Vice-président du Conseil départemental du Val-de-Marne en charge de l’écologie et du développement durable et maire EELV d’Arcueil, Daniel Breuiller a fait un choix avant de se faire élire conseiller métropolitain au sein du futur territoire T12, et décidé de quitter le département où siégera à sa place son premier adjoint Christian Métairie.
“Le cumul des responsabilités ne me paraît pas possible sauf à mal assumer ces mandats, et encore moins souhaitable alors que nos concitoyens réclament disponibilité et engagement”, motive l’élu. Christian Métairie, mon premier adjoint et suppléant au Conseil départemental, fera un excellent vice président disponible motivé et compétent. Pour ma part je me consacrerai à la construction de la métropole à laquelle je contribue depuis le début de cette histoire, et d’un territoire au potentiel formidable. J’ai un pincement au coeur de laisser une équipe du développement durable qui vient de faire un excellent travail à l’occasion de la Cop 21 et de quitter l’hémicycle départemental où j’ai toujours entretenu des rapports très fructueux et sincères avec l’ensemble de mes collègues, et très amicaux avec le président Christian Favier”, reconnaît le seul maire écologiste du Val-de-Marne.
Dans le cadre de la création au 1er janvier 2016 de la Métropole du Grand Paris (MGP), Arcueil a élu ses 2 conseillers territoriaux cette semaine. Parmi les 3 territoires du Val-de-Marne, Arcueil fait partie du T12 qui regroupe Val-de-Bièvre, Seine-Amont et Grand Orly (y compris 5 villes de l’Essonne).
Les 2 conseillers territoriaux
Daniel Breuiller EELV, maire et également conseiller métropolitain
Anne-Marie Ginger GC (Gauche citoyenne) Majorité municipale
Rappel du contexte
La MGP (qui couvre Paris, les 3 départements de petite couronne 92,93 et 94) et quelques villes attenantes, sera gouvernée par les élus municipaux des 131 communes qui la composent, via deux niveaux d’assemblées : une instance centrale, le Conseil métropolitain, et douze conseils de territoires correspondant à des zones géographiques. Les membres de ces deux instances seront désignés au sein des Conseils municipaux. Il ne s’agit pas d’une élection au suffrage universel mais d’une élection interne au Conseil municipal. Le Conseil métropolitain comptera 209 conseillers métropolitains dont les maires des 131 communes membres. A part Paris qui comptera 62 conseillers métropolitains, la plupart des communes n’auront qu’un seul représentant, sauf les plus grandes villes qui en auront 2 ou 3. Les Conseils de territoire compteront chacun entre 72 et 163 conseillers territoriaux. Au sein de chaque Conseil de territoire, chaque commune disposera d’un nombre de membres proportionnel à sa taille, avec au moins un représentant. Les conseillers métropolitains seront d’office conseillers territoriaux. Les autres conseillers territoriaux seront élus, parmi les conseillers municipaux lorsque les communes ne faisaient pas partie d’une communauté d’agglomération, et parmi les conseillers communautaires lorsque les communes font déjà partie d’une interco. A noter également que les communautés d’agglo existantes (Plaine centrale, Plateau briard, Seine Amont, Haut Val-de-Marne, Val-de-Bièvre… seront automatiquement dissoutes dans les futurs territoires début 2016).
Voir la répartition des conseillers métropolitains et territoriaux par territoire et par ville. A lire aussi : métropole du Grand Paris mode d’emploi. Et aussi, plus récemment : la publication officielle des décrets relatifs aux conseils de territoire, et, le nouveau mode d’élection en cas de communauté d’agglo fait débat.
Voir toute l’actualité concernant la métropole du Grand Paris et les élections des conseillers territoriaux.
Je suis d’accord sur ce point, mais là où je suis moins compréhensif c’est sur le cumul du 1er adjoint qui cumulera avec la vice présidence du conseil départemental à moins que le 1er adjoint démissionné de ses fonctions municipales !
D’autres futur(e)s élu(e)s de la métropole devraient en faire autant !
On ne peut pas siéger dans un conseil municipal ( + un EPCI ou + MGP ) et cumuler avec un siège au conseil départemental et/ou régional, ou au sénat ou à l’assemblée nationale sans oublié les fonctions aux conseils d’administrations ( collège, lycée, ademe, stif SIPPEREC , orbival, epa Orsa, sadev , oph etc… )
Mais, hélas le 1er adjoint d’Arcueil cumulera avec la fonction de vice-président du conseil départemental comme quoi ils n’ont pas tiré les leçons du 1er tour des régionales
D’accord mais comme On ne peut pas siéger à La Métropole si l’on est pas maire, forcément il y a cumul. Il en est de même pour l’adjointe.
C’est le système qui est à revoir car on ne peut pas se battre contre le cumul des mandats …. et le pratiquer soi-même
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