La mobilisation reste active pour faire revenir en France Anzor Gvinjilia, expulsé lundi matin en Géorgie, laissant sa femme et ses deux enfants en France, dont l’un scolarisé à l’école maternelle Robsespierre. Ce mercredi, plusieurs dizaines de parents, élus, associatifs et enseignants étaient à nouveau au rendez-vous à midi pour apporter leur soutien à la mère, Leila.
L’occasion pour Pierre Lafrance, du collectif RESF (Réseau Education sans frontière) de faire un point sur la situation et de relancer les envois de pétitions et de lettres au préfet et au ministère de l’intérieur.
L’occasion pour Pierre Lafrance, du collectif RESF (Réseau Education sans frontière) de faire un point sur la situation et de relancer les envois de pétitions et de lettres au préfet et au ministère de l’intérieur.
Deux démarches sont désormais menées en parallèle, pour faire revenir le père en France d’une part, obtenir un titre de séjour par la mère d’autre part.
Leila Gvinjilia a reçu son attestation de demande d’admission au séjour, papier qui doit en principe lui permettre de rester sur le territoire durant le temps de l’instruction. “Nous allons écrire au préfet afin qu’il examine la demande de dossier de Leila”, explique Pierre Lafrance. La semaine prochaine, une audience aura lieu à la préfecture du Val-de-Marne afin de défendre le dossier de Leila pour sa demande de titre de séjour à titre humanitaire. “Pour Anzor, nous exigeons le visa de retour.” Une demande qui se fera à l’ambassade car le dossier n’a pas été traité à la préfecture du Val-de-Marne.
” J’ai été très touché par la solidarité de l’école et des parents d’élèves autour de la situation de Leila“, commente Pierre Lafrance qui insiste sur l’importance de poursuivre la mobilisation. “Les deux enfants ne connaissent que la France, Roméo est arrivée âgé de quelques mois seulement et le plus petit est né ici.”
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