Un projet immobilier de 120 logements en R+4 devrait prochainement voir le jour en centre-ville de Nogent-sur-Marne, sur le terrain de 4 000 m2 qui était exploité par le garage Renvier, entre la rue Thiers (n° 26 à 34) et la rue des Clamart (13 à 17). Un nombre de logements qui suscite la colère des riverains de ce quartier résidentiel situé derrière le grand marché.
En réunion de quartier fin 2014, c’est en effet une cinquantaine d’appartements, dont 30% de logements sociaux intermédiaires, qui avait été évoqué alors que des habitants commençaient à s’interroger sur le devenir de cette parcelle. “Cette promesse était d’ailleurs conforme à l’engagement de la ville dans le cadre de l’enquête publique sur le PLU“, pointe l’association ADN (Association Des Nogentais) sollicitée par les riverains, qui rappelle que la ville s’était alors engagée, dans ses réponses au commissaire enquêteur, à ce que le terrain occupé par le garage Renvier fasse l’objet d’un plan de masse en lien avec l’Orientation d’Aménagement et de Programmation (OAP), impliquant une consultation de la population. (voir la position de l’ADN expliquée sur son site)
Au final, ce-sont 120 logements qui sont prévus sur 7532 m2 de surface de plancher, dont 57 deux pièces, 45 trois pièces, 15 quatre pièces et un cinq pièces. 85 appartements seront mis en vente et 35 réservés à la location sociale. Dessiné par le cabinet d’architectes 3 AM, le projet est porté par le promoteur Windsor, basé à Vélizy et opérateur précédemment des projets de la rue Eugène Galbrun et du boulevard Galliéni, et le promoteur lyonnais Diagonale Investissement, via la SCI 94 Nogent Thiers.
D’une hauteur de 15 mètres maximum, il respecte le PLU (Plan local d’urbanisme), mais c’est son aspect massif “type barre, en total décalage volumétrique et visuel avec l’environnement du quartier“, que regrette l’ADN. Et l’association de relayer les observations négatives de l’architecte des bâtiments de France, lequel reproche un manque d’articulation entre les deux typologies urbaines que sont les tissus pavillonnaire et collectif de centre ville et considère que la densité et la hauteur (R+4) ne permettent pas une insertion qualitative du projet. Concernant la hauteur, l’ADN pointe par exemple que le R+4 donne l’impression d’être un R+5 en raison du dénivelé de la rue.
Dans son arrêté de permis de construire délivré fin décembre 2014, la ville précise que le projet devra respecter la trame constructive du quartier et la nécessaire transition morphologique entre les deux typologies urbaines.
Au-delà des questions esthétiques, d’autres riverains s’inquiètent pour leur part des conséquences de ce projet en termes de besoins en équipement public (écoles, crèches…) pour accueillir les quelques centaines de nouveaux habitants alors que les établissements scolaires environnants sont déjà pleins.
Une réunion s’est organisée à l’improviste ce weekend entre l’ADN et les riverains, et une trentaine d’habitants se sont mobilisés spontanément sur le dossier, indique Frédéric Lamprecht, président de l’ADN, qui n’exclut pas de lancer une pétition voire un recours contre le permis de construire. Pour l’heure, les habitants ont commencé à diffuser des tracts dans le quartier.
A l’intention des Riverains du programme Ranvier:
Aux municipales, vous êtes vous abstenu ? Avez-vous voté pour « Bétonnons Nogent Durablement » ?
Vous voulez être aidés par un maximum de nogentais, mais vous, avez-vous déjà soutenu des actions concernant d’autres programmes dans d’autres quartiers ?
Vous êtes –vous intéressé au POS, maintenant au PLU ?
Êtes-vous seulement membre d’une association apolitique de défense de l’environnement ?
C’est trop tard.
Non, Philippe, tout le monde ne pense pas comme vous que le “développement durable” de la circulation, des pollutions… que la saturations des transports… que la densification avec tous ses effets nocifs (et ils sont nombreux et de toutes natures) soit souhaitable. Et ceci tandis que par ailleurs la France se désertifie.
Toujours la même chose :
Tout le monde trouve qu’on ne construit pas assez de logements, mais personne n’en veut autour de chez lui.
Par ailleurs attention à la rédaction de l’article, “le projet qui doit respecter la trame du projet”, ou des phrases qui finissent en queue de poisson, on vous a connu mieux inspirés…
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