Ils sont une trentaine de Campinois à avoir participé comme figurants au tournage du film Jamais de la vie,
histoire d’un gardien de nuit de centre commercial, ancien délégué syndical désabusé qui reprend sa vie en main après avoir été témoin d’un incident sur le parking (sorti en salle le 8 avril dernier).
Ils viendront témoigner de cette expérience aux côtés du réalisateur Pierre Jolivet, ce jeudi 2 juillet au cinéma le Studio 66 à partir de 20h30, après une projection du film.
“Ce sont de beaux projets, qui permettent de changer l’image du quartier“, confie Patrick Amson, chargé de mission au pôle cinéma pour la commune de Champigny-sur-Marne. Ainsi les tournages de fiction se multiplient-ils dans le quartier. Avant de recevoir l’équipe de Pierre Jolivet, au printemps 2014, le Bois l’Abbé a déjà accueilli le tournage de la série Les Lascars, produite par Canal +, en 2013. “A chaque fois, les équipes de production saluent l’implication des habitants, qui participent tous à leur façon à la construction du film“, témoigne Patrick Amson.
Parmi ces habitants, de nombreux figurants amateurs qui n’avaient jamais mis les pieds sur un tournage de film. Mais aussi des cinéastes en devenir, comme David Kadoche, qui s’est lancé comme auteur-réalisateur après avoir débuté dans l’architecture et le design. Son court-métrage Regarde a remporté le prix du public au festival de Voiron 2014 et le prix du meilleur acteur au festival Entr’2Marches de Cannes, et son roman Pizzo, publié chez Dedly Editions devrait faire l’objet d’une adaptation en format long, voire d’une web-série. Deux œuvres qui explorent la quête du bonheur. “Quand j’ai su qu’un long-métrage se préparait dans ma ville, je n’ai pas hésité à proposer ma candidature de figurant. C’était l’occasion pour moi de pouvoir découvrir le tournage d’une grosse production. Sur le plateau nous avons joué le rôle de passants avec une dizaine d’autres Campinois, on devait suivre un circuit défini par Pierre Jolivet, confie David Kadoche. Même si d’un point de vue technique, un film se fait toujours de la même façon, c’est toujours émouvant de voir l’ampleur du travail que réprésente le tournage d’une séquence qui parfois ne durera que quelques seconde à l’écran!”
Pour favoriser la venue des sociétés audiovisuelles en terres campinoises, la ville “joue le jeu“, explique Patrick Amson. Pour Jamais de la vie, les locaux de production ont été temporairement relocalisés dans l’école maternelle Jacques Solomon, au cœur du quartier. “La mairie favorise aussi les autorisations de stationnements et de tournages.”
Lors du tournage de Jamais de la vie, l’idée d’une soirée lors de laquelle les figurants racontent leur expérience s’est imposée dès le début. “C’est une belle expérience professionnelle, pour quelqu’un qui veut embrasser une carrière dans l’audiovisuel, mais pas uniquement“, motive Patrick Amson.
La séance est au tarif unique de 4,50 euros.
Voir la bande annonce ci-dessous
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.