En lutte depuis des mois pour être classé en réseau d’éducation prioritaire (REP), le collège Romain Rolland d’Ivry-sur-Seine, qui accueille 670 élèves, est à bout. La bouteille d’acide balancée en pleine classe de mathématiques
vendredi 29 mai a achevé de saper le moral des enseignants et des élèves et la cellule psychologique qui a été mise en place n’a pas suffi à calmer le jeu.
Ce lundi, les professeurs avaient exercé leur droit de retrait. Vendredi, une personne avait jeté une bouteille contenant un mélange d’acide chlorhydrique et d’aluminium, touchant légèrement quatre personnes emmenées à l’hôpital Bicêtre. Pour les parents aussi, la coupe est pleine.
Dans un communiqué, les parents de la FCPE du collège condamnent l’acte de vendredi dernier tout en listant les défaillances quotidiennes de l’établissement, réclamant les moyens d’un retour à la normale.
“Depuis le mois de janvier 2015, les élèves n’ont pas eu une semaine de cours complète”
Ainsi les parents rappellent-ils que depuis le mois de janvier 2015, les élèves n’ont pas eu une semaine de cours complète, que depuis cette date également, seules 9 classes sur 35 ont un professeur principal, qu’aucun brevet blanc en conditions d’examen ne s’est tenu cette année, et encore que tous les voyages scolaires ont été annulés. Les parents de la FCPE réclament aussi un suivi régulier de tous les élèves par l’ensemble de l’équipe pédagogique, un poste d’infirmière et une assistante sociale à 100, un pôle de vie scolaire renforcé (CPE et assistants d’éducation supplémentaires et des postes supplémentaires “permettant d’assurer les accompagnements éducatifs et pédagogiques indispensables et de renouer le dialogue avec les familles“.
“Dans l’urgence, les moyens mis en place ce lundi (ndlr, une équipe mobile de sécurité (EMS) a été mise en place pour assurer la sécurité dans l’établissement) doivent être maintenus voir renforcés d’ici la fin de l’année. Il faut que la préparation et le déroulement du brevet se passent dans la sérénité. Il faut que le dialogue soit rétabli en vue d’une rentrée sereine. Nous attendons des services de l’Éducation Nationale (DASEN, rectorat, Ministère) qu’ils prennent la mesure du désastre que subit cet établissement et qu’ils y répondent en prenant toutes les mesures nécessaires”, plaident les parents.
Vikingkong, ô grand adorateur des pilleurs, violeurs, égorgeurs aux yeux bleus et cheveux blonds, je n’entendais pas défendre les municipalités communistes en soi, mais force est de constater que les émeutes dans les cités ont touché pour l’essentiel des villes de droite ou dites “de gauche”, qui avaient réduit considérablement les budgets sociaux. Il se peut que dans le lot, il y ait certaines villes communistes, mais elles sont une toute petite minorité. Maintenant, cite-moi des affrontements et non des faits isolés, comme des voitures brûlées ou des bâtiments incendiés pouvant viser une escroquerie à l’assurance ou relever de l’ordre de la provocation, comme ce fut le cas à Besançon. Cite-moi donc des affrontements, des émeutes ayant concerné des villes où les budgets sociaux avaient augmenté.
Je te cite, pour ma part, l’avis du très officiel Conseil National des Villes sur les émeutes de 2005 :
“La politique de la ville a été, une nouvelle fois, accusée d’avoir échoué. Les crédits spécifiques, limités, ont souvent suppléé les crédits de droit commun (mal répartis et trop peu utilisés pour les quartiers) et n’ont pas été à la hauteur de ce qu’ils auraient dû être pour réduire les inégalités et favoriser la mobilité. Pourtant, les communes qui ont un tissu associatif ou des personnalités sur lesquelles s’appuyer, ont connu un retour au calme plus rapide. Le CNV l’a souligné depuis 2000, les financements des associations de proximité ont été dramatiquement réduits ces dernières années et beaucoup d’associations ont dû cesser leur activité.”
Et le CNV précise dans sa conclusion :
“Les émeutes de novembre 2005 sont un symptôme fort. Le piège serait que l’on reste dans une logique purement répressive ou en prenant des mesures sans efficacité directe avec les problèmes posés. On produirait de la violence contre de la violence et une spirale d’aggravation. Le piège serait aussi de penser que les problèmes des cités ou territoires pauvres doivent être réglés à part – et que les solutions qui valent pour les villes riches ne valent pas pour les villes pauvres et leurs populations.”
On ne peut pas dire que son avis ait beaucoup été suivi. En tout cas, il est sûr qu’à Fréjus, ville FN, c’est le chemin inverse qui est choisi.
Ô grand adorateur des massacreurs du Nord, si je suis au ras des pâquerettes, c’est que je suis libre et allongé dans l’herbe par un beau jour de printemps. Je préfère cent fois ma place à la tienne, coincé que tu es dans la boue des barbelés de ta pensée toujours en hiver sans jamais avoir le plaisir de profiter de la neige.
Vive la vie !
Lors des émeutes de 2005, l’hélicoptère qui survolait les cités Boullereaux ou du Bois l’abbé à Champigny sur Marne n’existait pas, les voitures qui brûlaient dans la cité des Polognes à Valenton n’étaient pas réelles, les CRS déployaient à Orly dans la cité des Saules devaient être le fruit de mon imagination… (villes communistes). Sinon, je n’ai jamais écris que Mr Gosnat était un Bisounours, par contre le monde que vous voyez est bien celui d’un Bisounours où tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Votre intelligence et votre vision de la société est bien au ras des pâquerettes !
Citation de Le Prétorien :
“Au fait, les Laurel et hardy demandé aux directement aux enseignants qui « fout le bordel » dans les établissements scolaires, la plupart sont issus des….. »chances pour la France ».
C’est du gros rouge ou de la piquette blanche qu’on vous sert à la cantine du FN ? En tout cas, faut pas abuser. D’ordinaire, quand on a trop bu, on a du mal à parler, mais Le Prétorien, lui, il en arrive à écrire comme il parle : incompréhensible.
Mais peut-être que c’est pas un problème de boisson, mais plutôt une question psychomotrice. En tout cas, n’hésitez pas, Le Prétorien, consultez.
Ah ! un dernier conseil, qui vaut quelle que soit la cause de votre message illisible, triste Le Prétorien. Écrivez moins vite, vous lisez lentement…
Donc, si je comprends bien et en étant réaliste, on attend les fonds pour engager des profs… Qui dans les meilleurs des cas aurons effectivement des effectifs d’élèves, plus réduits. Et donc des cours plus intéressants dans le contenu et dans l’écoute. D’abord il y a les fonds à mobiliser… Ensuite il faut créer plus de places (donc agrandir le bahut). Bien sûr à ce moment les élèves deviendront plus écoutants, il n’y aura plus de vol ni drogue ou agression. les vendeurs de drogues, voleurs… n’ont qu’à bien se tenir voilà l’armada des profs qui arrive. ET tous les problèmes seront réglés. Belle histoire..
Donc, si je comprends bien, hehe, il y a des fonds pour faire du flic, mais pas de fric pour faire des profs… Si on inverse les choses, on peut commencer déjà à régler un certain nombre de problèmes au lieu de les empirer. C’est donc bien une question de choix, et même, disons-le, de choix de société : lycée ou caserne, république ou oligarchie, démocratie ou État policier, citoyens ou sujets, Vikingkong ou intelligence, etc., etc.
À ce sujet, Vikingkong, c’est bien la première fois que j’entends Gosnat comparé à un bisounours, de même pour la ville, dont la première grande cité avait pour nom Staline, avant de s’appeler Thorez. Au fait, Vikingkong, est-ce un hasard si les émeutes de 2005 n’ont touché pour l’essentiel que des villes de droite, et, de mémoire, quasiment aucune ville communiste ? Non, ça doit être une coïncidence…
Et si ça n’en est pas une, peu vous chaut. Pour vous, l’insécurité est un argument à géométrie variable. Surtout qu’avec le pseudo dont vous vous affublez, vous devez être un sacré admirateur d’égorgeurs et de pilleurs…
Qu’il fait bon vivre dans la jolie petite ville communiste d’Ivry sur Seine. D’un côté les Roms qui polluent et leurs splendides bidon-ville, de l’autre des trafics de drogue, au loin vous pouvez voir le collège où les professeurs se faire attaquer à coup d’acide, par là vous avez les meurtres divers et variés, par ici vous avez Mr Gosnat et son épouse qui se sont fait agressés et séquestrés par un employé municipal… Bref, vous êtes au pays de la tolérance, de la mixité, de l’associatif, du syndicalisme, de l’humain qui aime le social. Ne pensez surtout pas à développer la police, la sécurité, la défense des victimes pauvres fous…ça ne ferait que noircir le tableau et augmenter les problèmes qui existent déjà… et tout va bien au pays des Bisounours !
Cette situation est le résultat direct et irréfutable de la politique appliquée d’abord en douceur sous Chirac, puis avec la violence qui le caractérise sous Sarkozy, ce voyou qui s’approprie le mot “républicain” mais qui a massacré l’Education Nationale, et enfin lâchement continuée par Hollande :
– baisse massive et durable des financements publics, parfois en se cachant derrière une décentralisation sans crédits correspondants
– arrêt de nombreux programmes novateurs et intelligents visant à améliorer l’école malgré les politiques
– SUPPRESSION de la FORMATION des enseignants, un véritable crime contre la jeunesse et le pays
– réformes des programmes visant à bêtifier les élèves, futurs manoeuvres sous-smicards et chômeurs sans avenir
et en même temps
– soutien discret à l’enseignement privé, destiné à la préservation du système élitiste, mais au frais des contribuables
Et on continue à se laisser faire. Mais c’est nos jeunes, notre avenir qui sont bradés à des intérêts particuliers, c’est plus grave que toutes les autres affaires de corruption et de stupidité des politiques de tous bords…
Création d’une police des lycées ?
Et pourquoi pas une milice lycéenne tant qu’on y est ?
Quelle démocratie prêchez-vous l’ami ?
Relevons déjà le niveau d’éducation civique pour que les futurs lycéens de demain aillent voter de manière consciente (!). L’esprit de la citoyenneté commence déjà par là… Les lycéens ignorent souvent leurs Droits Lycéens.
Je partage assurément le manque de moyen effectif pour que l’éducation des élèves soit plus élevé et, nous devons nous rejoindre qu’uniquement sur ce point.
Après j’ai envie de dire, la République ne reconnait pas ses enfants au regard d’une instruction de l’Histoire où l’impérialisme est vainqueur partout sur le territoire internationale, tout comme “les bienfaits de la colonisation”.
Cet acte, ce n’est pas que ” de la violence” mais un sérieux manque de repères dans la société actuelle… Si on prenait un peu plus de hauteur sociétale…
Il est intéressant de voir que nous avons toujours des solutions pour les générations à venir. Donc on ne fait rien pour l’instant ? Le terme police vous fait peur ? Changeons le par service de sécurité… Mais le problème reste le même. Plus de civilité, d’éducation.. C’est le rôle des parents pas des enseignants. Pas de parents ? pas de civilité. Pas de civilité ? de la violence issu du non-respect de certaines valeurs.
Cessons effectivement de nous mettre la tête dans le sable. ET prenons le taureau par les cornes. “Passifions” d’abord ! Les enseignants pourront alors effectuer leur travail au mieux et dans la paix… Et le respect mutuel.
C’est une grossière erreur que de croire que, parce qu’il y a urgence, il faut créer une police, une milice, peu importe le nom qui ferait “régner l’ordre” et qui créerait ainsi les conditions pour que les enseignants puissent enseigner en toute tranquillité. Une telle police ne pourra créer que des tensions, donc envenimer les choses par son existence même, dès lors dégrader les relations adulte-ados, donc enseignant-élève. Parce qu’il existe une solidarité spontanée des ados entre eux face aux adultes et que poser le rapport ados-adulte sous la forme d’une confrontation est la pire des réponses. Voilà pourquoi le renforcement de la “sécurité” ne créera que de l’insécurité supplémentaire, non seulement à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du lycée.
L’urgence, c’est justement l’embauche massive d’enseignants, c’est la réduction des effectifs dans les classes. L’urgence, c’est d’apporter des solutions, non des échecs, maintenant et pas demain.
Comme d’hab, les sottes et les ignorants sont de sortie. Ils n’en sont pas encore à nous proposer, mais c’est tout juste, des miradors.
L’appel à la force et au déploiement des gros bras n’est pas une solution mais un aveu d’échec. Libre à nos adulateurs du FN de penser que l’échec est une solution, mais plus que jamais l’éducation n’a pas besoin de cerbères mais d’enseignants.
Les classes sont surchargées, alors que dans certains établissements privés hors de prix pour le commun des mortels, financés partiellement par l’Éducation Nationale, donc par le fameux contribuable cher à nos deux rigolos ci-dessus, on fixe le nombre d’élèves à 15 au maximum. Des lycées comme Romain Rolland à Ivry se retrouvent avec 30 ou 40 élèves. Dans ce cadre, comment pouvoir ne pas laisser à la traîne des élèves, qui, à un moment donné de leur scolarité, ont décroché ? Et comment ne pas se retrouver face à des jeunes en désespérance prêts à faire n’importe quelle connerie pour qu’on les remarque et qu’on s’occupe d’eux ?
Non, Le Prétorien, le courageux qui n’ose pas signer de son nom, vous ne deviendrez pas chef de milice. Aux USA, en Finlande et en Allemagne, les établissements qui ont épousé vos procédés n’ont jamais pu empêcher des jeunes désespérés d’aller assassinés des élèves de leur propre établissement. Chose étrange, ils avaient tous en commun d’être sympathisants d’extrême-droite. Une coïncidence peut-être.
Non, Pierrette, à la signature toute aussi anonyme qu’une lettre de dénonciation, penser éducatif n’est pas penser bisounours, mais PENSER tout simplement pour essayer de trouver des solutions, qui commencent par des embauches massives d’enseignants dûment formés afin d’assurer le meilleur suivi auprès des élèves et la construction de nouveaux établissements. Et sachez que suivi ne veut pas dire seulement voir où l’élève en est dans ses notes, mais aussi être à l’écoute de ce qui lui arrive dans la vie, donc laisser du temps aux enseignants pour en discuter ailleurs au devant une machine à café à la pause. Bref, faire preuve d’humanité, mais savez-vous ce que c’est, Pierrette ?
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