Conseiller départemental et maire UMP de Thiais, Richard Dell’Agnola a réagi dans un communiqué en rappelant à l’élu UDI “la démarche déjà engagée par les villes de Thiais et de Vitry-sur-Seine, avec le Conseil départemental du Val-de-Marne, auprès des différentes instances gouvernementales et olympiques“, et invite le maire de Vincennes à “soutenir lui aussi le projet val-de-marnais“.
Et de rappeler les 300 hectares de la zone logistique de Thiais actuellement concernée par le programme de réaménagement piloté par l’Établissement Public d’Aménagement Orly-Seine Amont (EPA ORSA), à seulement 6 km de Paris et disposant d’une desserte importante, entre aéroport, tramway, futur métro et TGV.
“Le Conseil de Paris ayant voté son soutien à la candidature de Paris, le 13 avril 2015 et le Conseil régional s’apprêtant à le faire également, le dossier olympique n’en est qu’à ses prémices. Une fois le principe de la candidature actée, le temps de la constitution du dossier français définitif va venir. La candidature du Val-de-Marne doit donc être à nouveau examinée et l’ensemble des atouts du territoire mis en avant. Il est évident que la candidature de Paris étant, en réalité, celle de la région capitale, l’ensemble des départements franciliens devra y être représenté“, insiste le maire de Thiais.
Vice-président MRC du Conseil départemental chargé des sports et conseiller régional, Daniel Guérin a également réagi en se déclarant “surpris par la polémique lancée par le président du groupe UDI au Conseil régional.” “Elle est d’abord inadaptée à l’esprit de la démarche qu’elle ne peut qu’affaiblir. Elle est, en outre, sans fondement. Il aurait, en effet, suffi à Laurent Lafon d’interroger le département pour savoir qu’une délibération de soutien et d’implication dans la candidature Paris-Ile-de-France aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 sera soumise à la commission permanente du Conseil départemental qui se tiendra lundi 11 mai 2015“, détaille l’élu. “Cette délibération propose également la constitution d’un comité de coordination départemental de la contribution du Val-de-Marne au projet”, ajoute Daniel Guérin.
“C’est l’apanage du centre d’agacer à droite et à gauche“, réagit Laurent Lafon. “Je maintiens que le Val-de-Marne a réagi trop tardivement. Il aurait fallu monter un dossier pour défendre la présence du village olympique dans le département dès les premières annonces à ce sujet à la rentrée de l’automne 2014, afin de se positionner dans le débat, sur la question du village mais aussi des autres équipements. Cela n’empêche pas de continuer de se battre pour accueillir d’autres installations sportives, mais c’est maintenant qu’il faut réagir et c’est le sens de l’amendement que je proposerai au Conseil régional”, poursuit l’élu qui verrait bien la Marne accueillir des disciplines comme l’aviron ou l’hippodrome de Vincennes (certes situé à Paris) de l’équitation.
“Si Laurent Lafon veut défendre notre dossier, qu’il ne jette pas le gant dans le même temps. Nous nous battrons jusqu’au bout pour accueillir le village olympique ou des équipements comme le centre nautique, dans le Val-de-Marne. Il est possible notamment de proposer des installations éphémères moins coûteuses comme cela a été fait à Londres. Mais battons-nous ensemble”, reprend Richard Dell’Agnola.
C’est aujourd’hui que le Conseil régional d’Ile de France doit se prononcer sur son soutien à la candidature grand parisienne aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
Voir article précédent sur ce sujet et le contexte.
La polémique à propos d’un supposé manque de réactivité du Val-de-Marne pour se positionner dans la candidature parisienne des JOP 2024, lancée hier par Laurent Lafon, maire UDI de Vincennes et président du groupe UDI au Conseil régional, a agacé à droite et à gauche.
… du pain et des jeux … célèbre maxime de la Rome antique !
Que notre prétendue élite politique commence donc par le pain … en concentrant prioritairement son énergie et ses efforts sur la lutte contre le chômage !
M. Lafon ferait mieux de s’occuper de sa ville qu’il gère avec une volonté évidente de tape-à-l’oeil et de prestige personnel.
Avenue du Château : devenue un centre d’embouteillage de véhicules permanents, trottoirs glissants et dangereux en cas de pluie, des commerces en berne (baisse de CA de 20 à 30 % fréquents !), des fêtes qui ne concernent que de loin les habitants, des bandes de roms qui tous les soirs saccagent les poubelles et laissent la ville dans un état de saleté récurrent, l’invitation de ses petits copains UDI dans des locaux communaux aux frais du contribuable, une incapacité à faire diminuer les frais de gestion de la commune, un dynamisme commercial à “sa” carte (implantation de nouveaux commerces à “son” choix).
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