Outre une série de conférences-témoignages, l’hôtel de ville de Saint-Mandé commémore jusqu’à ce dimanche 26 avril le génocide des Juifs d’Europe à travers une exposition de l’artiste et psychiatre strasbourgeoise Francine Mayran.
Une série d’espaces évoquent tour à tour la fin d’un monde (la Shoah étant interprétée comme une rupture dans l’histoire de l’Humanité), les départs en train vers les camps de l’horreur, les rafles ou encore le retour des survivants. Certains travaux sont saisissants, comme la fresque qui représente les 9 groupes identifiés de victimes du nazisme (handicapés, homosexuels, témoins de Jéhovah, résistants, Polonais, Soviétiques, Tsiganes, Juifs, prisonniers de droits communs).
Plusieurs travaux sont consacrés à la ville de Saint-Mandé, rappelant notamment l’histoire tragique des 19 fillettes de la maison Granville, déportées avec leur enseignante Thérèse Cahen le 22 juillet 1944. Seule Rosette Kromolovski, âgée de 13 ans, survivra. Un rétroprojecteur diffuse également en continu le nom de la centaine de déportés de la ville et leurs numéros de convois. Le portrait des quatre résistants dont les cendres seront transférés au Panthéon en mai prochain sont aussi représentés (Jean Zay, Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, décédée à Saint-Mandé en 2008).
Exposition Et maintenant, survivre… et transmettre – Accès gratuit aux horaires d’ouvertures de la mairie.
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