Le mail est arrivé ce vendredi 11 décembre dans les mairies, envoyé par le préfet Lucas, directeur de la mission de préfiguration de la Métropole du Grand Paris (MGP) sur demande du ministère de la Décentralisation.
Alors que les Conseils municipaux des 131 communes de la métropole doivent se réunir la semaine prochaine pour élire leurs conseillers territoriaux et métropolitains, cette communication change le mode d’élection des conseillers territoriaux pour se conformer à la loi Maptam qui a instauré la métropole. Un changement de dernière minute qui hérisse certains élus.
Pour rappel, la MGP sera gouvernée par une instance centrale, le Conseil métropolitain, et douze conseils de territoires correspondant à des zones géographiques. Les membres de ces deux instances seront désignés au sein des Conseils municipaux. Il ne s’agit pas d’une élection au suffrage universel mais d’une élection interne au Conseil municipal. Le Conseil métropolitain comptera 209 conseillers métropolitains dont les maires des 131 communes membres. A part Paris qui comptera 62 conseillers métropolitains, la plupart des communes n’auront qu’un seul représentant, sauf les plus grandes villes qui en auront 2 ou 3. Les Conseils de territoire compteront chacun entre 72 et 163 conseillers territoriaux. Au sein de chaque Conseil de territoire, chaque commune disposera d’un nombre de membres proportionnel à sa taille, avec au moins un représentant. Les conseillers métropolitains seront d’office conseillers territoriaux. Les autres conseillers territoriaux seront élus, parmi les conseillers municipaux et par ces derniers, lorsque les communes ne faisaient pas partie d’une communauté d’agglomération.
Avant le mail envoyé ce matin aux maires, les conseillers territoriaux devaient être élus parmi les conseillers municipaux, que les villes fassent ou non partie d’une communauté d’agglo. La note demande désormais à ce que les conseillers territoriaux des villes en communauté d’agglo soient élus parmi les conseillers communautaires. Ceci afin de respecter la loi Maptam qui a instauré la métropole.
Ce changement, annoncé aux maires à peine quelques jours avant l’élection, et alors que les périmètres des territoires n’ont pas encore été officiellement promulgués, a agacé plusieurs élus.
A Charenton-le-Pont, Jean-Marie Brétillon (LR), ne décolère pas. “J’avais déjà pressenti parmi mes conseillers municipaux celles et ceux appelés à siéger au sein du futur EPT et vous savez combien ces choix sont délicats au regard de la légitime ambition de chacun. Tout cela est brutalement remis en cause ce jour”, réagit l’élu dans un courrier envoyé à ses collègues de la majorité, les invitants à une réunion pour faire le point sur la question.”Les conditions de mise en place de cette réforme sont ubuesques, s’agace l’élu. A chaque étape, il y a une nouvelle difficulté, il faudrait reporter la mise en place de cette métropole d’un an“, insiste-t-il.
A Nogent-sur-Marne, l’autre communauté d’agglo du territoire T10, le maire LR Jacques J-P Martin dénonce plus la forme que le fond. “Cette série d’atermoiements et d’imprécisions qui s’achève en précipitation alors que la loi a été votée cet été est scandaleuse. Sur le fond, je trouvais plutôt anormal que l’élection des conseillers territoriaux ne s’appuie pas sur les élus communautaires tels que fléchés dans le cadre des élections au suffrage universel de 2014. Nous nous avions convenu avec Le Perreux de nous appuyer dessus quand même pour constituer nos listes et cette nouvelle donne ne change donc rien pour nous.”
A Villejuif, Jean-François Harel (UDI) qui avait déposé un voeu en ce sens au Conseil municipal, non voté pour cause d’égalité des voix pour et contre, avait bien l’intention de le soumettre à nouveau au prochain conseil, et se réjouit donc que “le suffrage universel soit respecté”. Cela ne simplifiera pas pour autant la constitution des listes dans cette commune à gouvernance plurielle. A Boissy-Saint-Léger, dont dépend en partie la majorité politique du territoire T11 (voir article), les élus communautaires ne faisant pas partie de la majorité municipale actuelle et susceptibles de se présenter au suffrage ne sont plus que deux : Nicolas Georges (ex-PS) et Christophe Fogel (centriste).
Mais quel jour ont donc lieu ces élections??
Ce sont les députés PS qui ont imposé ce chamboule-tout improvisé. Ce préfet Lucas a pu penser que tout les élus avaient lu la loi Mapam et la loi Notre…. qui indiquaient bien ce mode d’élection (article L5211-6-2)
Sur les PLU et permis de construire : à Villejuif comme dans beaucoup de villes nous terminons la révision du PLU mercredi ,avant le chaos,. Ensuite, les villes peuvent demander une dérogation de deux ans pour conserver leur compétence urbanisme. Et au bout de deux ans il est à craindre que les citoyens auront perdu ce pouvoir sur leur environnement au profit d’une bureaucratie qui ne mettra jamais les pieds dans votre ville.
Cf : http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article448
On se demande ce que cette “mission de préfiguration” à bien pu faire depuis tout ce temps.
Cette question concernant l’élections de conseillers territoriaux comme plein d’autres questions, auraient du etre posées et tranchée depuis bien longtemps.
On voit bien qu’il y a impréparation pour la mise en place de la MGP et des territoires, je dirais meme qu’il y a amateurisme, voire incompétence si l’on pense que les membres de cette mission de préfiguration sont presque tous des hauts fonctionnaires!! ça fait peur…
Exemple de question qui n’est pas vraiment tranchée: par qui et dans quelles conditions les documents d’urbanismes dont les procédures de modification sont en cours au sein de les communes seront achevés?
vous avez 4 heures… non en vrai il vous reste 15 jours…
Eh oui, M. Harel et les groupes qui ont soutenu son voeu (L’avenir à Villjuif et VillejuifNOTREVille) avaient bien lu la loi et son redoutable article L5211-6-2 consulté sur smartphone en plein conseil municipal du mois d’octobre… cf :
http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article450
Le préfet Lucas n’invente donc pas un “nouveau mode d’élection” , il tient compte de la loi et du fait que les élections de mars 2014 envoyaient pour la première fois dans les conseils d’agglo des élus directs des citoyens. Les partis n’ont donc plus la possibilité de modifier à leur guise la composition d leur délégation dans les intercommunalités. Mais dans ces “EPT” de la Métropole Grand Paris on reste très loin de la démocratie directe, ou même de la démocratie représentative.
mr Lipietz reste sourd aveugle et amnésique ..quand cela l’arrange reposons lui les questions en 2005 c’était oui ou non sa position ? (traité constitutionnel européen qui redéfini les compétences des régions des territorialités des services dits à caractères publics )
à Ville juif le non a gagné oui non? en France le non est majoritaire? pour la loi Notre EELV les verts à l’assemblée Nationale au Séant ont voté contre? que dit la plate forme programme EELV les verts sur le fédéralisme ? les métropoles ? les élus communaux départementaux?
quand et ou les verts de tous bord demandent un référendum sur le GRAND PARIS,?
le Président FAVIER du CG 94 lui a pris position en tant que Président et au Sénat
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Bonjour , Monsieur Ouvrier PCF.
je m’efforce de répondre à vos questions.
En 2005 j’étais pour le oui. Je pensais en effet que l’Europe sud Non serait pire.
Le Non a gagné. Elle est pire.
La question des “compétences des régions des territorialités des services dits à caractères publics ” ne faisait pas partie de la question de 2005 , à ma connaissance.Vous faites allusion à quel article ?
Oui les Verts sont contre la loi Notre.
Oui nous sommes pour la décentralisation et le fédéralisme.
Nous n’avons pas demandé de referendum sur le Grand Paris.
Nous sommes pour la simplification du mille-feuille et la suppression des départements.
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