien tenus,permettez moi d’en douter et pour vous faire une idée sur le souci environnemental je vous convie à faire un tour vers le Pont d’IVRY,face à CHINAGORA pour constater,de visu,ce qu’ils ont fait de nos bords de Seine et de ce beau fleuve.
Ils ne sont pas adaptés à notre société . /
Mais libre à vous si vous aimez vivre au milieu des immondices et retourner,quatre siécles en arriére dans LA COUR DES MIRACLES.
Je suis étonnée par les commentaires. Une plus grande mobilisation de l’ensemble des habitants (et des élus, certes, avant qu’il y ait des pbs de santé y compris pour les écoles du quartier) aurait certainement fait avancer les choses avant. Le logement des familles pauvres, roms ou non est très compliqué en France. Il y a des couches administratives superposées qui génèrent lenteurs et risques de discriminations, alors que des logements sont vides. Par ailleurs, avec un CDI à temps partiel (non choisi bien sûr) qui fait gagner entre 800 et 1000 € nets par mois, je peux vous garantir que, si vous êtes Roms et que les couches administratives dont je parlais ci-dessus font qu’après presque une année de demande à la CAF, on ne sait tjrs pas si il y a un droit à un RSA complément ou à une aide au logement (je ne pense pas que ce soit si long qd même pour les autres populations ?), il est impossible de trouver un logement. Je connais 7 familles dans ce cas dans l’Essonne. Quant à la tenue des maisons, il faut aller rendre visite aux habitants d’un bidonville pour voir comment peuvent être tenues certaines “baraques”, sans eau courante et sans électricité… C’est carrément incroyable.
Laissons tomber les préjugés et rencontrons les gens avant de parler d’eux…
Cordialement.
Encore les ROMS !
N’avons nous pas d’autres sujets d’importance sur notre département,si mal en point,que de traiter sans cesse du sort de ces pauvres roms!
Combien de familles FRANCAISES,de personnes Agées seules ou isolées,sont confrontées à la précarité ,vivant dans des logerments insalubres,.
Combien de jeunes ,sans boulot,sans RSA,essayent de survivre………
Ne serait il pas tout simplement NORMAL de s’occuper de nos concitoyens avant de ce soucier du bien être des ROMS
Les bien pensant si soucieux des droits de l’homme n’ont qu’à prendre ,chez eux , une famille de roms ……….
C’est cela le partage !
Si les moralisateurs adoptaient cette attitude peut être serait on dans la voie de la vérité mais je doute qu’un seul des AMIS DES ROMS soient prêts à franchir ce pas .
Et si on leur proposait un aller simple pour la Roumanie ou la Bulgarie ?
Et bien ils reviendraient !!!
Certainement pas avec un contrôle des frontières comme le préconise vous qui savez.Ce cher Omar qui apprécie les roms devrait faire une bonne action en récupérant quelques familles chez lui.
Pour ce cher Prétorien, il faut mettre les points sur les “i” !
Ce n’est pas parce que j’anticipe le retour des roms expulsés que je le souhaite !!!
Je pense que nous avons suffisament de problèmes à régler sans en attirer d’autres.
Prennez donc la responsabilité d’assumer vos choix d’avoir exposer sciemment un collège de plus de 600 élèves,ainsi que toutes les équipes enseignantes d’une maison de retraite se trouvant a proximité,ainsi que tous les riverains,de les avoir intoxiquer parce qu’ils étaient logés et que ce n’était pas le cas de la population ROM donc l’intérêt collectif veut que l’on sacrifie la santé de plus d’un millier de personnes pour subvenir aux besoins de populations désœuvrées. Curieuse conception de votre politique.
A bon entendeur.
Honteux votre réponse Madame, car laisser la situation pourrir comme ceci depuis 4 ans n’est vraiment pas à votre honneur? Il a fallu une evacuation d’un collège pour que soudainement la Mairie prenne conscience de sa proximité avec le camp de roms. C’est VOUS ELUS qu avez fermé les yeux sur la santé de nos enfants grace à un accord “tacite” entre les différents intervenants du sujet.
Et c’est VOUS Madame qui avez laissé pourrir cette situation dramatique. Assumez pour une fois vos choix politiques.
Tout a fait d’accord,surtout que les connaissances sanitaires ne seront nullement prises en charges et reconnues par la commune,au même titre que le scandale de l’amiante les périodes d’exposition aux fumées de combustions issues de la récupération de métaux engendrera forcément suivant la période d’exposition des conséquences sur l’organisme des enfants et des adultes.Étant donné qu’aucuns relevés n’ayant été effectué auparavant cela donne de l’assurance a des élus ignares qui brassent du vent et qui n’assumeraient aucunement une catastrophe sanitaire de grande envergure en se réfugiant derrière le fait qu’ils n’étaient pas au courant de la situation.Un peu le bal des faux culs,responsables mais pas coupables.Un incinérateur a ciel ouvert a côté d’une maison de retraite et d’un collège ça n’a forcément aucune incidence sur la vie des riverains.
Bonjour,
Quelques réponses aux questions posées :
– Comme toutes les personnes obligées de vivre dans la précarité, les Roms ont de nombreuses activités de survie. Puisqu’il me semble être sous-entendu que parmi celles-ci figurent la mendicité ou la récupération, il me semble évident que c’est une réalité. Oui, certains roms mendient, d’autres fouillent les poubelles. Et même certains volent. Comme d’autres personnes de nationalité française, danoise, malienne ou américaine… Peu importe l’origine, la misère produit des comportements similaires pour se nourrir. Les actes commis illégallement sont l’affaire et doivent être l’affaire de la police et de la justice. Comme pour n’importe quelle personne.
D’autres ont aussi un travail, souvent au noir et quelques unes un travail en bonne et dûe forme, quand leur situation administrative le leur permette(avec ou sans autorisation de travail). Et la majorité, les personnes qui souhaitent construire leur vie en France, parce qu’elles y vivent depuis de nombreuses années, essaient tant bien que mal d’apprendre le français, langue magnifique mais ô combien difficile !
– La Municipalité d’Ivry est certes “généreuse”. Si elle l’est, c’est avec chacune et chacun des citoyens de sa commune. Mais elle est surtout respectueuse des droits des êtres humains. Aussi, intervient-elle également envers les “petits vieux avec une retraite de misère”, avec les “personnes malades, handicapées”.
La pénurie de logement accessible à tous est une réalité, dont on ne peut blâmer une ville qui respecte la loi concernant le nombre de logements sociaux. Regardons plûtôt du côté des villes qui ne respectent pas cette loi et qui font reporter la demande et la pression sur les villes voisines, dont Ivry.
– Enfin, comme de nombreuses rumeurs circulent, je tiens à préciser fortement que les “relogements” de 22 familles (sur la centaine répertoriée) par la Ville d’Ivry, en partenariat avec le Conseil général, consistent en des hébergements (et non des logements), transitoires (limités dans la durée) et sur des patrimoines non-utilisables pour d’autres situations (patrimoine dont les normes ne correspondent pas aux critères légaux de logements). Je précise également que la Ville d’Ivry est particulièrement fière de contribuer du devoir de solidarité nationale qui devrait s’imposer à toutes les Collectivités, sur ce sujet comme sur bien d’autres…
La situation est loin d’être idéale. Elle est même dramatique, pour les habitant-es du bidonville, leurs voisines et leurs voisins, pour l’ensemble des Ivryen-nes et des citoyens de France. Mais la Ville d’Ivry préfère, comme toujours, prendre ses responsabilités, attaquer les problèmes de face, trouver des solutions à la hauteur de notre pays et de notre époque.
Après, on peut toujours fermer les yeux, loin du coeur, laisser faire, laisser pourrir, laisser mourrir… Ce n’est pas notre choix. Ni pour les Roms ni pour personne.
Bozena Wojciechowski,
Maire-adjointe
Aussi étrange que cela puisse paraître, je partage, pour une fois, la même interrogation que vous Pierrette…
Entre ceux qui vont travailler de bon matin (où et pour faire quoi ? ),
Entre un autre qui dit : “« C’est très bien, merci beaucoup la France, merci c’est très bien », s’exclame un habitant qui ne comprend pas le Français…
Rien à ajouter…
Enfin, plusieurs familles ont été relogées… Généreuse ville d’Ivry, alors que d’autres attendent depuis des années un logement. Faut-il venir de pays de l’est et faire commerce de la misère, pour espérer un logement ? Dans quel état seront ces appartements, lorsqu’on voit comment vivent ces gens ? Et surtout comment paieront-ils les loyers, les factures d’énergie etc… Vu que dans l’immense majorité ils n’ont pas un CDI ou un travail tout court. Et ce n’est pas en ne “comprenant pas l français”, qu’ils vont s’insérer dans la société.
Et pendant ce temps là, on a des petits vieux avec une retraite de misère, ou des personnes malades, handicapées, qui elles ne peuvent travailler, et qui sont en train de crever à petits feux dans leur coin, sans que n’interpelle ces bonnes âmes ou élus de gauche ?
Le spectacle est surement plus médiatique, en allant vers les roms et leurs “campements” !
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