L’été s’approche avec sa chaleur et ses départs en vacances. Pour les détenus de la Maison d’arrêt de Fresnes et leurs surveillants, c’est une période redoutée alors que la surpopulation carcérale de l’établissement n’a pas diminué.
“Les familles qui partent en vacances et viennent un peu moins au parloir, la promiscuité dans la chaleur pèsent sur les détenus et cela s’en ressent sur les surveillants alors que nous sommes déjà sous tension“, témoigne Yoan Karar, secrétaire du syndical local pénitentiaire FO. “Nous tenons car il n’y a pas eu d’atteinte grave sur un collègue récemment mais cela reste difficile de supporter au quotidien les invectives, les crachats… et les heures supplémentaires. Nous sommes en tel sous-effectif que nous effectuons en moyenne 70 heures supplémentaires par mois, faisant des jours-nuit, c’est à dire 6h30 dans la journée plus une veille de nuit entre 18h et 7h, et des journées complètes, 6h30- 19h au lieu de 6h30-13h ou 13h-19h, au moins une fois par semaine“, reprend le syndicaliste qui déplore également le fonctionnement du regroupement de détenus radicalisés tel qu’il est actuellement pratiqué dans l’établissement, sans moyens spécifiques, comme l’avait souligné un rapport officiel très critique il y a quelques mois.
Un point positif dans le tableau : la mise en place de groupes de travail pour réfléchir sur l’organisation, la gestion des détenus et la gestion des personnels. “Nous avions demandé des Etats généraux et avons obtenu l’ouverture de ces discussions qui ont commencé en janvier. Nous espérons que cela va aboutir à des changements concrets d’ici à la rentrée et que de nouvelles mesures ne seront pas prises sans nous concerter en parallèle“, pointe le délégué FO.
Oh oui, rouvrons le bagne, c’était tellement mieux… (mince, j’ai encore nourri le troll !)
Les pauvres petits choux ! Avoir Canal +, des téléphones portables, des séances de sport, de la drogue, pouvoir pratiquer leur religion de façon radical, cracher et insulter les surveillants sans poursuites, être libérer avant la fin de leur peine… ça ne leur suffit pas. Pourquoi ne pas les rémunérer grassement, leur donner accès à un service d’hôtesses pour assouvir leurs besoins sexuel, leur payer des petits voyages pour les vacances, leur faire des massages, leur chanter des berceuses avant de dormir… On marche sur la tête ! Tant que la prison ne fera pas peur aux délinquants et qu’ils considérons cet endroit comme un camp de vacances où ils se retrouvent entre potes, la délinquance ne sera prêt de diminuer. Dormez tranquille, citoyens de France… les hauts responsables s’occupent de votre sécurité !
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