Publicité
Publicité : CASH MACHINE
Environnement | | 27/10/2015
Réagir Par

Esther Benbassa fait voter une résolution sur les déplacés environnementaux

Esther Benbassa fait voter une résolution sur les déplacés environnementaux

C’est à l’unanimité des suffrages exprimés qu’Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne, a fait adopter ce 21 octobre une résolution pour prévenir et protéger les déplacés environnementaux.

Cette résolution invite la France “à promouvoir, dans le cadre de la COP21 ainsi qu’au sein des institutions européennes et internationales, la mise en oeuvre de mesures de prévention et de protection des déplacés environnementaux présents ou à venir, qui ne bénéficient aujourd’hui d’aucune reconnaissance. Voir l’intégralité de la résolution, qui avait été déposée par Esther Benbassa en juillet dernier. “Il n’y a pas de navettes entre l’Assemblée nationale et le Sénat lors des votes sur les propositions de résolution, ce texte est donc définitivement adopté par le Sénat“, se réjouit la sénatrice.

200 millions de déplacés environnementaux d’ici à 2050 ?

“Sécheresses, inondations, cyclones, tremblements de terre, glissements de terrain, fonte glaciaire, montée du niveau de la mer, érosion du littoral, etc., sont autant de bouleversements environnementaux qui entraînent la dégradation des conditions de vie des populations humaines, jusqu’à menacer parfois leur survie. Selon certaines sources, au total, entre 2008 et 2014, 184,4 millions de personnes ont été déplacées en contexte de catastrophes, soit une moyenne de 26,4 millions de personnes nouvellement déplacées chaque année, dans leur écrasante majorité en raison d’aléas liés à la météorologie et au climat. Ce chiffre pourrait atteindre les 200 millions en 2050. La question du statut juridique des déplacés environnementaux, celle même de la désignation précise sous laquelle il conviendrait de les nommer, sont toujours pendantes. Alors que le caractère massif et ancien du phénomène – qui touche essentiellement les pays du Sud – est patent, aucune approche globale et concertée, impliquant l’ensemble des Etats du monde, et notamment les principaux émetteurs de CO2 à l’origine du réchauffement climatique (pays du Nord et pays émergents), n’en a encore été mise en œuvre”, motive Esther Benbassa.

 

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
2 commentaires

N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

Ajouter une photo
Ajouter une photo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous chargez l'article suivant