Jean Pierre Digard, directeur de recherche au CNRS et auteur du livre Les Français et leurs animaux, ethnologie d’un phénomène de société (Hachette Pluriel, 2005) est l’invité
du café citoyen de Charenton-le-pont ce jeudi 12 mars à 19h30.
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Le sujet sera sûrement abordé : quelques animaux de compagnie déplorent que leur maître soit mal éduqué, voire sans aucune éducation.
Récemment, l’une de ces maîtresses laissant un étron devant une porte d’immeuble, au lieu de bredouiller quelque excuse, m’a répondu que “tout le monde fait comme ça” et a laissé le piège en place.
Mais pas du tout, Madame.
Très peu de maîtres se comportent ainsi. Par contre, ils gênent tout de monde, y compris et surtout les maîtres propres qui ramassent soit avec le sachet fourni par la communauté, soit avec le leur propre (ho! le bon terme).
Souvent d’ailleurs les mêmes quelques 20% de citoyens et citoyennes (méritent-ils ce qualificatif ?) cradoques n’hésitent pas “comme tout le monde” à garer leur voiture sur un bateau d’accès ou en double file “juste 5 minutes”, comme ils disent.
En fait, ces gens ne se soucient pas des autres, mais bien d’eux-mêmes. Conscients de transgresser la loi commune, ils ne font plus ou moins consciemment que mesurer le risque de recevoir une amende, en tenant compte du délai probable d’intervention de la police.
À Saint-Maurice le comportement de ces quelques individu(e)s a conduit, quelques semaines avant les dernières élections municipales, Monsieur le Sénateur Maire à engager la Commune pour un peu moins de 100.000,00 €. annuels (limite de compétence au dessus de laquelle l’avis du Conseil Municipal est indispensable) pour un train de nettoyage Véolia.
Alors même que la part des agents affectés à l’entretien des chaussées et trottoirs ne sont pas négligeables dans les 60% environ du budget de la ville affectés aux traitements et salaires des employés municipaux.
Tout ceci dûment justifié sans d’ailleurs que ça soit contesté par personne, par les étrons de cabots de toutes races, dimensions, et sans distinctions de condition, d’une petite vingtaine de personnes qui, si elles me lisent, sauront se reconnaître.
Ça fait quand même autour de 5000 €. par an et par maître indélicat.
Le problème de la répression reste son efficacité. Mais essayer d’éduquer ces quelques rares malappris semble compliqué. Comme depuis leur naissance, on ne les a sensibilisé qu’aux réprimandes, ils risquent fort de rester comme nos trottoirs, indécrottables.
Christian Ouvray
Mon voisin à des chiens et des chats, il prétend qu’il aime les animaux, c’est faux! Il aime CERTAINS animaux, entre autres les chiens et les chats, mais certainement pas ceux qui sont élevés, chassés ou pêchés (et dans quelles conditions!) pour les nourrir.
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