Alors que l’exposition universelle de Milan, qui conviait cette année tous les pays participants à répondre à la question “Comment nourrir la planète?” ferme ses portes le 31 octobre 2015, se pose la question du devenir du pavillon français. La future cité de la gastronomie Paris-Rungis pourrait l’accueillir mais ce n’est pour l’instant qu’une hypothèse.
Symbole de nature, du vivant, le bois était très à l’honneur cette année à l’exposition universelle de Milan et le pavillon de la France, imaginé par l’agence XTU, illustrait parfaitement cette tendance avec une spacieuse halle représentant un paysage inversé sur quelques 2000 m² de bâtis. Que faire de cette chaleureuse coque une fois l’expo terminée? L’une des hypothèses serait que la future cité de la gastronomie de Paris-Rungis, qui doit ouvrir d’ici à 2024 sur un secteur de près de 7 hectares, l’accueille. Le symbole serait fort.
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Mais rien n’est décidé pour l’instant. “La question est d’abord de savoir si l’architecture particulière de ce bâtiment peut se prêter à l’organisation de la halle gastronomique”, pose Christian Hervy, président de l’association du Grand Orly et ex-maire PCF de Chevilly-Larue, très investi dans le projet de la Cité de la gastronomie. Un voyage d’étude à Milan envisagé prochainement devrait apporter des premiers éléments de réponse. Reste ensuite à envisager l’aspect financier de l’opération. “Entre l’achat du bâtiment, son démontage, transport, stockage, remontage, il faut compter au moins 15 millions €“, calcule l’élu. Pas question donc de prendre la décision à la légère.
Le bois tant qu’il est abrité et au sec, ça tient(comme nos charpentes)… c’est sur que si la structure comme ce pavillon donne à l’extérieur, le bois finira par s’abîmer à moyen terme.
Les charpentes actuelles bougent, se déforment alors qu’autrefois ce n’était pas le cas ; pourquoi ? Parce qu’autrefois le bois cherchait « naturellement », pas par étuvage !
Il arrive que de la charpente soit livrée vrillée ! (vécu) Allez la remettre droite, elle reprendra sa forme au fil du temps et vous serez surpris de voir des dégâts sur vos murs. C’est comme le traitement anti insecte, il n’est efficace que quelques années, qui le dit ? Qui le sait à part ceux qui se renseignent lorsqu’ils construisent eux-mêmes ?
Pour la sécurité le choix de la structure n’est pas bon , nous avons la chance dans notre pays sur la diversité des matériaux en pointe qui résistent mieux aux intempéries et à la sécurité .
Faisons en sorte à ne pas décevoir les Vals de Marnais dans un tel projet en associant tous les partenaires à cette cité de la gastronomie Française .
L’entretien d’une structure bois coûte les yeux de la tête !
Vous pouvez mettre tous les produits que vous voulez, il faut entretenir cette structure plus souvent qu’une en matériaux classiques. Ceux qui en ont chez eux en savent quelque chose ! (genre volets, balcon, etc., le bois vieillit plus vite et prendre l’exemple des pays nordique ne tient pas, car le climat n’est pas le même)
Le bois est à la mode, ça fait écolo, même si deux ans après, tout est noir.
Il suffit d’aller voir la gare routière de Val de Fontenay (RER A et E), au début c’était beau, mais 5 ans après, tous les bois ont noircit, les bancs en bois pareils, tout est noir, il n’y a aucun entretien.
Maurice a raison en ce qui concerne les bois utilisés aujourd’hui en construction, car les procédures traditionnelles de séchage naturel (jusqu’à sept ou huit ans pour le merisier d’ébénisterie) ne sont plus appliquées et l’étuvage semble de règle.
Le contre-exemple existe encore : mes volets roulants (2 m 20) en pin vernis n’ont pas vrillé ni fléchi, or ils datent de 1970 !
Mais il es vrai qu’ils ne sont pas soumis aux intempéries, contrairement à la structure extérieure du pavillon.
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