Maintenir l’activité industrielle existante tout en créant logements et équipements dans un environnement plus verdoyant et accessible, tel est le projet colossal de transformation urbaine actuellement mené aux Ardoines : un site de 300 hectares à dix minutes de Paris intramuros.
Pour reprogrammer ce morceau de ville, deux Zac ont été créées sous l’égide de l’aménageur Epa Orsa, entre la gare RER C de Vitry-sur-Seine au nord et le pont emprunté par l’A86 au sud. Au menu : l’arrivée de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express à la gare des Ardoines, au sud du site, la transformation de cette gare en pôle multimodal avec l’arrivée du bus en site propre T Zen 5 qui reliera les deux stations de RER C (Vitry-sur-Seine et Ardoines) en empruntant une nouvelle avenue, la création d’un port urbain pour accompagner les chantiers du Grand Paris et l’activité industrielle, la construction d’un nouveau groupe scolaire et d’un collège, l’accueil d’un site de maintenance et remisage de la ligne 15, la reconstruction de la centrale électrique de pointe EDF sur un périmètre plus petit, le départ du dépôt pétrolier, le développement de logements, bureaux, commerces, espaces verts… Parmi les pièces maîtresses de cette lente transformation dont les premiers coups de pioche démarrent cette année avec les travaux du Grand Paris Express et du collège, deux ponts sont également prévus, à la fois pour franchir le large faisceau de voies ferrées et pour traverser la Seine.
Un pont au-dessus des voies ferrées d’ici 2020
Inscrit dans le Contrat de développement territorial (CDT) des Grandes Ardoines et déjà budgété, le premier pont qui franchira les voies ferrées, devrait voir le jour d’ici fin 2019, début 2020, sous la houlette du cabinet d’architecture et d’urbanisme Richez Associés. Plus qu’un simple pont, l’ouvrage se veut un corridor écologique reliant le pied du coteau de Vitry, au niveau de la rue du Bel Air, à la Seine, du côté de la rue Léon Mauvais, afin de désenclaver la partie de la ville coincée entre la Seine et les rails et de faciliter l’accès au fleuve depuis le centre, en passant par la gare des Ardoines complètement transformée en pôle multimodal. Large d’une trentaine de mètres en moyenne, il sera largement arboré et long d’environ 600 mètres, dont 160 mètres de franchissement de chemin de fer. Le pont accueillera deux voies automobile (1 dans chaque sens), un axe réservé au bus en site propre TZen 5 – Vallée de la Seine (qui doit relier Paris 13 à Choisy en une demi-heure d’ici à 2020), une piste cyclable et une cheminement piéton. Le projet, estimé à 53 millions d’euros est financé par le Stif (Syndicat des Transports d’Ile-de-France), au titre du Tzen5), la SGP, (Société du Grand Paris), au titre de la gare intermodale des Ardoines, la Communauté d’agglomération Seine Amont (CASA), le Conseil départemental du Val-de-Marne et encore l’établissement public d’aménagement EPA Orsa, maître d’ouvrage du projet, qui contribue au titre des espaces publics de la Zac Gare Ardoines.
A quand le nouveau pont sur la Seine ?
Dans le prolongement de ce premier ouvrage, un second pont, également inscrit dans le CDT et dont le concours de maîtrise d’oeuvre a été mené en commun avec celui du pont de franchissement des voies ferrées, doit également voir le jour. Ce pont doit aussi accueillir une piste cyclable, un cheminement piéton, deux voies automobiles et un axe pour le bus en site propre T Zen 5. Son financement, en revanche, n’est pas encore assuré. Le nouveau Contrat de plan Etat Région 2015-2020, qui a acté le financement de grands investissements dans le département (création du téléphérique entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, extension de la faculté de médecine, réfection de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, aménagements routiers, rénovation du pont de Nogent…), ne l’a pas retenu. Deux autres fenêtres de tir pour remettre le financement du projet dans la course pourraient être une éventuelle révision du CPER après les élections régionales de décembre 2015 ou encore la participation de l’Etat dans le cadre de l’OIN (Opération d’intérêt national) dont le site fait l’objet. Ce pont permettrait de rendre la gare accessible depuis l’autre rive de la Seine, accompagnerait le développement urbain du site des Ardoines et contribuerait à la désaturation des autres ponts de la Seine comme le pont Mandela ou de Choisy-le-Roi.
Pour en savoir plus sur le développement du secteur des Ardoines, lire aussi le premier numéro du journal des Ardoines, lancé par l’Epa Orsa, l’établissement public d’aménagement du site pour informer les habitants au fur-et-à-mesure de de cette profonde reconfiguration du quartier.
Avant de vouloir de nouveaux ouvrages de génie civil, encor chaut-il faire 1 diagnostic approprié des besoins car sinon, cela ne sera qu’une fois de plus, l’occasion de couler du béton et de léguer des dettes aux générations futures ! ON sait le CG94 productiviste avec des investissements imposés mais inutiles comme sa ligne rouge sud ; Peu importe que cela ne serve à rien du moment que de la terre a été remuée : Ici, le choix est clair, continuer dans l’emphase brouillonne ou réfléchir 1 peu + sur l’avenir : Qui peut croire au sérieux de “la vision“ de ces édiles sinon des personnes y ayant des intérêts pécuniaires directs ou indirects ? Je réitère la remarque faite lors de l’enquête publique du Pont Genty entre les Gares de Lyon et d’Orléans-Austerlitz, aujourd’hui martyrisée par la destruction de son buffet-restaurant, sans étude impartiale de l’état existant, ce projet sera de la gabegie : Il faut savoir choisir, si l’on veut le franchissement de la Seine en surface, renoncer au métro s’avère nécessaire car il n’y a l’argent indispensable au financement de l’infrastructure sauf à ruiner la population . Mais vu que le GPE semble avoir été rendu quasi-irréversible, les franciliens risquent de devoir attendre ` l’oeuvre d’art` long temps encor …
Selon certains articles on parle de pistes cyclable, de 2 voies dans chaque sens, de trottoirs arborés et d’une voie de bus dans chaque sens pour le BHNS Tzen 5
Quant au téléphérique Villeneuve st Georges – Créteil il est aussi important et utile que le pont sur la Seine qui en principe doit avoir une piste cyclable et une voie de bus aussi…
Faut faire comme le 93, qui à Pleyel va construire un nouveau pont, mais il y aura des logements et des bureaux sur le nouveau pont!
En plus d’être praticable voiture piétons et cyclistes.
Bonjour.
Ces ponts seront-ils cyclables ?
Y’aura t’il une concertation avec les associations concernées ?
La question est posée.
Entre ici les Pays-Bas, le Danemark, et son cortège de … hum hum.
Pour financer des conneries comme le téléphérique, y a du monde, mais pour un nouveau pont sur la Seine dont la nécessité n’est plus à démontrer, y a plus personne. au secours, virez moi tous ces incompétents !!!!
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