Alors que six communes prévoient de reconduire le samedi travaillé à la rentrée de septembre 2015 dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, parfois contre l’avis des parents d’élèves et conseils d’école, la fédération des parents d’élèves Peep dans le Val-de-Marne a écrit au préfet et à la ministre de l’Education nationale pour dénoncer les conditions dans lesquelles ce choix s’est mis en oeuvre.
C’est ce vendredi 17 avril parès-midi que le CDEN (Conseil départemental de l’Education nationale) doit acter l’intégralité des emplois du temps des écoles du Val-de-Marne pour la rentrée de septembre.
Dans son courrier, la présidente de la Peep 94, Myriam Menez, rappelle que le décret de 2013 a fixé le mercredi matin dans le cadre du retour aux 9 demi-journées travaillées et que le choix du samedi, qui constitue une dérogation possible, “doit s’appuyer sur un projet éducatif territorial (PEDT) et offrir des garanties pédagogiques suffisantes“. Or, dénonce le courrier, “dans certaines communes de notre département, des dérogations au samedi matin sont validées sans que la moindre ambition éducative le justifie”. Et de rappeler que le Plan Educatif Territorial a pour vocation de proposer des activités périscolaires diversifiées s’inscrivant dans un parcours éducatif cohérent et non “des recensements d’activité incluant tout et n’importe quoi.”
Dans les deux communes qui avaient fait le choix du samedi et qui sont passées au mercredi, Champigny-sur-Marne et La Queue-en-Brie, un des motifs évoqués pour arrêter l’école le samedi concernait également l’abstentéisme des élèves. Les parents d’Ormesson pointent pour leur part une plus grande difficulté à remplacer les enseignants absents le samedi.
Il n’y a pas que la PEEP qui réclame un retour de l’école le mercredi matin mais plus de 75% des parents d’élèves, toutes les associations et mêmes tous les enseignants de l’école Anatole France. Après l’obtention de 524 signatures par la PEEP, la municipalité reste toujours camper sur ses positions !! Espérons que Madame la ministre de l’éducation ainsi que la DASEN vont corriger cette discrimination .
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