Après une première étape au lycée Léon Blum de Créteil, établissement dont les élèves ont participé à la réalisation du film Les Héritiers de Marie-Castille Mention-Schaar, pour discuter des questions de tolérance et de mixité,
c’est devant une salle comble, des responsables de chaque grande institution départementale aux élus locaux de tous bords, mais aussi de quelques grands sportifs et encore des représentants des différentes communautés religieuses du département, que le Premier ministre Manuel Valls a détaillé son plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, entouré à la tribune de six ministres, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, Christiane Taubira, garde des Sceaux, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, Fleur Pellerin, ministre de la Culture, Myriam El Khomri, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville, et Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat déléguée au numérique, ainsi que de Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
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Un plan en 40 actions chapitré en 4 parties : la mobilisation nationale (faire de cette lutte la grande cause nationale 2015, créer une instance opérationnelle de lutte dans chaque département, instituer un label pour valoriser les associations engagées dans la promotion des valeurs républicaines…), la sanction (faire du racisme et de l’antisémitisme une circonstance aggravante généralisée à tous les crimes et délits, réaliser une enquête de victimation spécifique, autoriser par la loi les actions de groupe pour mieux lutter contre les discriminations…), protéger les utilisateurs d’Internet de la propagation de la haine (créer une unité nationale de lutte contre la haine sur internet…), former les citoyens par la transmission, l’éducation et la culture pour lutter contre les préjugés et l’ignorance.
100 millions d’euros seront budgétés sur trois ans pour décliner ce plan qui sera mispiloté par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA) directement sous l’autorité du Premier ministre.
“Ce discours nous donne les réponses que nous attendions“, réagit, satisfait, un membre du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Même satisfaction affichée chez Mgr Santier, évêque de Créteil qui témoigne également de la bonne relation entre les différentes communautés religieuses de la ville. “Les communautés juives et musulmanes ont participé à la construction de la nouvelle cathédrale de Créteil”, cite le représentant de la communauté catholique du Val-de-Marne.
J’ai pensé à peu près la même chose, et les chrétiens ? Ils sentent du bec ?
Il y a environ 2 actes de vandalisme par jour contre les chrétiens « en France » !
Est-ce que de dire qu’il va faire … pour lutter contre le racisme et de l’antisémitisme comprend les chrétiens ? Nous ne les entendons pas lorsque ce sont nos frères qui sont percutés, mais lorsqu’un malheureux cheveu est déplacé de la tête d’un musulman ou juif, banderoles et défilés sont de mise !
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