Alors que la croissance moyenne du nombre de résidences principales en Ile-de-France a été de 4,8% de 2006 à 2013, dont 4% pour Paris et sa proche couronne et 5,6% pour la grande couronne, le Val-de-Marne affiche la plus faible progression sur cette période, qu plafonne à 2,5%, derrière les Hauts-de-Seine (3,4%).
Tels sont les chiffres issus des premières analyses de l’Etude nationale logement (ENL) de l’Insee 2013, publiées fin avril 2015, et qui établissent une comparaison par rapport à la dernière étude réalisée en 2006. Télécharger l’analyse complète de l’Insee (Institut national de la statistique) pour la région francilienne.
La plus forte croissance a été réalisée en Seine-et-Marne (+9,3%) et en Seine-Saint-Denis (6,2%). Au total, le Val-de-Marne accueille 11, 19% des 5,12 millions de logements de la région parisienne. En termes de population, le Val-de-Marne accueille 11,28% des 11,9 millions d’habitants.
Un cinquième des résidences principales surpeuplées
En termes de proportion de logements surpeuplés*, le Val-de-Marne se situe en troisième position avec un peu plus de 20%, derrière la Seine-Saint-Denis qui avoisine les 30% et Paris qui dépasse les 25%. Les couples avec enfants et les familles monoparentales sont les plus touchés par le surpeuplement, indique l’Insee. Au niveau régional, la proportion de logements surpeuplés est restée stable entre 2006 et 2013.
Froid et humidité en progression dans la région parisienne
Si moins de 5% des logements de la région sont considérés comme de mauvaise qualité et moins de 1 % sans confort (eau courante, sanitaires) contre 2% lors de la précédente étude en 2006, les deux principaux défauts concernent l’humidité (un quart des logements à l’échelle francilienne !) et les infiltrations d’eau (6,6%), en progression par rapport à 2006. Enfin, 22,2 % des ménages franciliens ont déclaré avoir froid dans leur logement en 2013, contre seulement 17,4 % en 2006.
* Définition Insee de la norme de peuplement : Le degré de peuplement d’une résidence principale est établi en comparant le nombre de pièces et la surface du logement à une norme d’occupation, définie en fonction de la composition du ménage (nombre de personnes, âge et situation familiale de ses membres). Le nombre de pièces nécessaires au ménage est décompté de la manière suivante : une pièce de séjour pour le ménage ; une pièce pour chaque couple ; une pièce pour les célibataires de 19 ans et plus ; et, pour les célibataires de moins de 19 ans : une pièce pour deux enfants s’ils sont de même sexe ou s’ils ont moins de sept ans ; sinon, une pièce par enfant. La superficie nécessaire au ménage est de : 25 m2 pour une personne seule vivant dans un logement d’une pièce ; 18 m2 par personne pour les autres ménages.
Bonjour est il vrai que 500 réfugiés syriens sont attendus sur orly94310 merci
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