Le bidonville rom de la rue Léon Geffroy de Vitry-sur-Seine, site destiné à accueillir la future gare du Grand Paris Express, est en cours d’expulsion depuis 7h ce matin ce vendredi 2 octobre.
Le site appartient à la SNF mais va être transféré à la SGP (Société du Grand Paris) dans le cadre de la construction de la future gare Grand Paris Express de Vitry. Les premiers travaux doivent démarrer la semaine prochaine.
Occupé depuis 2014 et s, le site a accueilli de 100 à près de 200 personnes en fonction des moments. L’expulsion avait été ordonnée par une décision de justice en 2014, à la suite de quoi un diagnostic social avait été entrepris avant que le relais soit pris par la nouvelle plate-forme régionale AIOS (accueil, d’information, d’orientation et de suivi) dédiée à l’accompagnement des populations roms. Initiée en décembre 2014, cette plate-forme a commencé à travailler de manière pilote avec six bidonvilles à Ivry-sur-Seine (Truillot), Vitry-sur-Seine et Saint-Denis (93). “Au total, 166 personnes ont été rencontrées dans le cadre de dispositif et 7 familles ont passé un contrat d’accompagnement vers l’insertion, comprenant 13 adultes et 13 enfants”, indique-t-on au cabinet de la préfecture.
En parallèle, 5 familles qui n’avaient pas intégré le dispositif AIOS ont été identifiées comme fragiles à l’occasion d’un travail entre préfecture et associations de soutien ces dernières semaines. Ces familles avaient par exemple des enfants scolarisés dans la ville et deux femmes étaient sur le point d’accoucher. L’une de ces familles a accepté une prise en charge dans un hôtel d’Ivry-sur-Seine et est partie avant l’expulsion. Trois familles restaient sur le terrain ce matin, représentant 6 adultes et 7 enfants, dont quatre scolarisés dans la ville, les autres habitants du bidonville ont quitté les lieux ces derniers jours. L’une de ces trois familles s’est vue proposer un hébergement dans un hôtel de Vitry. Des solutions de mise à l’abri sont en cours de recherche pour accueillir les deux autres, précise la préfecture.
Sur les 7 familles qui avaient intégré le dispositif AIOS, 5 familles ont préféré partir d’elles-mêmes. Impossibilité de faire à manger sur place, logement trop étroit pour accueillir des groupes familiaux au complet, incompatibilité des lieux avec les activités de ferraillage… l’hébergement de quelques jours à l’hôtel ne correspond pas en effet au mode de vie des habitants de ces bidonvilles, d’où leur départ vers d’autres terrains lorsqu’une expulsion est annoncée. Des pistes existent pour proposer un accueil alternatif, comme le village d’insertion créé à Orly il y a quelques années ou le futur village de l’espoir qui doit voir le jour rue Truillot, mais il reste compliqué de trouver du foncier disponible et abordable, surtout dans la région parisienne où la pression sur les prix est très forte.
Une table ronde sur la question de l’accueil des populations roms dans la région, prévue le 20 octobre sous l’égide du préfet de région, devrait aborder ces difficultés et faire un premier bilan de la plate-forme AIOS.
(la photo correspond à la manifestation organisée en juin 2014 à Créteil par des associations de soutien et des habitants des bidonvilles pour réclamer un sursis aux expulsions)
ah bon prétorien détient ou livre ou communique des sources policières , nationales municipales , miliciennes , sur un site citoyen , c’est pas bon signe tout cela ça pue
les roms n’ont pas été expulsé du quartier du grand paris mais déplacé au quartier des ardoines ou ils ont envahi un terrain avec leurs baraques en planches et à l’arrière du terrain les ordures et leurs toilettes , ils n’ont pas de quoi vivre correctement et ils font des enfants de plus une décharge c’est installée à coté du campement
Arrêtez de faire du social avec des gens qui n’en ont que faire de la République, c’est le tonneau des danaîdes;
faites respectez la Loi, elle est censée s’appliquer à tous, au citoyens qui payent mais aussi et surtout aux autres, point
Il faut arrêter l’hypocrisie de la scolarisation, cela ne veut rien dire.
En France l’école est obligatoire donc sur les conseils des divers associations il leur suffit d’inscrire les enfants pour prétendre qu’ils sont scolarisés qu’ils fréquentent ou non régulièrement les cours.
C’est une escroquerie intellectuelle et en aucun cas une preuve de volonté d’insertion.
Cette expulsion est une bonne nouvelle. Par contre, il faudrait peut-être dire le coût pour la municipalité communiste de toutes ses aides, logements, accompagnements, diagnostics… Les citoyens de base, et autres classes moyennes, nous avons que le droit de payer et se taire. Les Roms ne veulent pas de cette aide, en plus : “5 familles ont préféré partir d’elles-mêmes. Impossibilité de faire à manger sur place, logement trop étroit pour accueillir des groupes familiaux au complet, incompatibilité des lieux avec les activités de ferraillage…”, c’est honteux ! Ils aiment leur vie dans les bidon-ville et ne veulent pas du tout s’intégrer dans le système Français, donc arrêtons avec ce social qui nous ruine.
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